Donc, ils peuvent prononcer également le P et le B.
N’attendez pas, Messieurs, que je soulève le voile qui les dérobe à vos yeux ; ne croyez pas que je déroule devant vous cette longue liste de productions monstrueuses dans lesquelles le bon goût, la langue et les mœurs furent également outragés.
Je saisis également cette occasion pour prier M. le baron d’Eckstein d’agréer l’expression de ma reconnaissance pour la manière dont il veut bien quelquefois entretenir ses lecteurs, de mes divers écrits.
Elle, c’est le bas-bleu économique, en sabots et en lunettes, et fière également de ses lunettes et de ses sabots.
Avec les explications qu’il nous donne sur la Révolution française, soit qu’on l’accepte, soit qu’on la réprouve, en reconnaître la terrible grandeur sera également impossible.
Quoique immensément au-dessous de Montesquieu, dont il descend, l’auteur des Études sur les civilisations a repoussé le joug de l’idée de Montesquieu qui a fait le plus de chemin, parmi tant de ses idées restées en route, et que la politique et l’histoire ont également dépassées… Il ne donne pas badaudement dans cette influence des climats qui a régné dans beaucoup de systèmes, et dont le dernier partisan est Taine, qui meurt intellectuellement de cette idée-là.
Le public et la critique les y mettent également ; mais c’est la critique qui crée dans le public enivré cette prodigieuse idolâtrie.
Il fut certainement l’esprit le plus aristocratiquement esthétique d’un siècle et d’une nation également voués au génie bas de l’utilité, Edgar Poe n’a jamais fait, toute sa vie, que de la poésie et de la littérature inutiles, — et c’est encore un de ceux-là que les Omar de la Démocratie qui marche sur nous brûleront un jour avec le plus de plaisir, et, pour parler leur langue abjecte, comme « un faignant !
Seulement, pourquoi n’a-t-il pas compris également, poussé par la logique de ses idées, que la famille donnant d’abord, comme à Rome, l’organisation politique, c’était une inexorable conséquence que l’institution politique se moulât sur la famille, sur cette énergique unité de la puissance paternelle, et que la racine de toute monarchie, pour un temps donné, était là ?
Bolbonne, Orthez, Lescaladieu, asile des comtes de Foix, de Béarn et du Bigorre, ont été tour à tour également délaissés, et les derniers représentants de ces dynasties, passagèrement réfugiés à Lescar, iront bientôt, avec Henri IV, confondre aussi leurs cendres dans la royale sépulture des rois de France… » Telle est la manière large, simple et magnifiquement triste de Cénac-Moncaut, quand il se fie à lui-même et que, s’arrêtant dans sa course de Basque (pardon du mot !)
Il était comme lui également de tournoi et de bataille, et il eut aussi son camp du drap d’or, ce François Ier anticipé, dans les fêtes splendides qu’il donna à Nancy à toute la chevalerie chrétienne.
Frappé de l’état d’oppression et de servage dans lequel la femme et l’enfant ont été tenus jusqu’ici chez tous les peuples de la terre, et là où la civilisation s’est le plus élevée et grandit encore, Jobez, après avoir fait l’histoire de ces deux touchantes Faiblesses, l’enfant et la femme, se demande ce qu’il faudrait pour que l’oppression contre laquelle il s’indigne cessât entièrement, et pour qu’on vît s’ouvrir enfin la période d’affranchissement que doivent également provoquer l’homme d’État et le philosophe ; et il se répond sans hésiter, avec une simplicité légère, que la solution du douloureux problème est tout entière dans l’accroissement de la richesse.
Ce livre, grec d’origine, m’était inconnu, et qui sait s’il ne l’est pas également à la majorité des lecteurs français, — moins les professeurs de l’École d’Athènes, retour d’Athènes, et peut-être encore !!
Tolérant ou toléré, du reste, la tolérance est si chère à M. de Meaux, que dans cette furieuse et religieuse histoire du xvie siècle, où il s’agit de la Vérité absolue pour ceux qui y croient contre l’Erreur absolue pour ceux qui n’y croient pas, il s’est volontairement détourné des faits immenses et terribles de la Monarchie française déchirée dans sa Tradition et dans l’esprit de sa Constitution, et des hommes de ce temps qui furent parfois également sublimes dans le bien et dans le mal, pour ne voir uniquement que ce petit résultat exquis de la tolérance distillée de la fatigue et de l’indifférence des âmes, et qui lui paraît, à ce grand pharmacien historique, le cordial qui doit réconforter les peuples vieillis et les empêcher de mourir !