La maison paternelle n’était pour lui jusqu’à présent, qu’une auberge ; il n’y entrait guère qu’aux heures des repas. […] La mère et le fils vivent seuls dans cette maison presque fermée du côté du monde ; il y a un secret douloureux dans leur réclusion. Bernard est un enfant naturel ; sa mère, toute jeune, a été séduite par le fils d’une maison où elle donnait des leçons de piano. […] L’ouverture par laquelle fuit l’argent de cette maison livrée au coulage se rouvrirait quelques mois après. […] Commanditaire de la maison, il a le droit de la réformer, et il n’y va pas de main morte.
Apparaît la tête effarée de Blanche, qui me crie : « Le feu est à la maison ! […] S’associant aux hommages qui vont me fêter demain, elle me conte, qu’un certain jour, elle a fui une maison, dans laquelle avaient sombré toutes ses espérances de jeune fille, toutes ses confiances de femme, maison dont elle n’avait emporté que nos chers livres, qui lui avaient donné de grandes joies littéraires. […] Nous voici en cette maison de Mirbeau, recouverte d’un treillage vert tendre, en cette maison aux larges terrasses, et trouée de nombreuses fenêtres, en cette maison inondée de jour et de soleil. […] C’est ainsi que les mines d’or, offertes il y a dix ans à des maisons française, ont été refusées par toutes ces maisons. […] » Le curieux, c’est que le premier rapport présenté à la maison Mirabaud, et dont M.
Dans cette ruelle se rencontre une mauvaise petite maison. […] Des journées à aller, à venir dans cette maison, comme une âme en peine. […] Puis les maisons recommencent, des maisons fermées. […] gardez-vous du beurre de coco ; ça infecte une maison, au moins pendant trois jours. […] Toute l’eau, dans les maisons, est presque de la glace, jusqu’au coin de la cheminée.
Madame de Maintenon Théophile Lavallée, Histoire de la Maison royale de Saint-Cyr : 1686-1793. […] Ce n’est, il est vrai, que la première partie d’un ouvrage qui doit embrasser, sous un titre plus vaste, toute l’histoire de cette maison de Saint-Cyr, d’abord maison royale, ensuite maison militaire ; mais ce fragment lui-même est un tout qui a sa plénitude et sa rondeur. […] Professeur dans la maison même dont il nous fait l’histoire, il a eu sous la main toutes les sources, même les plus cachées jusqu’ici, de la tradition à laquelle sa fonction semble le mêler. […] Là plus qu’ailleurs, dans cette maison de deux cents jeunes filles à peine, se concentrait l’esprit du xviie siècle dans ce qu’il avait de plus épuré, de plus nuancé, de plus ondoyant, de plus fugitif et de plus inimitable ! […] L’historien de la maison qu’elle a fondée est trop près d’elle, il a trop touché à son œuvre, — aux débris de son monument, — pour ne pas rendre justice à la hauteur de sa raison, à la fermeté de son esprit, à toutes les qualités décisives et souveraines dont elle était douée.
C’est là qu’il convoquait tous les poètes et tous les artistes de l’Italie à jouir des magnificences et à concourir à la gloire de la maison d’Este. […] La maison d’Este et la maison de Médicis, bien que liées par des mariages et des traités, se disputaient entre elles non pas tant le sol que les hommes illustres de l’Italie. […] Voilà ce que j’ai éprouvé moi-même quand j’ai été obligé de vendre la maison de mon père, à Milly, pour payer mes créanciers. […] « Étant entré dans le village et dans la maison de sa sœur, il la trouva seule, dit-il, avec ses servantes, car elle était maintenant veuve, et ses deux fils en bas âge n’étaient pas en ce moment à la maison. […] Celui-ci cessa aussitôt ses questions, et dit : Quel qu’il soit, il est le bienvenu dans une maison où l’on aime à honorer et à secourir les étrangers.
Il couchait dans la maison de Boris. […] C’était elle qui régissait et gouvernait toute la maison. […] Viéra dirigeait sa maison dans la perfection. […] Bientôt tous les gens de la maison remarquèrent ce qui se passait. […] Il me faudrait un majordome dans la maison !
Audibert de Noves habitait pendant l’hiver une maison de sa famille à Avignon, Laure y était née. […] Pétrarque se fit construire une petite maison à la mesure d’un ermitage. […] Sors de sa petite maison, et vas agiter les palais des rois ! […] Les princes de la maison de Corrége lui firent donner la place lucrative d’archidiacre de Parme. […] Les cachots se remplirent des seigneurs des plus puissantes maisons, même de la famille des Colonne.
Il y a dans toute maison commune un subalterne qui commande à une Aspasie qui commande despotiquement à tous, et cette Aspasie, c’est la cloche. […] On exigera seulement que l’enfant qui se présente soit instruit de ce qu’on doit avoir appris ou dans la maison paternelle ou dans les petites écoles. […] Ils sortent de la maison de leurs parents pour venir aux écoles, et au sortir des écoles ils retourneront chez leurs parents. […] 34 Le célibataire logera ou ne logera pas dans l’intérieur de la maison, à sa volonté. […] Ce que je dis ici des maîtres doit s’étendre à tous les autres commensaux de la maison.
Les maris que la marquise de Rambouillet donnait à ses filles, prouvent mieux son bon goût que le contraire n’est prouvé par la fréquentation de quelques écrivains ridicules dans sa maison qui était ouverte à tout le monde. […] Je remarque ces circonstances pour que le lecteur ait une idée juste de l’état de la maison de Rambouillet depuis plusieurs années, Lorsque Molière mit ses Précieuses au théâtre de la capitale. […] Les deux maisons principales qui s’ouvrirent à la bonne compagnie, quand l’hôtel de Rambouillet se ferma au grand monde, furent l’hôtel d’Albret et l’hôtel de Richelieu, vers 1655. Le duc de Saint-Simon parle de l’hôtel d’Albret comme d’une maison somptueuse, où affluait la meilleure compagnie, et il en suppose l’existence du vivant de Scarron, mort en 1660. […] Sa fortune ne lui permettait pas de tenir une maison, mais elle était accueillie dans les meilleures, et y figurait convenablement.
Le premier étage contenait les deux meilleurs appartements de la maison. […] Elle distribua des prospectus en tête desquels se lisait : MAISON VAUQUER. […] Là, comme à la maison, je me repliai sur moi-même. […] Poussé par une avidité d’enfant, je me précipitai dans la longue antichambre qui traverse la maison. […] On sentait en lui l’homme de bonne maison, incapable de s’avilir, si ce n’est par plaisanterie passagère.
Le roi entretient là trente-deux maisons ou ateliers de tous les ouvrages qu’on fait pour son usage. […] Tout joignant cette maison, il y en a une autre presque semblable qui avait été bâtie pour le même usage. […] L’allée finit à une maison de plaisance du roi, qui en occupe la largeur, et qui est si grande, qu’on la nomme Mille-Arpents. […] Thâoùs khâunéh signifie la maison, la volière des paons. […] Sérail est la corruption du mot turc et persan Séraï, grande maison, hôtel, palais.
Une belle fille à la maison, c’est une fin de l’homme ; la voilà mûre bientôt, et moi encore assez vert. […] Le capitaine des sbires cherchait, de temps en temps, à l’aborder sur le seuil de la maison, et il lui adressait des compliments qui la faisaient rougir et fuir. […] Ma belle-sœur rentra triste et pensive à la maison ; elle me raconta l’air et les propos de l’avocat. […] que nous restait-il, excepté la roche et les broussailles autour de la maison et la vigne rampante sur la pente de grès qui descend de la terrasse au midi vers le pré de la grotte ! […] tout ce qu’il y avait pour nous et pour eux de parenté, de souvenirs, d’amitié, de plaisir, d’intelligence entre ce treillage plus vieux que nous tous devant la maison.
On l’enferme, non dans une maison de fous, mais dans une maison de santé. […] On voit des maîtresses de maison disparaître, une minute, avant leur dîner, et reparaître, ayant dans les yeux de l’ivresse spirituelle. […] » Il lui répondit : « C’est que nous détruisons les maisons en pierre, et les propriétaires de ces maisons ne veulent plus de nous. […] Cette année-ci, il lui a demandé, si elle avait un calorifère dans sa maison. […] Ce soir, il nous peint, au moment de l’arrivée d’une petite manicure bossue, une maison de la rue d’Edimbourg, une de ces maisons, peuplées de bas en haut, de cocottes, depuis la cocotte du premier au coupé au mois, jusqu’à la cocotte cherche-dîner sur le boulevard, des étages supérieurs.
Le samedi 22 octobre, veille de l’inauguration, une pierre commémorative en marbre noir, avec une inscription en lettres d’or, a été posée au-dessus de la porte d’entrée de la maison où il est né, et qui appartient encore à la famille. La rue de l’Empereur (ainsi nommée de l’empereur Charles-Quint), dans laquelle est située la maison natale, était toute pavoisée et ornée de guirlandes de fleurs et de verdure en long et en travers, de sorte que les façades des maisons en étaient très élégamment décorées, et que l’on circulait sous une espèce de berceau réellement très joli. […] Devant la maison natale était suspendu une sorte de dôme, également formé de guirlandes naturelles et qui produisait un effet charmant ; enfin, on y avait déjà disposé les mâts vénitiens et les lanternes de papier de couleurs vives et variées pour l’illumination du soir. À la chute du jour cette illumination officielle eut lieu ; et en même temps toutes les fenêtres des maisons de la rue se couvrirent d’une ligne de feux que les habitants s’empressaient d’allumer. La musique municipale vint devant la porte de la maison exécuter des fanfares et des symphonies pendant toute la soirée.
Demain il sera transporté à Port-Royal des Champs, où il a prié la maison de lui accorder la sépulture aux pieds de M. Hamon dans le cimetière, quoiqu’il se soit rendu indigne, dit-il dans un acte olographe fait exprès pour cet article, qu’on lui accordât cette grâce après sa vie scandaleuse et le peu de profit qu’il avait fait de l’excellente éducation qu’il avait reçue dans la maison de Port-Royal. […] Renaudot y a bien mis au vrai le caractère de son ami : il s’est mépris seulement à la qualité de gentilhomme ordinaire, car le défunt ne l’était pas de la maison, charge d’environ quinze mille livres, mais de la Chambre, ce qui vaut cinquante mille livres. […] Racine : je les tire d’une lettre que m’a écrite une personne qui se trouva au petit discours que fit l’ecclésiastique de Saint-Sulpice qui avait accompagné le corps et qui le présenta, et à la réponse que fît le confesseur de la maison, nommé M. […] Il fit valoir sa piété, sa patience dans sa longue maladie, son amitié pour la maison, la reconnaissance de la maison pour lui.
Mais vous l’avez odieusement confisquée vous-mêmes en 1815 pour la jeter dans les mains ouvertes de la maison de Savoie, son éternelle rivale. Cette maison de Savoie, qui n’avait pas la force de conquérir la république de Gênes, a eu le courage de la recevoir du congrès de Vienne, au nom de quoi ? […] contre une maison de Savoie, puissance très virile et très héroïque sur les champs de bataille, mais qui n’a jamais eu de fidélité qu’à sa propre grandeur ? […] La maison de Savoie, cette protégée séculaire de l’Autriche, de la Russie, de la France, devient par nécessité de situation la protégée de l’Angleterre. […] Elle éclatera entre les doigts de la maison de Savoie.
La maison mortuaire La maison mortuaire est située à Croissy, au numéro 34 de la route de l’Écluse. […] À droite de la maison se dressent les écuries, seules dépendances de la propriété. Le perron et le vestibule d’entrée sont situés derrière la maison, du côté opposé à la Seine. […] Il figure dans le tableau de Gustave Boulanger représentant une « répétition du Joueur de flûte dans la maison pompéienne de l’avenue Montaigne ». La maison existe encore, attirant le regard mélancolique de ceux qui l’ont vue habitée par ses premiers hôtes.
Ils nous représentent bien ces familles de haute bourgeoisie et parlementaires, chez qui les emplois, les mœurs, la probité, l’esprit lui-même et la langue se transmettaient dans une même maison par un héritage ininterrompu. […] Ce fils probe et déjà poli, qui hérite et qui répand de l’éclat sur sa maison, était suivi d’un fils grave et digne encore, ou souvent aussi trop poli et déjà corrompu, de quelque brillant marquis, homme à la mode et qui se dissipait. […] M. de Morvilliers étant venu à mourir, M. d’Ormesson, peu agréé de Henri III, qui l’avait trouvé rétif à ses profusions (« Il est paresseux, à la vérité, disait ce roi, mais il est homme de bien ») ; pensa à la retraite, et s’étant défait de ses charges, il s’était dit qu’il achèverait paisiblement ses jours, tantôt à Paris, tantôt dans ses maisons des champs, qu’il embellirait. […] Enfin, il avisa, pour se divertir, d’aller voir les dames veuves de son temps et de sa connaissance, et tâcha à passer son temps doucement ; et, pour ce que le malheur des guerres lui ôtait la liberté de sortir la ville et s’aller promener à Ormesson, il loua un petit jardin, proche sa maison, où il s’allait promener souvent. […] Il mourut en mai 1600, d’une chute de mulet, en revenant à Paris de sa maison d’Ormesson.
Il reçut chez lui le Tasse comme un serviteur de la maison d’Este. […] Sa colère, contre l’oubli dans lequel on le laissait, s’emporta publiquement jusqu’aux plus violentes invectives contre la maison d’Este. […] Les papes, les cardinaux à Rome, les Médicis à Florence, les Gonzague à Mantoue, les Sforza à Milan, la maison de Savoie à Turin, la république de Venise, où le Tasse comptait déjà tant d’admirateurs et tant d’amis, n’allaient-ils pas protester unanimement contre l’ignominie de la maison d’Este ? […] Les avocats de la maison d’Avellino osèrent lui opposer sa démence, qui le rendait, disaient-ils, incapable d’intenter légalement un procès. […] Ils l’accueillirent en homme dont la vie ou la mort devait également porter un éternel honneur à leur maison.
Je me souviens du jour et de l’heure où le ministre de la maison d’Orléans tira le rideau qui voilait cette négociation et cette alliance, et où le pays jeta un cri d’admiration irréfléchie à l’aspect de ce chef-d’œuvre. […] Demandez-le seulement à ceux qui le proclament ; demandez à la maison de Savoie si elle reconnaîtrait le droit des Piémontais conquis, des Sardes asservis, des Lombards donnés, des Génois usurpés d’hier, de s’insurger contre la maison de Savoie au nom de ce principe des nationalités, en vertu duquel la maison de Savoie insurge en ce moment des Siciliens, des Campaniens, des Samnites, des Napolitains contre leur roi, des Romagnols contre leur pape, plus Italien cent fois qu’un Piémontais, des Étrusques et des Toscans contre leur propre souveraineté grand-ducale ou républicaine, des Vénètes contre leur république, tantôt conquérante, tantôt conquise, mais toujours vénitienne de nation quand elle est libre de disposer d’elle-même. Que vous répondra la maison de Savoie ? […] On ne supposait pas que l’Espagne échappait elle-même à la maison d’Autriche, par déshérence et par adoption de la maison de Bourbon. […] L’Autriche n’y possédait donc en propre que la grande Lombardie, ferme opulente de la maison impériale plutôt que royaume.
non, dit-il, nous étions assez de monde à la maison sans lui pour soigner les animaux et pour servir de valets de ferme au père ; mon frère aîné était entré depuis deux ans, comme porte-clefs de la prison, dans la maison du bargello ; notre aïeule l’avait ainsi voulu, pour que sa filleule, la fille du bargello, et son petit-fils, mon frère, eussent l’occasion de se voir tous les jours et de s’aimer ; car elle avait toujours eu ce mariage dans l’esprit, voyez-vous, et les grand-mères, qui n’ont plus rien à faire dans la maison, ça voit de loin et ça voit mieux que les autres. L’œil des maisons, c’est la vieillesse, à ce qu’on dit ; les jeunes n’en sont que les pieds et les mains. […] non, il ne sera pas dit que nous aurons laissé coucher dehors, un jour de fête pour la maison, un pauvre musicien qui a réjoui toute la journée ces murailles ! […] Elle séparait la maison du bargello de la petite cour profonde et étroite de la prison, sur laquelle les cachots grillés des détenus prenaient leur jour. […] On y arrivait de la maison du bargello par un large couloir souterrain, où les pas résonnaient comme un tonnerre sous nos bois de sapins.
Si j’avais une maison, Si j’avais une chaumière Sur les bords du lac d’Enghien, Un chalet, couvert de lierre, Je m’en contenterais bien. Cette idée d’une maison qu’il n’a pas, ce poète de si grande maison, revient sans cesse dans les vers de M. de Châtillon et y produit les plus adorables rêveries. […] C’est celle qui commence par la strophe : Je veux décrire une merveille Intéressant beaucoup de nous ; C’est une maison sans pareille, Comme il doit s’en bâtir pour tous. […] Il faut se faire une raison… En me plaçant sur leur passage Je verrai ceux de la maison ! […] maison à porte close Ouverte sur mon rêve d’or.
Nous poussons la porte d’une maison de plâtre, et nous sommes chez le sultan de l’épithète. […] Elle n’a pas voulu aller à la maison Dubois, où nous nous proposions de la mettre : elle y a été voir, il y a de cela vingt-cinq ans, quand elle est entrée chez nous ; elle y a été voir la nourrice d’Edmond qui y est morte, et cette maison de santé lui représente la maison où l’on meurt. […] De ses yeux ouverts et vides, elle regarde vaguement défiler les maisons… elle ne parle plus. […] C’était le médecin ordinaire de la maison de notre grand-père, à Sommérecourt. […] Salon bourgeois solennellement froid, rappelant assez le salon de la maison du Rempart pour MM. de la magistrature.
Anastasi qui a été soigné dans une maison, où était organisé un service d’infirmières, affirme qu’il est impossible de se figurer l’avidité, la soûlerie, et le maquerellage de ces créatures, qui passent leur temps à proposer aux malades qui ne sont pas tout à fait crevards, les femmes convalescentes de la maison. […] Mais il s’est trouvé habiter la même maison qu’un élève d’Ingres, M. […] Il demeurait alors à Passy dans une maison, qu’habitait un descendant de Louis XV, possesseur d’une vieille Encyclopédie. […] Dans ce cas, il va trouver une maison de banque, et dit au banquier qu’il a besoin de 10 000 taëls pour passer ses examens. […] Il avait ch.. dans une carafe de la maison, où il avait volé.
L’homme va les passer dans une maison de prostitution et fait un enfant à une fille. […] Toutes sortes d’industries logées dans des maisons en construction, et là, nombre de petits restaurateurs, gargotiers, frituriers. […] Tout est souvenir historique en cet endroit : la maison de Lireux et les dîners du dimanche, la maison de Odilon Barrot et le kiosque aux rêveries constitutionnelles, la maison blanche bâtie par Charpentier où est mort Pradier, la maison de Pelletan, et un tas de maisons qui vous racontent de grandes passions et des histoires dramatiques de femmes connues. […] » Célestin Nanteuil nous dit cela, pendant que nous nous promenons devant les sphinx en plâtre de sa petite maison. […] Aussi, quel paradis d’enfants était cette maison !
L’Italie est en deuil des religions et des empires, le bruit et la joie attristent dans cette maison de douleur. […] Sous le poète on sentait le philosophe à caractère sobre ; l’Arioste se retrouvait dans sa maison. […] Ces poésies sont un cadre digne du nom et de la merveilleuse beauté de Ginevra ; on voit que les amours malheureux pour les princesses étaient un exemple de père en fils dans la maison des Tassi. […] Au retour d’une ambassade en Espagne il épousa à Naples Porcia de Rossi, jeune héritière d’une illustre maison de Pistoia en Toscane, mais dont la famille habitait alors Naples. […] Une haie de lauriers, un bois d’orangers, enserraient, du côté des montagnes de Castellamare, sa maison ouverte au soleil du midi et à la brise embaumée des golfes.
Outre cela, Sa Majesté donnera les places de religieuses de chœur dans tout le royaume aux filles de cette maison-là qui voudront se mettre dans des couvents. […] Mon orgueil s’est répandu par toute la maison, et le fond en est si grand qu’il l’emporte même par-dessus mes bonnes intentions. […] On continua d’y jouer quelquefois les belles tragédies faites pour la maison, mais on les joua entre soi, sans témoin du dehors et sans qu’aucun homme (fût-il un saint) y assistât. […] » Ainsi, pendant que j’approchais de la maison, ainsi bruissaient les arbres du chemin dont le feuillage jouait au gré du vent de la montagne. […] Ce n’est qu’obscurci et troublé que je te reviens enfin, ô maison et foyer de mes joies d’enfant.
Et nous parlons de la maison de la rue Franklin, et de la maison au grand jardin, de l’allée des Veuves, et nous causons des morts et des mortes autour de nous. […] Il faut cependant rentrer à la maison, où sa mère le reçoit à coups de balai. […] En dépit du manque de renseignements, nous nous arrêtons devant une maison, prête à s’effondrer, que nous devinons la maison habitée par les deux amants, près d’un vieux chemin qui s’interrompt dans le ciel, un chemin coupé à pic par la voie du chemin de fer, et qui doit être le chemin de Henri IV. […] Le médecin était marié, et avec le ménage, vivait un monsieur, qui avait l’air de mener toute la maison. […] » Phrases banales de Louis Blanc sur le charme de la maison.
Pendant ces qu’être années d’absence et de guerre intestine, la maison de la marquise était fort délaissée. […] Dès 1645 donc, le temps était venu où cette femme respectable devait voir sa maison se fermer à la jouissance d’une société choisie, mais nombreuse ; jouissance toute noble, toute glorieuse, mais par cela même d’un éclat incommode pour son âge. Cette maison, naguère si brillante, ne devait plus que s’entrouvrir aux consolations de l’amitié et à celles que lui apportaient de temps à autre la tendresse de sa fille Julie et le respect de son gendre. […] Madeleine de Scudéry fut une des premières à signaler son indépendance ; elle dut maison. […] Avant d’aller plus loin et de rechercher ce qui succéda dans la société des gens du monde à l’hôtel de Rambouillet, ce que devinrent les éléments dispersés de sa composition, jetons encore un regard sur cette maison qui a rempli un demi-siècle de son nom.
Elle se fixa avec sa mère, à Chambéry, dans la maison de ses amies, comme une cinquième fille de cette charmante famille. […] J’y étais moi-même et je logeais dans une maison peu éloignée de celle que ces dames habitaient. […] Il y vivait entièrement étranger aux tracas d’une maison publique, comme un ermite dans sa cellule, au milieu du bruit qui ne l’atteint pas. […] Il nous accueillit à Rivsalta, belle maison de plaisance qu’il habitait pendant l’été. […] Sa maison, modeste, élégante, lettrée, était le sanctuaire quotidien des personnages les plus distingués de Florence, Athènes alors de l’Italie.
L’alliance, de ce côté comme du côté de la Russie, n’est-elle donc pas écrite par la communauté des intérêts de la France et de la maison d’Autriche ? […] La tente et la maison établissent des modes d’administration et de gouvernement entièrement opposés. […] Je défie le logicien diplomate le plus intrépide d’arriver pour la France à un autre résultat d’une monarchie unitaire italienne suscitée par l’Angleterre et réalisée dans la maison de Savoie. […] Doit-elle un trône de trente millions d’hommes à la maison de Savoie ? […] Cela ne vaut-il pas le trône improvisé et précaire de la maison de Savoie ?
Sa mère avait le génie grave, ambitieux et sectaire de ces princes de la maison de Guise, véritables Machabées des papes et du catholicisme de ce côté des Alpes. […] Or, toutes ces puissances, l’Italie, l’Espagne, la France, la maison d’Autriche, la maison de Lorraine avaient adopté avec fanatisme la cause du catholicisme contre les nouveautés. […] Le roi, outragé tous les jours par son mépris et quelquefois par ses insolences, se retira à Glascow, dans la maison du comte de Lenox, son père. […] Darnley la suit de près ; sous prétexte de ménager sa convalescence, on lui prépare un appartement solitaire dans une petite maison de plaisance, isolée, dans la campagne voisine d’Holyrood, nommée Kirts-Oldfield. On ne lui laisse pour serviteurs, dans cette maison, que cinq ou six hommes subalternes vendus à Bothwell et qu’il appelait, par contre-vérité, ses agneaux.
Ceux de Saint-Maur, au nombre de 1 672, estiment à 24 millions le mobilier de leurs églises et maisons, et à 8 millions leur revenu net, « sans compter ce qui retourne à MM. les abbés et prieurs commendataires », c’est-à-dire autant et peut-être davantage. […] À Saint-Claude, il acquiert ce droit sur quiconque a passé un an et un jour dans une maison de la seigneurie. — Quant à la propriété du sol, on voit plus nettement encore que jadis il l’avait tout entière. […] Les maisons religieuses à vendre dans la seule ville de Paris étaient estimées cent cinquante millions. […] D’ailleurs, dans son évaluation, Talleyrand laissait à part les maisons et enclos d’habitation, ainsi que le quart de réserve des forêts. […] Necker, De l’administration des finances, II, 271, 272. « La maison d’Orléans, dit-il, est en possession des aides. » Il évalue cet impôt à 51 millions pour tout le royaume.
« La Supérieure, disait un des articles des Constitutions, est l’âme de la maison et le chef de tous les membres qui la composent ; toute leur vertu dépend de son influence. » Elle devait être âgée de trente ans au moins ; elle était perpétuelle. […] Mais il était, de concert avec elle, le directeur de la maison de l’Enfance ; il logeait dans l’enceinte de cette maison, dans l’enclos du jardin, n’ayant qu’un pas à faire pour être chez sa pénitente. […] En 1682 (M. de Ciron étant mort depuis deux ans), une fille de l’Enfance, Mlle de Prohenques, qui s’échappa de la maison par escalade, et qui se plaignit de mauvais traitements, suscita une affaire grave dont les ennemis s’empressèrent de profiter. Mais ce ne fut qu’en 1686 que la foudre, toujours conjurée, éclata : la maison fut détruite, et la congrégation dispersée, avec des circonstances qui excitèrent alors l’intérêt universel. […] Notez qu’aucun étranger n’était admis dans l’intérieur de la maison, que tout ce petit monde était absolument dans la main de la supérieure, et que celle-ci, malgré la rigueur dont on l’accusait, s’était fait tellement aimer de ses filles, qu’elle semblait capable de leur imposer le plus exact secret.
* * * — Une femme entretenue de notre maison disait à sa bonne : « Vous pourriez bien dire : Madame, s’il vous plaît. — Tiens, je n’ai pas la force de parler, et il faut encore que je dise : Madame, et s’il vous plaît ! […] Et ce soir, un dîner a eu lieu, à la Maison d’Or, où il nous a proposé pour notre journal la série du Manteau d’Arlequin. […] Le mur est dépassé par un toit de maison et par des cimes de marronniers étêtés, au milieu desquels s’élève un petit bâtiment carré, — une glacière surmontée d’une statue de plâtre tout écaillée : La Frileuse d’Houdon. […] Nous parcourons avec lui toute la maison et les interminables corridors du second étage, où d’anciens costumes de carnaval, mal emballés, s’échappent et ressortent de cartons à chapeaux de femmes. […] Pouthier, après des aventures à défrayer un roman picaresque, et qui, sans attribution bien fixe dans la maison, est à la fois commis, restaurateur de tableaux, et surtout le patito de la jeune femme, remplit le fond du magasin de lazzis et de tours de force.
L’intendant, ancien libraire installé autrefois à la Maison d’Or, causant d’Hugo au point de vue de la vente. […] Au bout de deux jours, nos couverts sont presque mis de force chez lui, et nous voilà de la maison, menant une vie paresseuse et doucement coulante. Turcas a une petite maison embuissonnée de roses grimpantes, un jardin de vingt-cinq pas au milieu duquel se dresse un divan en terre gazonnée, une maîtresse qui est la belle et grande fille du Palais-Royal, nommée Brassine, deux ou trois canots avec lesquels nous courons la mer, et encore, sur la plage, une cabane en planches où, dans une flânerie délicieuse, l’on fume des pipes, l’on boit des grogs ; pipes et grogs sans fin. […] Une maison où se donnaient de petites fêtes peuplées d’intrus étranges, de particuliers bizarres, de gens à industries indevinables. Il y avait aussi dans cette maison une jeune fille naine de seize ans, en paraissant à peine douze, et que je soupçonnais d’être amoureuse de mon ami.
» — « Par votre libéralité » ; répondit le valet, afin que toute la maison, petits et grands, fût informée que notre casuiste envoie ses gens au spectacle, contre lesquels M. de Meaux a écrit. […] Il laisse les gens de la maison aller à la descente du carrosse, et il se tient dans la première grande salle au haut de l’escalier. […] Les premiers discours furent sur Mme de La Maisonfort, sa santé, sa situation et la fermeté qu’elle devait avoir à persévérer dans la maison des ursulincs de Meaux sans songer à changer. […] Le maître d’hôtel me parut homme de bonne mine, entendu et autorisé dans la maison. […] Cette maison est « la plus neuve, la plus propre et la mieux tournée de tout le cloître ». — Il nous explique comment il a pu une fois s’enrhumer en voyage.
Il y règne cette pauvreté, grimée en faux luxe, qui ferait paraître belles la tente de l’Arabe et la maison du berger. […] On sent que cette maison bourgeoise, si paisible en apparence, a un vice secret. […] Pas n’est besoin d’être grand clerc pour calculer de l’œil l’écart qui existe entre la fortune de la maison et son mobilier. […] Bordognon le devine ; ce Bordognon, ami de la maison, est un philosophe de trente ans, riche et de belle humeur ; il a beaucoup vu, beaucoup voyagé, beaucoup retenu. […] Je ne sais pas de spectacle plus exemplaire dans son effronterie que ce pillage de la maison conjugale par la femme et la servante, pareilles à des voleurs dévalisant une chambre dont le locataire peut rentrer.
Mes gens affirmatifs construisaient une constitution comme une maison, d’après le plan le plus beau, le plus neuf ou le plus simple, et il y en avait plusieurs à l’étude, hôtel de marquis, maison de bourgeois, logement d’ouvriers, caserne de militaires, phalanstère de communistes, et même campement de sauvages. […] Il me paraissait qu’une maison ne doit pas être construite pour l’architecte, ni pour elle-même, mais pour le propriétaire qui va s’y loger. — Demander l’avis du propriétaire, soumettre au peuple français les plans de sa future habitation, c’était trop visiblement parade ou duperie : en pareil cas, la question fait toujours la réponse, et d’ailleurs, cette réponse eût-elle été libre, la France n’était guère plus en état que moi de la donner : dix millions d’ignorances ne font pas un savoir. Un peuple consulté peut à la rigueur dire la forme de gouvernement qui lui plaît, mais non celle dont il a besoin ; il ne le saura qu’à l’usage : il lui faut du temps pour vérifier si sa maison politique est commode, solide, capable de résister aux intempéries, appropriée à ses mœurs, à ses occupations, à son caractère, à ses singularités, à ses brusqueries. […] Boutaric, j’ai pu dépouiller une multitude de documents manuscrits, la correspondance d’un grand nombre d’intendants, directeurs des aides, fermiers généraux, magistrats, employés et particuliers, de toute espèce et de tout degré pendant les trente dernières années de l’Ancien Régime, les Rapports et Mémoires sur les diverses parties de la maison du roi, les procès-verbaux et cahiers des États généraux en cent soixante-seize volumes, la correspondance des commandants militaires en 1789 et 1790, les lettres, mémoires et statistiques détaillées contenus dans les cent cartons du Comité ecclésiastique, la correspondance en quatre-vingt-quatorze liasses des administrations de département et de municipalité avec les ministres de 1790 à 1799, les rapports des conseillers d’État en mission à la fin de 1801, la correspondance des préfets sous le Consulat, sous l’Empire et sous la Restauration jusqu’en 1825, quantité d’autres pièces si instructives et si inconnues, qu’en vérité l’histoire de la Révolution semble encore inédite.
Jean Visconti lui donna dans la ville une maison élégante et retirée, décorée de deux tours, dans le voisinage de l’église et de la bibliothèque de Saint-Ambroise. […] Le grand poète Manzoni, de notre temps, a épousé une fille de cette même maison de Beccaria, célèbre à tant de titres parmi les philosophes, les politiques et les poètes. […] Il ouvrit sa maison aux deux époux, et la mort seule le sépara de sa fille. […] Vous connaissez ma maison : elle est en très bon air ; ma société : il n’y en a pas de meilleure. […] Sa maison, que l’on voit encore, était entourée de vergers, de potagers, de figuiers, de vignes suspendues à des arbres fruitiers de toute espèce.
Toutes les petites maisons y sont de vieilles petites maisons de village, où de bonnes lampes brûlent la nuit ; et toutes leurs petites chambres sont des cellules de souvenir que traversent des poupées lasses, souriantes et fanées ; et on y entend le crépitement de la pluie sur le toit ; et au-dessus des croisillons des fenêtres, on voit fuir les canards gris ; et le matin, au cri du coq, on est saisi par l’haleine des roses. […] Le troisième acte devient admirable, lorsque, connaissant son mal et son sort, le lépreux attend dans la maison de son père le cortège funèbre qui va le conduire à la maison des morts, et l’impression finale est qu’on vient de jouir d’une œuvre entièrement originale et d’une parfaite harmonie.
Excepté le vieux cuisinier Joseph et la Jumelle, personne dans la maison ne se doutait de ce sentiment contenu du petit Didier. […] Tantôt il regardait le soleil, trop lent à baisser pour lui ce jour-là, tantôt la maison de pierres grises qui renfermait sa destinée. […] Elle l’avait bien vu venir de loin par le sentier des chèvres, mais elle n’avait rien osé dire, et elle s’était en allée dans le verger, derrière la maison, pour le laisser seul avec son père. […] Recherché pour son double talent de musicien et de poète, il fréquentait familièrement la maison du baron de Dietrich, noble Alsacien du parti constitutionnel, ami de Lafayette et maire de Strasbourg. […] La maison de Dietrich, opulente au commencement de la Révolution, mais épuisée de sacrifices nécessités par les calamités du temps, s’était appauvrie.
Un jour qu’il était amené par son désir de voir les deux sœurs devant la maison, tout le monde était en émoi sur la porte. […] Et je vis dans cette anxiété jusqu’au dîner, où je trouve toute la maison Charpentier, dans la tranquillité la plus parfaite d’esprit. […] Là-dessus, on va prendre, pour une promenade dans la forêt, un ami qui demeure dans la maison de Delacroix. […] On va à l’ermitage, dans lequel est encastrée une maison abrupte, au jardin fruitier devenu sauvage, qui appartient à Nadar. De retour à la maison, on dîne avec des mets qui vous font venir des ampoules sur la langue, et des vins sucrés.
Les frères Perrier, moyennant l’établissement de la pompe à feu, avaient entrepris de fournir Paris d’eaux salubres, abondantes, et à plus bas prix qu’on ne le faisait jusqu’alors ; chaque maison qui s’abonnait recevait par des conduits et tuyaux toute l’eau nécessaire, ce qui était très utile et très digne d’encouragement. […] Kornman, homme de finances, mari d’une jeune et jolie femme, née à Bâle, qu’il maltraitait, dont il avait autorisé d’abord les relations irrégulières, et qu’il finit par faire enfermer à Paris, dans une maison de force, rue de Bellefonds, au moment où elle était enceinte et près d’accoucher. […] En 89, il habitait encore la Vieille-Rue-du-Temple ; mais, dès ce temps, il avait son beau jardin et sa maison qu’il faisait bâtir sur le boulevard, à l’angle, en face de la Bastille, et que nous avons tous pu voir dans notre jeunesse. […] Ce fut miracle, en vérité, si cette maison échappa au flot dévastateur qui descendait journellement du faubourg, et qui s’y brisait comme à un cap avancé. […] Il la revit en 1796 et rentra bientôt après dans sa maison, dans ce joli jardin qu’il avait peuplé de statues, de cénotaphes, de souvenirs, et où il avait mis toutes sortes d’inscriptions selon le goût du temps.
Je ne sais, mais la proposition de cette maison de Savoie pour le trône de France me semble la plus grande insolence que ma patrie ait eu encore à subir. […] Il débarquait en casquette, sans un chapeau, sans un habit — dans l’impossibilité de faire une visite, de dîner dans une maison. […] Il me prend une envie insurmontable de fuir cette maison en gaieté et en joie, autour de ce mourant. […] Arrive Bocher, un ami de la maison, arrive Meurice, aux pas qui ne font pas de bruit. […] J’ai fait construire, au haut de ma maison, une cage en cristal, une espèce de serre, qui m’a bien coûté 6 000 francs.
Cette maison était située dans la rue de la Chaussée-d’Antin, sur le boulevard des Italiens. […] Quelques jours après, il accepta un logement dans la maison de son ami Dusseck, située à l’extrémité d’un faubourg pittoresque qui dominait la ville. […] “Ma maison est ouverte à tout le monde, ajoute le maître avec l’ostentation d’un grand seigneur, et tout ici invite à la liberté.” […] avaient tout à coup retenti dans tous les coins de la maison. […] Va-t-on donner un concert dans la maison ?
Mademoiselle de Cahuzac, d’une maison assez riche pour le pays, avait apporté en dot à M. de Guérin quelques petites terres, et, après la mort de ses grands-parents, une assez grande maison meublée dans la petite ville de Cahuzac. […] « Pour le moment tout est au calme, le dehors et le dedans, l’âme et la maison : état heureux, mais qui laisse peu à dire, comme les règnes pacifiques. […] Chacun va le voir et se promet de passer de douces heures et une longue vie devant ce foyer de la maison (car il est à tous, maîtres et valets), mais qui sait ? […] J’y mets aussi ce qui se passe dans l’âme et dans la maison, et de la sorte nous retrouverons jour par jour tout le passé. […] « Demain, je change et vais à Cahuzac pour des réparations à la maison qui me tiendront quelques jours.
Il la rappela près de lui pour tenir sa maison et consoler ses dernières heures. […] Je n’allai plus demeurer, comme on peut bien le croire, dans cette maison de deuil que je n’ai plus jamais revue. À mon retour de Milan, l’année précédente, j’avais de grand cœur accepté de mon ami, et dans sa maison, un petit appartement solitaire et fort gai, et nous vivions comme deux frères. […] « Après avoir employé ou perdu environ deux mois, dit-il, à chercher et à meubler une nouvelle maison, nous y entrâmes au commencement de 1792. […] Il loue enfin, à vie, une charmante maison, en plein soleil, sur le quai de l’Arno, près du pont de la Trinité, et il fait disposer cet asile pour la comtesse et pour lui.
En tout 5 394 religieuses dans 198 maisons. […] La terre de Blet, possédée pendant plusieurs siècles par la maison de Sully, passa par mariage de l’héritière, en 1363, à la maison de Saint-Quentin, où elle fut transmise en ligne directe jusqu’en 1748, date de la mort d’Alexandre II de Saint-Quentin, comte de Blet, gouverneur de Berg-op-Zoom, père de trois filles d’où sont nés les héritiers actuels Ces héritiers sont le comte de Simiane, le chevalier de Simiane, et les mineurs de Bercy, chacun pour un tiers, qui est de 97 667 livres sur la terre de Blet, et de 20 408 livres sur la terre des Brosses. […] Transaction de 1537 entre le seigneur et ses vassaux : il leur accorde d’avoir dans leur maison un petit four de trois carreaux, d’un demi-pied chaque, pour y cuire pâtés, galettes et tourteaux ; d’autre part ils se reconnaissent sujets à la banalité. Il peut percevoir un seizième de la pâte ; ce droit pourrait rapporter 150 livres annuellement ; mais, depuis quelques années, la maison du four est effondrée. […] 24° Cens, surcens et rentes dus par des immeubles de diverses sortes, maisons, champs, prés, etc., situés sur le territoire de la seigneurie.
Après avoir terminé mes études classiques dans la maison dirigée si brillamment par M. […] L’écho des discussions passionnées du temps franchissait parfois les murs de la maison ; les discours de M. […] On suppose que le régime de la maison agit par lui-même. […] Le supérieur de la maison d’Issy, quand j’y passai, était M. […] Tout cela constituait une division profonde dans la maison.
Lorsque les Français avaient fait sauter, par le moyen de la poudre, quelques édifices publics ou une maison particulière, les Espagnols, retranchés dans la maison voisine, travaillaient aussitôt à percer les murailles pour tirer des coups de fusil aux Français. […] Quand les Espagnols étaient forcés dans une maison, ils se retiraient dans la suivante par les ouvertures percées à tous les étages ; ils muraient ensuite les ouvertures. […] Ils voulaient se souvenir que je les avais brûlés il y a six mois ; ils se rassemblaient autour de la maison et se regardaient quand je suis parti. […] » — « Non, répondit quelqu’un de la maison, il est dans ce moment occupé, il raccommode sa culotte. » Cet homme charmant et tout à fait homme d’esprit était cardinal, ambassadeur à Rome. […] Se défendaient-ils par fanatisme pour la maison de Bourbon ?
Madame de Neuillan, sa marraine, catholique zélée, se crut obligée de la tirer de la maison de sa tante hérétique ; elle la trouva imbue des principes des protestants, et voulut la forcer à se convertir. […] Madame de Neuillan n’épargna aucun moyen de l’humilier pour la réduire à la soumission ; elle chargea sa filleule des services les plus bas de sa maison. […] Sa femme en attira une meilleure encore, se fit aimer et admirer par des personnes du premier rang, qui l’attirèrent dans leur maison, notamment le maréchal d’Albret ; il était devenu amoureux d’elle n’étant encore que comte de Miossens ; il la fit connaître à la maréchale, dont elle gagna la confiance et la tendre estime. […] Le duc de Saint-Simon a lui-même remarqué madame Scarron dans la maison de cet ami, la meilleure et la plus grande maison de Paris , dit-il, et où abondait la compagnie de la cour et de la ville, la plus distinguée et la plus choisie . […] Petite-fille d’Agrippa d’Aubigné, gentilhomme français, compagnon et familier de Henri IV, mais dénuée de toute fortune, son nom lui ouvrit les meilleures maisons : devenue veuve, sans parents, ce n’était pas assez de son nom pour s’y soutenir au rang que son nom lui marquait ; il fallait y être aimable.
L’Elégie commençoit ainsi : Maison, qui renfermez l’objet de mon amour. Danchet l’arrêta au début, & lui dit, Maison est un mot trop foible ; il faudroit mettre Palais, Beau lieu, &c. Le jeune Poëte répondit : Oui ; mais c’est une maison de force.
En contre-bas du Parthénon, une pauvre maison s’élève. […] … Une maison basse, aux contrevents rouge brique. […] Je vis une pauvre maison autour de laquelle il y avait une grande détresse. […] Aubagne aux maisons peintes. […] Il broche son cheval, il arrive dans sa maison.
Dans cette maison s’introduit un parasite, messer Ipocrito qui y fait, comme on dit, la pluie et le beau temps. […] Il se charge de leurs messages, donne à la jeune fille des conseils pervers, et finit par lui persuader de fuir la maison paternelle. […] Une égale débilité d’esprit caractérise les deux chefs de maison, et les valets de Liseo n’ont pas l’œil moins clairvoyant ni la parole moins impertinente que la servante Dorine. […] Il finit, chose étrange, par avoir le beau rôle ; il pacifie la maison troublée. […] Il aspire à épouser la fille de la maison, il chasse le fils, il cherche à séduire la femme ; il dépouillerait son protecteur lui-même, si un deus ex machina ne déjouait ses noirs desseins.
Le dieu du foyer de chaque maison était appelé lar ; d’où focus laris. C’était là que le père de famille sacrifiait aux dieux de la maison, deivei parentum (loi des douze tables, de parricidio) ; comme parle l’Histoire sainte, le Dieu de nos pères, le Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob . […] Chez les Latins les maisons nobles s’appelaient gentes ; ces premières gentes se composaient des seuls nobles, et les seuls nobles furent libres dans les premières cités. […] Les locations de maisons ne pouvaient avoir lieu lorsque les cités étaient petites, et les habitations étroites. […] Telle fut sans doute la raison pour laquelle on ne trouve dans les anciennes archives du moyen âge, d’autres contrats que des contrats de cens seigneurial pour des maisons ou pour des terres, soit perpétuel, soit à temps.
C’était le caractère de cette piété tendre du père, de la mère et des enfants, dans la maison de Mozart, à Salzbourg. […] Dernièrement, nous avons été de deux heures et demie à quatre heures dans une maison. […] Si nous n’étions pas restés près de quinze jours à la maison, la fête ne se serait pas passée sans cadeau. […] La sœur Nanerl était déjà revenue à la maison auprès de son père. […] Nous demeurions dans la maison d’un ambassadeur, et la seconde fois dans une maison privée.
De ce genre, sont en province les trente-sept grands gouvernements généraux, les sept petits gouvernements généraux, les soixante-six lieutenances générales, les quatre cent sept gouvernements particuliers, les treize gouvernements de maisons royales, et nombre d’autres, tous emplois vides et de parade, tous entre des mains nobles, tous lucratifs, non seulement par les appointements du Trésor, mais aussi par les profits locaux. […] Sur un seul feu d’artifice, le duc de Gesvres gagne 50 000 écus par les débris et charpentes qui lui appartiennent en vertu de sa charge113 Grands officiers du palais, gouverneurs des maisons royales, capitaines des capitaineries, chambellans, écuyers, gentilhommes servants, gentilshommes ordinaires, pages, gouverneurs, aumôniers, chapelains, dames d’honneur, dames d’atour, dames pour accompagner, chez le roi, chez la reine, chez Monsieur, chez Madame, chez le comte d’Artois, chez la comtesse d’Artois, chez Mesdames, chez Madame Royale, chez Madame Élisabeth, dans chaque maison princière et ailleurs, des centaines d’offices pourvus d’appointements et d’accessoires sont sans fonctions ou ne servent que pour le décor. « Mme de la Borde vient d’être nommée garde du lit de la reine avec 12 000 francs de pension sur la cassette du roi ; on ignore quelles sont les fonctions de cette charge, qui n’a pas existé depuis Anne d’Autriche. » Le fils aîné de M. de Machault est nommé intendant des classes. […] Selon d’Argenson134, en 1751, il a dans ses écuries 4 000 chevaux, et l’on assure que sa seule maison ou personne « a coûté cette année 68 millions », près du quart du revenu public. […] Qu’on en juge par un seul exemple : pour secourir les Guéméné faillis, il leur achète moyennant 12 500 000 livres trois terres qu’ils viennent d’acheter 4 millions ; de plus, en échange de deux domaines en Bretagne qui rapportent 33 758 livres, il leur cède la principauté de Dombes rapportant près de 70 000 livres de rente137 Lorsqu’on lira plus tard le Livre Rouge, on y trouvera 700 000 livres de pensions pour la maison de Polignac, la plupart réversibles d’un membre à l’autre, et près de deux millions de bienfaits annuels à la maison de Noailles Le roi a oublié que toutes ses grâces sont meurtrières ; car « le courtisan qui obtient 6 000 livres de pension reçoit la taille de six villages138 ». […] Archives nationales, O1, 738 (Rapports faits au bureau général des dépenses de la maison du roi en mars 1780, par M.
Au fond de la cour était la maison, au toit aigu, au pignon tapissé de lierre. […] Sa maison était entourée, à certains jours, de gens venus de vingt lieues à la ronde. […] Il revint de bonne heure, trouva sa vieille maison, que personne n’avait voulu occuper, dans l’état où il l’avait laissée. […] Elle le voyait, s’imaginait être avec lui, l’entourant de soins, gouvernant sa maison, baisant le bas de sa robe. […] Or, dans sa pensée, ce linge était destiné à la maison qu’elle imaginait, à ce nid en commun où elle eût passé sa vie aux pieds de celui qu’elle adorait.
De retour à Auteuil, Mme de Boufflers installée avec sa belle-fille dans une jolie maison de plaisance y vécut des années agréablement, recevant chez elle en été la meilleure compagnie de Paris. […] Les transes, les tourments de l’intervalle, dans cette jolie maison, autrefois le rendez-vous de la meilleure compagnie et le séjour des plaisirs, nous les devinons. […] « Soumission d’elle et des gens de sa maison… » La comtesse Amélie a aussi son dossier favorable. […] Déchue et appauvrie peu à peu, elle avait été réduite à vendre sa jolie maison d’Auteuil à M. de Rayneval, le sous-secrétaire d’État et un moment ministre des affaires étrangères. […] Elle habitait un appartement au dernier étage, d’où elle voyait d’une vue à demi obscurcie par les pleurs et par les années la maison et les jardins qui lui avaient appartenu ; c’était sa consolation dernière.
La large zone que la maison capétienne avait ajoutée à l’étroite lisière du traité de Verdun fut bien l’acquisition personnelle de cette maison. […] L’Italie n’a tardé si longtemps à être une nation que parce que, parmi ses nombreuses maisons régnantes, aucune, avant notre siècle, ne se fit le centre de l’unité. […] La Hollande, qui s’est créée elle-même, par un acte d’héroïque résolution, a néanmoins contracté un mariage intime avec la maison d’Orange, et elle courrait de vrais dangers le jour où cette union serait compromise. […] Si la politique suivie de la maison capétienne est arrivée à grouper à peu près, sous le nom de France, les territoires de l’ancienne Gaule, ce n’est pas là un effet de la tendance qu’auraient eue ces pays à se rejoindre à leurs congénères. […] La maison de Savoie ne doit son titre royal qu’à la possession de la Sardaigne (1720).
Cette année commença par une révolution dans le service de la maison de la reine. […] être obligée de recevoir comme princes de la maison royale les fruits des infidélités du roi ! […] Il paraît résulter de ces lettres, que les enfants habitaient encore la maison de Paris ; que, cependant, l’aîné, âgé de quatre ans, qui amusait déjà ses parents, était fréquemment amené à Saint-Germain ou à Versailles, par madame Scarron ; qu’ainsi le roi avait habituellement occasion de la voir, et n’avait plus besoin, pour s’en donner le plaisir, d’aller en cachette à Paris, Madame Scarron avait donc une raison de moins de tenir sa maison de Paris fermée ; ce qui faisait qu’on la voyait un peu. […] C’est dans le même temps encore que madame de Montespan, d’accord avec madame de Richelieu, cherche à l’éloigner de la maison du roi en la mariant à un vieux duc, assez malhonnête homme et fort gueux 102. […] Elles firent suspendre la signature du contrat de vente jusqu’au 27 décembre ; mais en attendant madame Scarron s’était mise en possession de la maison et elle y faisait faire des réparations urgentes.
» Et après des embrassades des uns et des autres, on s’achemine chez Daudet, où l’on me donne la place du maître de la maison. […] Il nous dit l’aspect sévère, janséniste, de la maison paternelle, dans laquelle il commence à s’ennuyer fort à dix-sept ans. […] La maison de Daudet, ou plutôt de M. Allard, son beau-père, une grande maison blanche sans caractère, à laquelle sont accolés un tas de petits communs, de réserves, d’appentis de guingois, mis de niveau par deux ou trois marches d’escaliers montants ou descendants ; une maison combinée pour loger trois ou quatre ménages, avec des potées d’enfants. […] Car enfin ces paysages historiques sont tout aussi intéressants que ce qu’on appelle un monument historique : une église, un château, une maison.
Un personnage de Mme de Genlis, revenant à Paris après cinq ans d’absence, dit « qu’il a laissé les hommes uniquement occupés de jeu, de chasse, de leurs petites maisons, et qu’il les retrouve tous auteurs575 ». […] Ce mot fut répété, commenté, et fit bien du mal. » Les grands ont beau condescendre, « accueillir avec une égale et douce bonté tous ceux qui leur sont présentés » ; chez le duc de Penthièvre les nobles mangent avec le maître de la maison, les roturiers dînent chez son premier gentilhomme et ne viennent au salon que pour le café. […] Il semble même qu’il y ait un commencement d’incendie ; car les cheminées ronflent rudement, et une clarté rouge jaillit à travers les vitres. — « Non, disent les gens d’en haut, ils n’auraient garde de mettre le feu à la maison, ils y habitent comme nous. Ce sont là des feux de paille, tout au plus des feux de cheminée : mais, avec un seau d’eau froide, on les éteint ; et d’ailleurs ces petits accidents nettoient les cheminées, font tomber la vieille suie. » Prenez garde : dans les caves de la maison, sous les vastes et profondes voûtes qui la portent, il y a un magasin de poudre. […] XXX. « L’industrie augmente tous les jours ; à voir le luxe des particuliers, ce nombre prodigieux de maisons agréables bâties dans Paris et dans les provinces, cette quantité d’équipages, ces commodités, ces recherches qu’on appelle luxe, on croirait que l’opulence est vingt fois plus grande qu’autrefois.
Au reste, notre maison, si pleine de recoins obscurs, était très propre à entretenir de semblables penchants. […] Cette jeune fille servait à boire, dans la maison de sa tante, à ses cousins, jeunes débauchés amis de Goethe. […] Je ne suis ni demoiselle ni belle, et je n’ai besoin de personne pour me conduire à la maison. […] En s’approchant de la maison il chante en s’accompagnant d’une mandoline quelques couplets grivois sur les filles qui se laissent séduire. […] Le soldat tombe frappé à mort sur le seuil de la maison par l’épée de Faust.
C’est le décor et presque le mobilier de la maison. […] La maison encore sens dessus dessous du déménagement du ménage Catulle Mendès. […] Nous regardons cette misérable maison ambitieuse de bourgeois de l’Empire, cette maison de plâtre, plaquée de fenêtres d’occasion, avec son fronton de temple grec, grignoté par la pluie. […] Et malgré tout, nous sommes encore heureux de la voir debout, cette maison ! […] Les maisons de ce temps durent si peu, gardent si peu longtemps la mémoire de ceux qui y ont vécu !
Ce qui est certain, c’est que l’événement décisif de sa vie fut son entrée, son initiation à la maison de Condé. […] Cette maison de Condé était une singulière maison, et le descendant d’un vieux ligueur (car un des ancêtres de La Bruyère avait, dit-on, marqué dans la Ligue) dut sourire en lui-même plus d’une fois de penser qu’il lui était ainsi donné d’observer de près, et en naturaliste, une branche si bizarre et si extravagante de la maison de Bourbon. […] Dans une autre maison princière, Chaulieu, tout poète qu’il était, prenait en main les affaires des Vendôme, et il n’y oubliait pas les siennes. […] il avait devant lui la matière la plus riche pour l’observation, et il venait d’acquérir dans la maison de Condé, en s’y abritant, ce que d’autres y auraient perdu, l’indépendance. […] Si cependant, dans ce célèbre morceau du pâtre enrichi qui achète pour l’embellir la maison de ses maîtres, La Bruyère a songé à Gourville embellissant la capitainerie de Saint-Maur, il a un peu surchargé la description en vue du dramatique.
Le docteur Blanche contait, ce soir, que la maison qu’il occupait à Passy, et qui est l’ancienne maison de la princesse de Lamballe, avait été mise en vente, vers 1850, à la suite de mauvaises affaires, par un banquier qui en avait refusé 400 000 francs aux Delessert. […] Des gens qui déménagent, des maisons où l’on prend des gardiens pour la nuit. […] Chapier c’était le jardinier, le garde, l’organisateur de la tendue, le domestique mâle à tout faire de la maison pour un gage de 300 francs. […] Étrange maison, où se succèdent des peintres, où l’hospitalité est donnée à des montreurs d’ours, où le préfet vient déjeuner, où les gens d’alentour se rendent à la pharmacie : maison faisant l’étonnement des Berrichons de la localité. […] Et dans ce vagabondage, en cette maison d’art, il avait été pris du désir d’en faire autant, que les jeunes sculpteurs qu’il voyait travailler.
VIII À la tête d’une maison de commerce il faut un homme d’affaires. […] On savait dans chaque maison pour quelle cause on écrivait. […] Aujourd’hui, ils sont trente et plus par maison qui, à jour fixe, envoient par la poste leur conte ou leur chronique. […] — Pas tant que cela, confrères, puisque en fin je reconnais que la maison durera bien toujours autant que nous.
Toutes les grandes dames de Paris, tous les poètes, tous les orateurs, tous les étrangers, tous les journalistes sollicitaient ; leurs noms passaient au crible d’un scrutin épuratoire des amis de la maison avant d’être admis. […] L’ornement de sa maison était sa fille Delphine, poète comme l’inspiration, belle comme l’enthousiasme. […] La physionomie charmante de la maîtresse de la maison était fatiguée et attristée sous un sourire forcé ; toute son amitié souffrait en elle. […] Négligées des hommes affairés, ces femmes vivent généralement à l’ombre comme les odalisques d’Orient ; il faut les découvrir soit dans les églises, soit aux fenêtres hautes de leurs maisons noires, semblables à des monastères espagnols. […] Un étranger, remarquable par sa naissance, son opulence et sa mélancolique beauté, le prince italien Pignatelli, jouissait d’une plus intime familiarité dans la maison et passait à tort pour inspirer la passion qu’il ressentait en silence.
Il n’est pas jusqu’à l’architecture des maisons qui n’y soit de fantaisie. […] Aussi quelle agitation dans cette maison, désormais divisée en deux camps ! […] Tout le monde est ému et presque hors de soi ; vous diriez l’agitation d’une maison où s’est introduite une bête dangereuse. […] Montrer les ravages de la manie du bel esprit dans une honnête maison, voilà la pensée de la pièce. […] Arlequin dévaliseur de maisons.
Des familles puissantes, telles que les Visconti, les Scala, les Borgia, la maison d’Este, régnaient passagèrement sur ces diverses contrées. […] Laurent, que la faiblesse et l’infirmité de son père avaient mêlé au gouvernement, fut accompagné au Palais-Vieux, siège du pouvoir de la république, par les nombreux amis de sa maison. […] Le plus jeune d’entre eux, semblable à Brutus, fut chassé de la maison de son père, où il avait cherché asile. […] Rien ne manquait à cette maison pour changer cet empire volontaire en sceptre. […] Le principal ennemi des Médicis était François Pazzi, un des chefs de cette illustre maison.
D’un autre côté, le manque total de goût pour les arts et pour ce qui contribue à l’élégance de la vie matérielle, donne à la maison de celui qui ne manque de rien un aspect de dénûment. […] La maison de Joseph ressembla beaucoup sans doute à ces pauvres boutiques, éclairées par la porte, servant à la fois d’établi, de cuisine, de chambre à coucher, ayant pour ameublement une natte, quelques coussins à terre, un ou deux vases d’argile et un coffre peint. […] Les maisons, à ce qu’il semble, ne différaient pas beaucoup de ces cubes de pierre, sans élégance extérieure ni intérieure, qui couvrent aujourd’hui les parties les plus riches du Liban, et qui, mêlés aux vignes et aux figuiers, ne laissent pas d’être fort agréables. […] L’horizon de la ville est étroit, mais si l’on monte quelque peu et que l’on atteigne le plateau fouetté d’une brise perpétuelle qui domine les plus hautes maisons, la perspective est splendide. […] Quant à la forme des maisons, elle est, en Syrie, si simple et si impérieusement commandée par le climat qu’elle n’a jamais dû changer.
Saint-René Taillandier, s’ils ne sont pas gens de même doctrine, sont gens de même maison. […] Il écrit comme on écrit dans cette maison-là, avec la gravité pesante, grise et uniforme qui n’y distingue personne. […] Saint-René Taillandier est déjà un des anciens de la maison et de la casaque. […] Il n’avait rien de ce qui avait brouillé les fondateurs de la maison avec un homme qui traitait ses écrivains comme un allumeur de quinquets attaqué d’Ophtalmie traite ses becs de gaz, dont il hait et diminue la clarté. […] Saint-René Taillandier n’est pas le plus mauvais écrivain du groupe littéraire dont il fait partie, de ce groupe obscur, sans couleur, sans sonorité, de peu de nerf, qui s’en va laissant sa critique sur les écrits contemporains et qu’on pourrait appeler très bien « les colimaçons de la littérature », car ils portent aussi leur maison sur le dos et ils la traînent partout, comme les écrivains de la Revue des Deux-Mondes, qui ne sont jamais nulle part que des écrivains de la Revue des Deux-Mondes !
Sa marraine, Mlle de Bayard, descendante du héros de ce nom, obtint de ses parents sa rentrée dans la maison paternelle. […] Le payement de la voiture acheva d’épuiser sa bourse, et il entra dans la maison sans savoir comment il en sortirait le lendemain. […] La vieille maison ne renfermait que sa mémoire. […] Mangez, mangez » ; et elle lui donna le déjeuner de la maison, qu’elle avait apprêté. […] Une teinte sombre se répand sur les cœurs, les maisons, le ciel et la terre de l’île.
« Le prêt d’un million, qui semblait une chose si naturelle, fut durement refusé, et, le lundi matin, les bureaux de la maison de banque ne s’ouvrirent point aux payements. « Madame Récamier ne se dissimula pas que la malveillance et le ressentiment personnel de l’Empereur à son égard avaient contribué au refus du secours qui aurait sauvé la maison de son mari. […] « Le retentissement de cette catastrophe fut immense : un grand nombre de maisons secondaires furent entraînées dans la chute de la puissante maison à laquelle leurs opérations étaient liées. […] Madame Récamier habita à Rome la maison de Canova, le grand statuaire de ces deux siècles. […] À la ville elle habitait une maison qui lui appartenait, rue d’Anjou, et qui représentait sa dot.
Valerio, masqué, sort de la maison de Pantalon avec Aurelia ; il lui dit que son carrosse est tout prêt, sur la lisière du bois voisin, Ottavio les surprend, met l’épée à la main, s’écrie qu’il est blessé. […] Diamantine n’est pas trop de cet avis ; aussi son mari craint-il qu’elle ne rentre quand il sera sorti, et, pour être sûr de son fait, il l’oblige à laisser la double clef de la maison qu’elle a dans sa poche. […] Il s’empare d’une des clefs de la maison qui sont sur la table, met à la place celle de sa chambre, et sort pour un instant. […] Mais si nous trouvons un bon marchand, n’eût-il pour toutes armes qu’un couteau sans pointe, conduisez-le en prison sans miséricorde. » Dans une autre comédie, il y a une scène où il veut vendre sa maison. […] Arlequin, qui est le valet de la maison, lui donne un fauteuil ; après quoi, il va quérir plusieurs instruments de chirurgie.
Que de fois j’avais feuilleté les deux volumes de La Maison d’un artiste ! […] Ce jour-là, on le trouvait non au « Grenier », mais dans son cabinet de travail, situé au premier étage de la maison. […] Elle le fut et elle rentra en possession de la maison du boulevard Montmorency où elle eut son origine dans les réunions du « Grenier ». […] A la maison attenait un jardin où Mirbeau cultivait des fleurs rares. […] C’était le nom que portait sa maison sylvestre.
Sous le couvert de Saint-Alban, c’est M. de Meilhan qui nous livre directement ici ses impressions personnelles ; Il y avait à Paris cinq ou six maisons où circulait tout ce qui composait la haute société, et l’opinion publique n’était que leur écho. […] Sa maison rassemblait tout ce qu’il y avait de plus distingué dans les diverses classes de la société. […] Necker était l’objet du culte de la maîtresse de la maison, qui chérissait en lui les moyens de conserver un grand ascendant dans le monde et une influence dans les affaires. […] Les jeunes gens recevaient dans cette maison les principes d’opposition à l’autorité, qu’ils répandaient dans d’autres sociétés, et qui devinrent la règle de leur conduite. […] C’est une vaste maison ouverte à l’amitié ; dont une seule pièce reste fermée.
Il tolère donc cette femme dans sa maison ; mais elle est morte pour lui. […] Cependant Claude s’est ruiné dans les recherches de son canon philosophal, et il a mis sa maison en vente. […] Les digressions ne cessent pas ; on passe des thèses, dans la maison de Claude, comme à la Sorbonne. […] Quelle joie ce serait d’avoir sa fille à elle et chez elle, de faire rentrer dans sa maison, comme dans un nid, l’enfant exilé ! […] Elle l’a filé depuis le matin ; elle l’a vu de loin, sortir d’une maison de Rueil, avec un enfant.
Je vais en faire fondre une seconde épreuve, par laquelle je remplacerai le Louis XV de mon balcon, et signerai de son effigie dans l’avenir, la maison où il est mort. […] Ainsi aujourd’hui, ayant sous les yeux une image de Toyokouni, représentant le bureau d’une Maison Verte, d’une maison de prostitution, et me faisant donner une explication japonaise de tous les objets, grands ou petits, garnissant ce bureau, j’avais la conviction que j’apporterais au lecteur, avec ma description, une sensation du rendu de l’endroit, tout aussi photographique, que la donnerait une description d’après nature de Loti. […] Arrive Ajalbert, invité à dîner avant son départ pour l’Auvergne, où il va fabriquer le bouquin commandé par la maison Dentu, et tâcher de faire une pièce. […] Aujourd’hui a paru Outamaro, le peintre des Maisons vertes. […] » C’est la même parole que celle de Léon Daudet, lors de l’invasion de la maison de Champrosay disant : « Puis-je me réveiller maintenant ?
Elle était régulièrement tracée, avec des trottoirs de chaque côté, mais il n’y avait pas de maisons, ou fort peu. […] Il était donc comme de la maison, et, quand il venait à Montrouge, il y passait quelquefois deux ou trois jours. […] Mais je connaissais les rares maisons, et ce monsieur n’était certainement pas de nos voisins. […] Nous n’étions plus très loin de la maison. […] Elles avaient quitté la maison de la route de Châtillon.
C’est ainsi que, de nos jours, quand le retour de l’ancienne maison de France imposa l’obligation de renier, de détester tout le passé, quand ce n’était pas assez de le mettre en oubli, qu’il fallait en avoir horreur, les romans de Walter Scott, où étaient peintes des mœurs inconnues, acquirent en France une vogue inouïe et contribuèrent au grand changement qui s’opéra alors dans les idées et dans la littérature. […] Le marquis d’Urfé, né à Marseille, était un homme de qualité, d’origine allemande, dont la famille habitait le Forez : il était allié de la maison de Savoie, et vivait à la cour de Turin où il était bien venu. […] Les dernières amours de Henri IV, à cinquante-six ans, sa malheureuse passion pour Charlotte de Montmorency, qu’il avait mariée au prince de Condé, les jalousies de Marie de Médicis, les intrigues de sa cour contre les maîtresses du roi, le souvenir d’une guerre qu’on avait vue prête à s’allumer contre la maison d’Autriche pour ravoir la princesse de Condé, que son mari avait conduite à Bruxelles, dans la vue de la soustraire aux poursuites du roi, tout cela avait inspiré à toutes les âmes délicates un profond dégoût pour cette scandaleuse dissolution, dont la cour et la capitale offraient le spectacle, et les avait disposées à favorablement accueillir la continuation de L’Astrée. […] C’est là ce que nous avons vu en France quand la maison de Bourbon est rentrée en France.
Elle parle avec amour des bêtes, de son cheval qui lui écrase les pieds, et auquel elle ne peut s’empêcher de porter tous les jours des morceaux de sucre, des chats qu’elle adore, des chiens, dont son hôtel est une maison de refuge. […] La Maison réglée est tout bonnement le livre d’un maître d’hôtel ; mais d’un maître d’hôtel qui n’est pas le premier venu. […] C’est dans cette boutique de limonadier, qu’Audiger écrit La Maison réglée, et nous donne la constitution de la Maison d’un grand seigneur, en nous initiant au bon marché invraisemblable de la vie à Paris, en ces premières années du xviiie siècle. […] En sorte que cette maison, montée sur le pied de trente-six officiers et domestiques, et où il y a trente chevaux à l’écurie, ne coûte, en l’an 1700, que la somme de trente-huit mille neuf cent soixante-quinze francs. […] Audiger établit aussi, « sur un pied honnête » le budget d’une maison « de moindre conséquence », d’une maison d’homme de qualité, où il y a un Valet de Chambre, une Femme de charge, un Cuisinier, un Cocher, deux Laquais, et à l’écurie deux Chevaux pour le petit carrosse-coupé, dont il donne le prix d’achat à cinq cents francs, ainsi que des deux moyens chevaux, à deux mains, valant de six cents à sept cents francs.
Le malheureux bonnet sera resté attaché à quelque gouttière de la maison. […] pas une main ne lui est tendue, pas une maison hospitalière ne lui est ouverte ! […] Enfant, elle avait eu deux aventures dans cette maison. […] Jardin et soleil, fleurs et maison pour deux cents francs, difficile problème ! […] Quelle belle maison ils ont bâtie en pleine Espagne à cette fille charmante !
Dans sa satire, il décrit leurs usages, leurs mœurs, leur conversation ; il indique le quartier, les rues, les maisons qu’elles habitent, leur rang, leur qualité. […] Pour soutenir ce système, qui calomnie Molière et la maison Rambouillet tout ensemble, on a besoin de persuader que la pièce a été faite à Paris, pour Paris, et non en province, pour la province. […] La maison de Rambouillet ne pouvait être atteinte de ce ridicule-là. […] Il n’avait pas plus en vue la maison de Rambouillet que d’autres, mais il ne l’avait pas moins ; il ne l’attaquait pas nommément, mais il ne l’exceptait pas de ses attaques. […] Quelle précaution pouvait plus sûrement empêcher l’application de la pièce à la maison de Rambouillet, que la pièce elle-même, et avoir un autre effet que celui de la blesser ?
Hors de là, dans le monde, quand il y allait par rencontre ; à Bâville, quand il y passait quelques jours ; à la maison professe des Jésuites rue Saint-Antoine où il vivait, c’était un homme « d’un esprit charmant et d’une facilité fort aimable », d’une rare bonté et d’un parfait agrément dans le commerce ; très gai, et se plaisant avant tout à une amitié sans contrainte. […] Après avoir prêché avec éclat dans diverses villes de province, et y avoir achevé son apprentissage de la parole publique, Bourdaloue revint à Paris en 1669, et y parut dans l’église de la maison professe des Jésuites, où la foule venait l’entendre : il y débuta en orateur consommé. […] Nous nous trompions dans la pensée qu’il ne jouerait bien que dans son tripot ; il passe infiniment tout ce que nous avons ouï. » Son tripot, c’est-à-dire la maison professe. […] Bourdaloue n’a prononcé dans sa vie que deux oraisons funèbres ; il estimait que la chaire est peu faite pour ces éloges profanes ; les deux fois qu’il dérogea à ses habitudes, ce fut par devoir et par nécessité, et toujours en faveur de la maison de Condé. […] Il ne considéra son sujet qu’à un point de vue chrétien, et ne loua dans l’ancien fauteur de tant de troubles civils que le converti du calvinisme et celui qui avait replacé sa maison et sa race dans le giron de l’Église.
Dans La Maison d’un artiste au dix-neuvième siècle, j’écris l’histoire de l’art industriel de l’Occident et de l’Orient, et l’on ne se doute pas, à côté de moi, que je prends la direction d’un des grands mouvements du goût d’aujourd’hui et de demain. […] Ces jours-ci est morte, une semaine après son mari, Mme X… La maison X…, sans un capital bien connu, était une maison à chevaux, à voitures, à nombreux domestiques. […] Nous étions à quatre heures, à Croisset, dans cette triste maison, où je ne me suis pas senti le courage de dîner. […] Puis au milieu de la conversation brisée, et sans suite, elle nous a raconté une visite, qu’elle avait faite dernièrement, pour forcer Flaubert à marcher, une visite à une amie, demeurant de l’autre côté de la Seine, et qui avait, ce jour-là, son dernier-né, posé sur la table du salon, dans une charmante bercelonnette rose : visite qui faisait répéter à Flaubert, tout le long du retour : « Un petit être comme celui-ci dans une maison, il n’y a que cela au monde ! […] * * * — Dans cette vie de succulence, qui est, en cette maison, le dernier mot de la cuisine provinciale, et peut-être son chant du cygne, il me vient un doux hébétement, qui me rend incapable d’écrire une ligne.
Dans les intérêts du gouvernement étaient les femmes de la maison de la reine, et les sept nièces du cardinal, qu’il avait fait venir d’Italie en 1647 : cinq du nom de Mancini ; deux du nom de Martinozzi. […] L’esprit de révolte était héréditaire dans la maison de Condé. […] La maison de la comtesse de Soissons, devenue bientôt célèbre par ses intrigues galantes, réunit les autres nièces du cardinal et fut ouverte à tous les grands. […] La reine-mère trouvait bon que le jeune roi fréquentât la maison de la comtesse de Soissons, sachant bien que Marie Mancini, la plus jeune des trois sœurs, attirait son attention, mais persuadée qu’il n’aurait jamais la pensée d’épouser cette étrangère, et que sa société serait pour lui un amusement sans autre conséquence possible que le déshonneur d’une bourgeoise italienne.
Il les raya et mit 2 000 écus. » Il est évident que ce certain homme c’était le roi, et que celle des amies de madame Scarron, chez qui se trouvait ce certain homme, c’était madame de Montespan ; et que les absences que le certain homme souffrait impatiemment, celaient celles de madame Scarron quand elle retournait dans la maison de Paris94. […] Madame de Coulanges et deux ou trois amies sont allées voir le dégel (madame Scarron) dans sa grande maison ; on ne voit rien de plus. […] Sous prétexte d’aller voir ses enfants dans la maison de Vaugirard, il allait souvent voir madame Scarron, qui alors le renvoyait désespéré et non rebuté ; comme depuis elle le renvoyait affligé et non désespéré. […] Saint-Simon remarque, à cette occasion, que ces enfants, qui, dit-il, furent tirés du profond non-étre des doubles adultérins, furent enrichis de tous les droits des légitimes dans la société, décorés du surnom de la maison régnante, et de noms de provinces que les princes du sang même ne portaient pas97.
De ce jour elle régna, servante et reine, dans l’intérieur de la maison de Goethe. […] L’union de Goethe et de la belle jeune fille qu’il avait installée reine subalterne de sa maison fut heureuse. […] Madame Goethe mourut avant lui, et il ne parut la regretter que comme un maître regrette une fidèle servante, colonne de sa maison. […] Alors les biens affluent autour de lui, ses magasins se remplissent de dons précieux ; ses domaines s’élargissent, sa maison s’agrandit, et, dans cette maison, règne la femme sage, la mère des enfants. […] Le silence règne sur la place et dans les rues, les habitants de la maison se rassemblent autour de la lumière, et la porte de la ville roule sur ses gonds.
Nous nous embrassons dans le jardin de notre maison, au clair de lune d’une année nouvelle. […] … J’ai été dîner chez lui… Je me suis assise sur la chaise où avait passé Mme ***… Du reste, je lui ai dit chez lui : « Mais votre maison est une maison de coquines, un mauvais lieu, et j’y suis venue pour vous… » Oh ! […] Du côté de nos voisins de droite, jour et nuit, les piaffements d’un cheval, traversant toute notre maison et faisant comme le bruit d’un tonnerre souterrain ; du côté de nos voisins de gauche, depuis sept heures du matin jusqu’à neuf heures du soir, la criaillerie pénétrante, hurlante, torturante, de trois petites filles nous chassant de notre salon, de notre jardin, de tout le frais de notre maison. […] » * * * — Quelqu’un disait à un Breton, qui était en train de se faire bâtir une maison en grès, la pierre ordinaire des maisons bretonnes : — Pourquoi ne faites-vous pas construire en brique, c’est plus joli ! […] Nous le trouvons dans une grande maison, au milieu du désordre d’un déménagement.
Bâti sur la pente de la colline qui conduit à Belley, il est la première maison du faubourg. […] La discipline volontaire et toute paternelle de la maison, un autre régime firent de moi un autre enfant. […] J’en ai conservé quelques strophes incomplètes que j’avais données à mes sœurs en revenant à la maison aux vacances, et que j’ai retrouvées, il n’y a pas longtemps, en feuilletant les modèles d’écriture et de dessin livrés aux rats dans un cabinet noir de notre maison paternelle. […] Esclaves dans nos maisons, ils multiplient leurs accords : il y a sans doute quelque harmonie cachée dans le malheur, car tous les infortunés sont enclins au chant. […] J’ai trouvé l’autre jour cette inscription au crayon, et signée seulement d’une initiale, sur la vieille porte vermoulue de ma maison de village, à Milly.
Une seule maison, haute et isolée du reste du hameau par une cour, un jardin potager, une longue charmille taillée en muraille domine le village. Cette maison, moitié seigneuriale, moitié bourgeoise, ressemble au donjon d’un vieux manoir féodal dont le temps a emporté les deux ailes, et qui est resté debout comme un vestige et comme un asile de l’antique famille dont elle abrite encore les débris. […] Son frère eut en partage la terre et l’habitation principale de la maison ; sa sœur, aujourd’hui veuve, fut mariée à un gentilhomme de Montauban. […] La mort de cette mère, le mariage de cette charmante sœur, l’éducation de son frère achevée, le partage des biens de la maison, dans lequel il ne se réservera que Saint-Lupicin, livrèrent ce jeune sage prématuré à la solitude et à lui-même. […] Les décombres d’Athènes, où il ne restait pas pierre sur pierre, blanchissaient et poudroyaient au bas dans la plaine comme une carrière abandonnée ; nous étions dans la maison des divinités d’Athènes.
J’y montais moi-même à cheval à cette heure, et je galopais sur la roule solitaire de la maison isolée, qu’avait habitée longtemps lord Byron. […] J’abandonnai les villages, les maisons, les champs cultivés et je m’égarai pendant trois heures dans les ravins pierreux, dans le lit sec des torrents, puis j’en sortis pour monter encore. […] Je voyais les grandes ombres noires des châtaigniers velouter un peu le rocher, derrière la maison ; j’y montai pour jouir de deux bienfaits inespérés de la saison : de l’eau et du frais. […] Elle ne me voyait pas, caché à demi que j’étais par l’angle du rocher sur lequel était bâtie la maison. […] La maison se composait de mon mari, de moi, d’Hyeronimo, qui grandissait pour nous remplacer, d’Antonio, mon beau-frère, sain et valide alors, qui avait épousé ma sœur, mère de Fior d’Aliza.
Elle le trompe, de son consentement, pour les besoins de la caisse, avec un certain Cantenac, habitué de hautes maisons de banque, qui lui prédit les cours de la Bourse. […] Le premier acte nous introduit dans la maison de M. […] Que m’importe que la maison brûle, si celle qui l’habite, à l’abri des flammes, est assurée contre l’incendie ? Il nous reste à vous présenter André Lagarde, qui vient d’entrer, avec sa jeune sœur, dans la maison de M. […] Nous sommes, non plus dans la maison de M.
Il tenait, dans la rue de Lille, en face de l’hôtel de la Légion d’honneur, une des maisons les plus intéressantes de Paris. […] Sa présence chez sa mère et le mystère qui l’entourait donnaient à la maison de la marquise de Raigecourt la grâce d’un secret deviné, mais jamais révélé. […] Le jeune et spirituel Cazalès, fils du célèbre orateur rival de Mirabeau, venait assidûment dans cette maison. […] Je crois que cela est devenu une maison hospitalière dépendant du château, asile ombragé et verdoyant dans les grands peupliers de la prairie. […] Il trouva en Suisse, dans la maison de Coppet, l’amitié la plus tendre, la religion la plus tolérante et toutes les consolations que les mêmes déceptions donnent aux illusions également trompées.
Mon père, comme je l’ai déjà dit, était un grand serviteur et un zélé partisan de la maison Médicis. […] Ainsi regardez-vous dans ma maison comme dans la sienne.” […] Sa maison était remplie de belles études faites par son père, et de plusieurs livres de dessins d’après l’antique, que nous y copiions. […] Santi venait de mourir, laissant son atelier à son fils ; son premier ouvrier, nommé Lucagnolo, gouvernait la maison. […] Ces gens le crurent, et, après beaucoup d’efforts, firent rentrer cet animal dans la maison.
Depuis ce jour et pendant un long été, les deux maisons n’en faisaient qu’une. […] Sa mère prêtait avec plus de complaisance sa maison, ses jardins, ses bois, à toutes nos licences d’enfants. […] Un moment après, l’habit noir reparut sur le seuil de la maison, et referma la porte. […] Elle supplia mon ami de me présenter dans sa maison. […] Cette maison m’accueillit avec bonté.
C’est un peu une maison riante et lumineuse, telle qu’on s’imagine la maison d’un Fragonard. […] Il demeure au second dans une maison qui n’a que deux étages. […] La petite maison seule a les rires et les joies de l’aisance. […] Toute la maison avait été réquisitionnée. […] C’est l’habitude de la maison.
VII La maison natale de M. […] Hinzelin, au sortir de la gare de Vouziers, a traversé la place de l’Hôtel-de-Ville, pour trouver au bout d’une rue, modestement bâtie, la maison où naquit, le 21 août 1828, le jeune Hippolyte. […] Le jeune parçon resta jusqu’à sa onzième année dans la maison paternelle ; son père lui enseignait les premiers éléments du latin, et un oncle lui apprenait l’anglais. […] Presque Lorrains, presque Champenois, exactement du Rethelois, nous l’avons dit, et l’un des aïeux de Colbert fut un des bons artisans qui construisirent à trois pas de la maison natale de Taine l’église de Vouziers.
Gregh, Fernand (1873-1960) [Bibliographie] La Maison de l’enfance (1896). — La Beauté de vivre (1900). […] Maurice Le Blond Pourquoi chérissons-nous cette Maison de l’enfance, et pourquoi des esprits aussi divers que M. […] Fernand Gregh rassembla ses vers, les uns épars dans des revues, les autres épars en cartons, et nous offrit cette Maison de l’enfance d’un ton à la fois juvénile et grave, et qui, en révélant chez son auteur une grande habileté, donnait beaucoup d’espoir.
Roussel, sous prétexte d’une maison à vendre, attire chez lui M. de Trélan. […] M. de Trélan fait semblant de ne pas comprendre ; il se boutonne, il se renferme, il rentra dans la maison à vendre que l’on discutait tout à l’heure. […] Rentrons maintenant dans la maison de M. […] Si Roussel a spolié, s’il a volé, si le déshonneur est entré dans sa maison, ce n’est pas la ruine qui l’en fera déloger. […] Au second acte, nous sommes à Berlin, dans la maison d’exil du marquis.
Edmond Pilon pour ses premiers vers (la Maison d’Exil) et M. […] La Maison de l’Enfance, la Beauté de Vivre, les Clartés Humaines, l’Or des Minutes, réalisent heureusement le noble programme de l’auteur. […] Et n’as-tu pas, le soir, toute la paix possible Dans ta vieille maison ? […] Dans la Maison du Poète et les Isolements, le métal des vers sonne avec une ampleur de vibration dont nous étions déshabitués depuis longtemps. […] Là, contre la maison, s’allonge le soleil.
Laurent s’attacha à cet enfant, lui ouvrit sa maison, le reçut à sa table avec ses propres enfants. […] À peine rapatrié, le conclave le rappela à Rome ; il y fut nommé pape, à trente-sept ans, sous le nom de Léon X, qu’il immortalisa par les mêmes faveurs qui avaient valu à sa maison le sceptre moral de la Toscane. […] Il lui assigna une entrevue chez lui, dans une maison peu éloignée du palais, et fit préparer un appartement pour les deux amants. […] Ils s’arrêtèrent à ce dernier parti comme au plus sûr, franchirent la maison, qui ne renfermait plus qu’un cadavre, sautèrent à cheval et coururent vers Bologne. […] Le gouvernement doux et fraternel de cette maison déclina, comme toutes les choses humaines, et finit par devenir un fief impérial de la maison d’Autriche, une espèce de noviciat du trône impérial, où les héritiers présomptifs de l’empire s’exerçaient à régner.
] Avocat, Historiographe de la Maison de Bourbon, Bibliothécaire de M. le Prince de Condé, de l’Académie des Inscriptions, de celle de Dijon & d’Auxerre, né en 17.. […] Son Abrégé chronologique de l’Histoire d’Espagne, l’Histoire de la Maison de Montmorency, de la Maison de Bourbon, celle du Grand Condé, lui ont acquis l’estime du Public, par la sagesse avec laquelle il a traité ces différens sujets.
Lassay, qui n’était pas de si bonne maison, l’épousa et en eut un fils unique ; puis la perdit et en pensa perdre l’esprit. […] Le contrat qu’on a est à la date du 18 avril 1662, « fait et passé en la maison du sieur Tistonnet, maître apothicaire rue Saint-Honoré » ; le tout dressé en bonnes formes entre les deux parties contractantes, et en invoquant la juridiction du Parlement comme cela eût pu se pratiquer entre deux familles de bourgeois de Paris45. […] Le Tellier, accompagné d’un officier et de trente gardes, se rendit aussitôt à la maison où il savait qu’était Mlle Marianne : il la trouva à table chez un de ses oncles où se faisait le festin de noces, avec sa famille, et le duc de Lorraine à son côté : Je crois, dit Lassay, que la surprise fut grande de voir arriver M. […] Dans la visite qu’il fait à une charmante villa à Bagnaia près Viterbe, il est évident, à la manière dont il y est accueilli et dont il en parle, qu’il s’y considérait volontiers en passant comme le maître de la maison. […] Lassay avait du goût pour les jardins et pour les bâtiments, comme il le prouva plus tard en accommodant l’hôtel Lassay, comme il l’avait déjà montré en petit dans sa jolie maison de retraite près des Incurables ; il avait le goût simple et uni, et avec peu il obtenait d’heureux effets : Je vous demande encore, disait-il à la maîtresse de cette villa de Bagnaia, de faire abattre, à hauteur d’appui, la muraille qui est devant vos fenêtres, car cette muraille vous donne une vue effroyable et vous en cache une fort belle ; et, si on prétend qu’elle est nécessaire pour votre maison, il n’y a qu’à faire un petit fossé derrière.
Mlle *** l’a renvoyé à Mlle *** avec cette lettre : « Ma chère camarade, « Ce Diaz est vraiment trop peu gazé pour l’ornement de ma petite maison. […] Après dîner, la Landelle, le romancier de bâbord et de tribord, beugle des chants de marin ; Venet, en chapeau de paille et en cravate printanière, fredonne des airs de Colin et de Collinette ; Mlle R… chante un grand morceau d’opéra, pendant que le maître de la maison, en un coin du logis, est en conférence avec des messieurs étranges, au sujet de quelque affaire extravagante, comme le monopole des sangsues du Maroc… Et l’on monte, en revenant, sur les chevaux de bois des Champs-Élysées. […] Puis, Mme Leroy couchée, il quitte l’Hymalaya de l’esthétique, descend à des sujets plus humains, et nous donne les détails d’une enquête faite par un médecin de ses amis qui, depuis vingt ans, interroge maison par maison les quartiers de la basse prostitution, — enquête qui paraîtra prochainement en un gros et curieux volume. […] Dans cette maison où il n’y a pas de prostituées au-dessous de 60 ans, et où ces femmes ont de vieux béguins de linge maternels, — on débite de l’amour depuis 50 jusqu’à 10 centimes aux vieux pervertis et aux tout petits jeunes gens timides du peuple. […] Cette fille me racontait, cette nuit, que, lorsqu’elle avait tenté de se noyer, elle avait passé la nuit, toute la nuit, jusqu’à quatre heures du matin, à se promener au bord de la Gironde avec la tentation de rentrer à la maison, mais empêchée par la crainte d’une moquerie.
dit-il : un domaine rustique d’une étendue aussi bornée que mes désirs, une source d’eau vive auprès de la maison, un toit ombragé par un petit bocage. […] « Vantez-vous, lui dit-il dans ce billet, d’un grand crédit sur moi comme si vous étiez de ma maison ; vous en avez bien le droit, car il n’a pas dépendu de moi que cela ne se réalisât ; c’est la délicatesse seule de votre santé qui y a mis obstacle. […] Sa maison de Rome, son petit domaine de la Sabine, sa villa de Tibur devinrent des biens de la famille impériale. […] L’historien romain Suétone raconte que, de son temps, c’est-à-dire sous l’empereur Trajan, on montrait encore avec vénération, près du petit bois de chênes verts de Tibur (Tivoli), la petite maison de plaisance qu’Horace avait habitée. Sa maison d’Ustica dans la Sabine, sa chère fontaine de Blandusie, près de la petite villa napolitaine de Venouse, le lieu de sa naissance, aujourd’hui Palazzo, restèrent éternellement l’objet du même pèlerinage et du même culte de la mémoire.
Un Japonais dans une « Maison Verte » en train de fumer. […] Elle était dans une maison où il y avait dix précieuses assiettes, et elle eut le malheur d’en casser une. […] Et cette maison qu’ils doivent composer, est une « Maison Verte ». […] Maison de thé où hommes et femmes prennent du thé, fument, se reposent sur le banc intérieur de la maison d’où par une grande baie on aperçoit le Fouzi-yama. […] Maison rustique dans une île.
Vous allez à la maison ? […] Oui, c’est la misère… Les petits crient à la maison ; tu sais bien ça. […] Je suis habitué à la maison. […] Place d’honneur dans les maisons de paysan. […] Maison des paysans russes.
Dès que j’eus donné les arrhes, je retournai à la maison des théatins et au château de Sabatar pour me préparer au voyage. […] Il avait été fiancé durant sa jeunesse à une fille des premières maisons de Géorgie. […] Elle a quinze mille maisons, au dire des gens, car je ne les ai pas comptées. […] On l’appelle la Maison d’or, parce que l’or y reluit partout. […] D’autres me proposaient Mirza-Thaer, contrôleur général de la maison du roi.
La politique du cardinal de Richelieu (l’abaissement de la maison d’Autriche) n’avait plus le sens qu’elle avait eu pendant tant d’années. […] Trente millions d’Italiens dans la seule main d’une maison de Savoie, quatre-vingts millions d’Allemands sous le seul sceptre de la maison de Lorraine, je défie les ennemis les plus acharnés de la France de construire contre nous de plus redoutables machines de guerre. […] Le duc de Choiseul avait donc penché vers l’alliance autrichienne ; il avait fait plus, il avait prémédité et accompli une union plus intime entre la maison de Lorraine et la maison de Bourbon par le mariage du Dauphin, depuis Louis XVI, avec une fille de l’impératrice Marie-Thérèse, mariage conseillé alors par une grande politique, quoique tranché depuis par la hache d’une révolution. […] Où était l’intérêt de M. de Talleyrand au meurtre d’un prince de la maison de Bourbon, contre laquelle il n’avait ni ressentiment ni haine ? […] Un mariage de Ferdinand, héritier de la couronne d’Espagne, avec une princesse française de la maison de l’empereur, devait compléter et cimenter cette seconde alliance de famille.
Nicolas Boileau est Parisien : il est né le 1er novembre 1636, dans une maison de la cour du Palais, en face de la Sainte-Chapelle : une de ces vieilles maisons ayant pignon sur rue, comme on en voit dans les estampes du temps, haute et étroite comme une tour, avec une ou deux fenêtres de façade, et trois ou quatre étages. […] S’il n’est pas né dans cette maison, comme on l’a cru longtemps, on ne saurait douter qu’il y soit venu souvent. […] Et quel auditoire dans toutes ces maisons : La Rochefoucauld, Caumartin, Mmes de Sévigné, de La Fayette, de Coulanges, de La Sablière, Mme Scarron, Mme de Thianges, tout ce que la postérité connaît comme la plus exquise élite des honnêtes gens d’alors ! […] S’il s’était à peu près retiré du inonde, il ne menait pas triste vie dans sa maison d’Auteuil, qu’il avait achetée en 1685 et qu’il posséda vingt ans. […] Racine appelait la maison d’Auteuil une « hôtellerie », tant il y passait de gens.
Je refuse, mais je ne puis m’empêcher de songer à tous les gens, que l’acceptation aurait mis à mes pieds, au respect, que j’aurais conquis dans la maison de la princesse, enfin à la facilité, avec laquelle j’aurais trouvé des éditeurs, pour illustrer La Maison d’un artiste, Madame Gervaisais, etc., etc. […] Elle, ma mère, un livre ou une tapisserie à la main, les laissant bientôt tomber sur ses genoux, demeurait dans une contemplation rêveuse, devant son bel enfant, devant son petit lauréat du grand Concours, devant le cher adoré, qui était la gaîté et l’esprit des maisons amies, où elle le menait, — et l’orgueil de son cœur. […] Dans ce temps, ma tante possédait à Ménilmontant, une ancienne petite maison, donnée par le duc d’Orléans à Mlle Marquise ou à une autre illustre impure. […] Du reste pour mieux connaître la femme, et, je le répète, l’influence qu’elle a exercée sur moi, voici l’un de ces dimanches de Ménilmontant, que j’ai publié dans La Maison d’un artiste. […] Flore, sa vieille femme de chambre, qui avait sur le nez un pois chiche, paraissant sautiller, quand les choses allaient mal à la maison, me disait que sa maîtresse avait passé une mauvaise nuit.
L’abbaye donnait un beau logement à Paris et un aux champs, qui était le château de Berny : c’est ainsi que la respectable villa abbatiale devint, trente années durant, la maison de plaisance du comte de Clermont, son lieu de délices, le Choisy et le Bellevue de Mlle Leduc, qui en faisait les honneurs sous le nom de la dame de Tourvoie (Tourvoie était un petit castel tout voisin de Berny). […] Une autre fois, il voulut le prendre sur un haut ton avec le procureur général Joly de Fleury pour une odieuse affaire où s’étaient brutalement compromis un gentilhomme de sa maison et un officier de son régiment : il trouva une ferme résistance dans le magistrat. […] Et toutefois, malgré ces excès, ces abus et ces prétentions dont je ne lui ai pas fait grâce, le comte de Clermont ne saurait passer pour un des violents de sa maison, et en général tout le monde rendait témoignage de sa douceur et de son affabilité. […] Au moyen de ces précautions, le prince fut tranquille dans sa maison au milieu de tous les détachements des troupes légères ennemies. […] Je marchai sous l’escorte de la patrouille autrichienne, et j’arrivai à la maison du maréchal de Saxe sans trouver d’autre garde quo sa garde d’honneur.
Pendant longtemps, cette maison avait été l’abri de ses vacances. […] Par leurs soins, un médaillon sera bientôt apposé sur la maison de Valvins. […] La maison qu’ils habitaient existe encore et sert de maison d’école 5. […] Elle songe à ses garçons absents, car tous trois ont quitté successivement la maison. […] La maison est silencieuse, la petite ville endormie.
J’accompagnais, seul laïque, un évêque américain dans la visite qu’il faisait à la maison mère d’un ordre de religieuses cloîtrées. […] En voici : « Je suis vendeuse dans une maison de modes. Si vous connaissez la réputation des modistes, ma maison, hélas ! […] Elle gagnait quatre cents francs par mois, comme première, dans une grande maison de Paris. […] Leur vie grandissante emplit la maison, comme les enfants arrivés à l’âge d’hommes.
Il dit encore, que dans le commerce, les Boissier, les Marquis, sont des maisons à part, et que tout le reste à peu près du commerce de Paris, vit toute son existence, en ayant la plus grande peine à ne pas faire faillite. […] Je suis revenu à la maison, amoureux d’elle. […] J’avais rendez-vous avec le médecin chargé du dispensaire des maisons de prostitution de Vincennes et de l’École Militaire. […] Puis il s’arrête, et il dit : « Il y a dans la Russie méridionale des meules de foin, comme cette maison. […] Et à ce propos, il contait que, lors d’une épidémie de petite vérole, il y a quelques années, il avait été appelé dans une grande maison, où une vingtaine de jeunes femmes avaient fait la partie de se faire revacciner.
Cette maison d’Arioste est encore vide aujourd’hui, comme par respect pour sa mémoire : excepté une veuve ou un fils, qui oserait habiter la demeure d’un homme surhumain ? […] Un corridor fait face à la porte de la rue ; une chambre à droite, une autre à gauche, forment tout le rez-de-chaussée ; un petit escalier de pierre conduit par peu de marches au premier et seul étage de la maison. […] Cet excellent homme adorait sa nièce, et surtout sa petite-nièce ; il gouvernait la fortune et servait tout à la fois de père spirituel et de père temporel à la maison. […] Le professeur avait, en outre, pour fonction, celle de lecteur dans la maison de Léna. […] Nous nous couchâmes le soir sur un lit de songes, dont l’Arioste semblait avoir rembourré l’oreiller des deux maîtresses et des trois hôtes de la maison.
. — La Maison close (1871). — La Queue d’or (1872) […] — Sous les pommiers (1882). — À bas les masques (1883). — Dans la lune (1883). — Au soleil (1883). — La Soupe au caillou (1884). — Messieurs les assassins (1885). — Le règne des champignons (1885). — Roses et chardons (1886). — Le Pot aux roses (1887). — Les Bêtes à bon Dieu (1889). — Neline (1890). — La Maison de l’ogre (1890). […] Théodore de Banville Tel que je l’ai vu à Nice, il y a peu d’années encore, sous le noir plafond des rosiers qui s’étendait devant sa maison, quel visage spirituel et robuste, tourmenté dans le calme, exprimant bien la force herculéenne de celui sur lequel la Sottise a toujours compté pour tuer les monstres de ses marais et pour nettoyer ses étables, en y faisant passer un furieux fleuve de bon sens, qui emporte tout dans son flot rapide et sonore !
Je sonnai doucement, comme un visiteur qui tremble d’être importun et qui ne veut pas donner un sursaut pénible à l’oreille du maître de la maison. […] Il ne cherchait à produire aucun effet : il était las d’en produire sur la scène ; il se reposait et il reposait les yeux dans sa maison. […] J’ai fait de bonnes études chez les jésuites ; j’ai servi quelque temps comme mon père dans la maison militaire du roi ; cette vie monotone, sans guerre et sans gloire, m’a dégoûté. J’ai voyagé, puis je suis rentré dans la maison paternelle à la campagne, où l’ennui et l’oisiveté me rongent, et où j’essaye d’évaporer en poésie cet ennui de mon âme. […] La présence du roi et des princes, cette autre maison de Juda pour la France restaurée, et restaurant avec elle la religion et la poésie de Louis XIV, ajoutait à la puissance de l’impression quelque chose de tendre, d’antique, de miraculeux.
Le chevreau qu’elle portait encore, la tête renversée sur son épaule, expira sur ses genoux en entrant à la maison. […] Et quant à toi, petite couleuvre aux écailles luisantes, dis adieu à ton trou dans les racines du châtaignier, tu n’y resteras pas longtemps ; les religieuses de la maison des novices ne tarderont pas à t’envoyer prendre pour te donner une éducation moins sauvage. […] Je voulus rentrer dans la maison pour m’assurer, en la touchant sur ses cheveux, que je n’étais pas sans Providence sur la terre ; depuis le grand cri qu’elle avait jeté en se roulant sur le pavé, quand on avait terrassé et enchaîné son cousin, nous n’avions pas entendu seulement soupirer dans la cabane. […] » Ce fut le temps où je me cachai de ma tante elle-même pour m’habiller, toute seule, derrière la porte de la maison, les dimanches, et où je me regardai pour les premières fois dans le morceau de miroir cassé encadré dans le mur contre la cheminée. […] Ainsi travestie, je poussai doucement la porte au crépuscule du matin, espérant que mon père et ma tante, éloignés du seuil de la maison ou endormis dans les larmes, ne s’apercevraient pas de mon dessein.
Richelieu, plume en main, est un historien, un écrivain, et y vise : Sully tient avant tout à ce que l’on ne cesse de voir son grand état de maison, même dans l’office et les charges de l’histoire. […] Ces Mémoires en grande partie terminés et en vue du public, Sully songea à les faire imprimer, et, pour plus de sûreté, il voulut que ce fût sous ses yeux, dans une de ses maisons seigneuriales. […] Je ne parle pas de la vignette peinte en vert, de la branche d’amarante, symbole de la vertu qui ne se flétrit jamais, des trois V, qui sont le chiffre de la maison de Sully. […] Cela dit, allons au fond, et de cet amas de narrations trop souvent déduites en style de greffier ou de notaire, tirons ce qu’il y a de solide et d’excellent. — Sully, qui, dans toute la première partie de sa carrière, s’appelle Rosny, né en 1559 au château de ce nom, était le second de quatre fils, mais de fait il fut considéré comme l’aîné par son père, qui de bonne heure plaça sur lui l’espoir de relever sa maison. […] Pendant une peste ou maladie contagieuse qui avait régné dans le pays de Rosny en 1586, il était venu la visiter, la tranquilliser ; il l’avait trouvée enfuie du château, réfugiée dans celui d’une tante, avec trois ou quatre de ses gens ; et là, s’étant enfermé avec elle, et n’ayant lui-même pour tout monde avec lui qu’un de ses gentilshommes, un secrétaire, un page et un valet de chambre, il demeura tout un mois en compagnie de sa douce moitié, sans être visité de créature vivante, tant chacun fuyait la maison comme pestiférée : Et néanmoins, écrivent les secrétaires, à ce que nous vous avons souvent ouï dire depuis, vous n’avez jamais fait une vie si douce ni moins ennuyeuse que cette solitude, où vous passiez le temps à tracer des plans des maisons et cartes du pays ; à faire des extraits de livres ; à labourer, planter et greffer en un jardin qu’il y avait léans ; à faire la pipée dans le parc, à tirer de l’arquebuse à quantité d’oiseaux, lièvres et lapins qu’il y avait en icelui, à cueillir vos salades, les herbes de vos potages, et des champignons, columelles et diablettes que vous accommodiez vous-même, mettant d’ordinaire la main à la cuisine, faute de cuisiniers ; à jouer aux cartes, aux dames, aux échecs et aux quilles… Et n’allons pas oublier le dernier trait que notre fausse délicatesse supprimerait et qui sent son vieux temps : « à caresser madame votre femme, qui était très belle et avait un des plus gentils esprits qu’il était possible de voir ».
Mlle de Liron est une jeune fille de vingt-trois ans qui habite à Chamalières, près Clermont-Ferrand en Auvergne, avec son père, M. de Liron, dont elle égaie la vieillesse et dirige la maison, suffisant aux moindres détails, surveillant, dans sa prudence, les biens, la récolte des prairies, et aussi l’éducation de son petit cousin Ernest, de quatre ans moins âgé qu’elle, et qui, depuis quatre ans juste, est venu du séminaire de Clermont s’établir chez son grand-oncle et tuteur. […] Une année avant qu’Ernest vînt habiter du collége à la maison, il paraîtrait qu’elle aurait fait une absence, et perdu, durant cette absence, une personne fort chère : elle portait du deuil au retour, et c’était précisément l’époque de la fameuse bataille de B… (Bautzen peut-être ?) […] Ses irrégularités sont souvent plus agréables que la perpétuelle symétrie qu’on retrouve dans tous les ouvrages de l’art. » C’est ainsi, à propos d’irrégularités, que ce petit village de Chamalières, assemblage singulier de propriétés particulières, maisons, prés, ruisseaux, châtaigneraie et grands noyers compris, le tout enfermé de murs assez bas dont les sinuosités capricieuses courent en labyrinthe, compose aux yeux le plus vrai et le plus riant des paysages. […] Mais tout en se promenant avec lui sous une allée de châtaigniers devant la maison, tout en prenant le frais près de l’adolescent chéri sur un banc placé dans cette allée, elle le prépare à l’arrivée de M de Thiézac qu’on attend le jour même ; elle l’engage à profiter de cette protection importante pour mettre un pied dans le monde, et elle lui annonce avec gravité et confiance qu’elle est décidée à se laisser marier avec M. de Thiézac : « car, dit-elle, mon père, qui est âgé et valétudinaire, peut mourir. […] Mais le soir même, quand tout le monde est retiré, quand la maison entière repose, et que Mlle de Liron, après avoir fait son inspection habituelle, entre dans sa chambre, non sans songer à ce pauvre Ernest qu’elle craint d’avoir affligé par sa dernière brusquerie, que voit-elle ?
Le campagnard croit de tout son cœur aux revenants, et, la nuit de la Toussaint, il met le couvert pour les morts. — En Auvergne, au commencement de la Révolution, une fièvre contagieuse s’étant déclarée, il est clair que M. de Montlosier, sorcier avéré, en est la cause, et deux cents hommes se mettent en marche pour démolir sa maison. […] Combien de voyageurs assassinés, de maisons et de portes enfoncées ! […] En vertu de cette loi, 50 000 mendiants, dit-on, furent arrêtés tout d’un coup, et, comme les hôpitaux et prisons ordinaires ne suffisaient pas à les contenir, il fallut construire des maisons de force. […] À Dainville, en Artois, « sur 130 maisons, 60 sont sur la table des pauvres767 ». […] Après le sac de la maison Réveillon à Paris, on remarque que, « sur une quarantaine de mutins arrêtés, il n’en est presque point qui n’aient été précédemment des repris de justice, fouettés ou marqués776 ».
Une seule femme y était admise avec la maîtresse de la maison : c’était Mlle de Lespinasse. […] Le soir, la maison de Mme Geoffrin continuait d’être ouverte, et la soirée se terminait par un petit souper très simple et très recherché, composé de cinq ou six amis intimes au plus, et cette fois de quelques femmes, la fleur du grand monde. […] Maîtresse de maison, elle a l’œil à tout ; elle préside, elle gronde pourtant, mais d’une gronderie qui n’est qu’à elle ; elle veut qu’on se taise à temps, elle fait la police de son salon. […] Elle craignait les mouvements trop brusques et les changements trop prompts : « Il ne faut pas, disait-elle, abattre la vieille maison avant de s’en être bâti une nouvelle. » Elle tempérait tant qu’elle pouvait l’époque, déjà ardente, et tâchait de la discipliner. […] Pour elle, tout en vivant avec les philosophes, elle allait à la messe, comme on va en bonne fortune, et elle avait sa tribune à l’église des Capucins, comme d’autres auraient eu leur petite maison.
Ces messieurs ayant appris que vous vouliez marier mademoiselle votre fille, donner une charge considérable à monsieur votre fils, et acheter deux grandes maisons dans la Place Royale… PERSILLET. […] Mais dans le ménage il faut avoir de certaines complaisances ; et cent mille écus plus ou moins à une maison ne valent pas la peine de faire piailler une femme. […] Mettez que c’est pour marier ma fille, donner une charge à mon fils, acheter deux maisons dans la Place Royale, et le surplus pour l’acquisition du duché de Heurtebise. […] Les maris n’ont d’autre soin que de faire payer les revenus et réparer les maisons. […] Et puis, sur les quatre ou cinq heures après minuit, les femmes se viennent coucher dans un appartement séparé de celui du mari, en telle sorte qu’un pauvre diable d’homme est quelquefois six semaines sans rencontrer sa femme dans sa maison ; et vous le voyez courir les rues à pied, pendant que madame se sert du carrosse pour ses plaisirs.
On lit dans Le Moniteur de cette date : La commission des primes à décerner aux ouvrages dramatiques, nommée cette année conjointement par M. le ministre d’État et de la Maison de l’Empereur et par M. le ministre de l’Intérieur, était composée de MM. […] M. le ministre d’État et de la Maison de l’Empereur et M. le Ministre de l’Intérieur de désigner les ouvrages dramatiques, dont les auteurs lui paraîtraient dignes des primes instituées par l’arrêté ministériel du 12 octobre 1851, vient vous prier de vouloir bien transmettre à MM. les ministres qui l’ont conjointement nommée le résultat des travaux auxquels elle s’est livrée et que vous avez si bien dirigés vous-même. […] Ponsard, a fixé au plus haut degré l’attention et l’intérêt de la Commission, et le seul à ses yeux qui ait le mérite voulu, est un drame en cinq actes, L’Honneur de la maison, représenté à la Porte-Saint-Martin, et dont les auteurs sont MM. […] Et, en effet, L’Honneur de la maison est une pièce qui, une fois la donnée admise, donnée qui est antérieure au moment de l’action, nous présente une suite, un enchaînement de scènes vraies, touchantes, pathétiques ou terribles, tout un drame domestique où les seuls coupables sont punis.
Nous avons vu qu’en 1631, la peste régna à Paris ; que madame de Rambouillet y perdit son second fils, le vidame du Mans, âgé de 7 ans, et qu’elle et sa fille Julie, alors âgée de 24 ans, ne quittèrent le malade que quand la mort lui eut fermé les yeux, bien que tous les amis de la maison s’en fussent éloignés. […] La nomenclature que nous venons de parcourir, suffirait pour repousser les atteintes du ridicule que nos éditeurs modernes s’efforcent de jeter sur cette maison de Rambouillet. C’est le sort de toutes les maisons ouvertes par des personnages distingués, de recevoir parmi les gens de mérite, des esprits subalternes, mais obséquieux.
Je fus l’héritier des fautes de la coalition et des fautes de la maison d’Orléans. […] Cette auguste maison avait eu des patronages, des bienveillances, des générosités princières pour ma famille maternelle. […] J’avais sucé le royalisme loyal et traditionnel pour les Bourbons, frères, enfants ou neveux du vertueux Louis XVI, avec le lait ; je n’aimais pas la maison d’Orléans. […] Henrion de Pansey, de m’écrire que ces vers l’avaient affligé, et qu’il me suppliait de les effacer par les justes égards que je devais à sa maison. […] Cet article me présentait comme un insulteur de la maison d’Orléans, chargé par la monarchie des Bourbons de raviver à son profit les souvenirs sinistres de 1793.
… Le peintre Renoir, se trouvant, ces jours-ci, dans une maison protestante, où je ne sais quoi l’amena à parler des Valois, de Charles IX, le maître de la maison l’interrompit, en lui disant : « On ne parle pas de ces gens-là, ici ! […] Il n’y a plus de maison assez chauffée, et en dépit de mes quatre gilets de flanelle, de laine, de drap, de tricot de chasse, il me faudrait partout où je vais, même dans les temps les plus doux, il me faudrait un paletot d’hiver, une fourrure. […] Il nous traduit, au courant de la lecture : La Maison des morts de la Cité, un morceau étrangement poétique sur un cadavre de prostituée, un morceau d’un lyrisme fantastique, dont semble descendre Maeterlinck. […] — Parce que je ne le puis pas… Quand j’ai emprunté, j’avais une maison, un jardin, un henchir, du bétail, aujourd’hui, cet homme a ma maison, mon jardin, mon henchir, mon bétail, et je lui dois encore plus que je lui ai emprunté. […] Un dîner fin, délicat, où la maîtresse de la maison ne boit que d’une boisson, dont le nom anglais m’échappe, et qui est faite avec du vin de Bordeaux, de jus d’orange, d’ananas, de menthe.
Ses œuvres ne sont que ses tablettes retrouvées après lui dans sa maison de Tibur ou dans la mémoire des jeunes Romains et des jeunes Romaines. […] « Il faudra les laisser, ces vastes et délicieux jardins, ce palais, cette maison des champs baignée par les eaux jaunissantes du Tibre ! […] Quel plaisir, au milieu de ces simples mets goûtés lentement sur sa table, de voir ses brebis rassasiées rentrer, ses bœufs hâter le pas vers la maison, traîner d’un cou languissant sous le joug, le soc renversé, et un groupe de serviteurs nés dans la maison se presser autour de la flamme éclatante du foyer ! […] Cette société, réunie pour un voyage de plaisir, se composait d’Horace, de Mécène, d’Héliodore, littérateur grec de la plus haute renommée à Rome, et de quelques hommes de goût de la maison de Mécène. […] Les amis se séparent à Brindes ; Horace alla seul, ou peut-être avec Virgile, visiter sa chère fontaine de Blandusie et les ruines de la maison de son père à Venusia.
Mais, nous autres, Bretons, nous sommes tenaces, et, hier, en faisant le tour du cloître et de la cathédrale, en visitant ma vieille maison, je me disais que rien absolument, n’était changé ni en moi, ni en ce qui m’entourait. […] Hier, je retrouvais presque pierre pour pierre le Tréguier d’autrefois ; j’aurais pu mettre un nom sur chaque maison. […] La distance de la maison au collège, je la parcourais deux fois par jour, sans me détourner d’un pas à droite ni à gauche.
Si l’on ajoute qu’elle a fait encore une excellente Traduction des Histoires de la Maison de Tudor & de la Maison de Plantagenet, on conviendra sans peine qu’elle a honoré son sexe par de bonnes études, & rendu service au Public, en lui procurant deux bons Ouvrages Anglois.
J’entrai sur les pas du duc de Rohan dans une maison obscure de la rue du Pot-de-Fer, au fond d’une cour, au rez-de-chaussée ; un bourdonnement d’enfants qui répètent leurs leçons sortait des fenêtres basses, comme un bourdonnement de ruches qui font le miel au printemps. […] Elle nous ouvrit une salle basse, un peu isolée, au fond de laquelle un adolescent studieux, d’une belle tête lourde et sérieuse, écrivait ou lisait, loin du gai tumulte de la maison : c’était Victor Hugo, celui dont la plume aujourd’hui fait le charme ou l’effroi du monde. […] La fille garde le troupeau, aidée du chien de la maison. […] La maison presque seule leur reste ; ils y souffrent les extrémités de la misère. […] Elle se sauve et se réfugie tout en sang dans la maison.
Du Mesnil raconte ensuite, comment Gambetta a eu l’œil crevé, c’est par la pointe d’un couteau qu’un repasseur, établi à la porte de sa maison, promenait sur sa meule, et dont l’enfant s’était trop approché, pour voir les étincelles. […] Aussitôt qu’une montre est volée à Londres, le voleur sait qu’il y a deux ou trois maisons, où il y a un four, toujours chauffé… Et la montre achetée, est aussitôt convertie en lingot, et le mouvement envoyé à Liverpool. […] Et les voici, tout le temps sans me connaître, à parler de mes livres, de ma maison. […] Des recherches étaient faites, et le marteau existait vraiment, mais à sept ou huit maisons de là, et à une distance, où il paraissait impossible qu’on pût l’entendre. […] Alors le gagnant lui dit : « Je vous joue tout ce que vous avez perdu, contre votre maison de terre ferme et les fresques, qu’elle contient ».
Tout cela ne vous reçoit pas comme l’enfant de la maison. […] Pour vous les maisons sont accueillantes. Mais pour moi elles sont toutes ma maison. Elles sont toutes la maison de mon cousin. […] Et quand vous rentrez le soir dans votre maison.
C’était une maison à tourelles gothiques, encadrée dans de beaux ombrages ; il la dessinait souvent avec goût et talent. […] Ai-je acheté tout d’un coup toutes les maisons de Norton avec sa fabrique ? […] Quelle maison ne t’appartient pas et n’est chèrement louée par toi ? […] Il y a dans la maison un vieux médecin quaker, ami de Chatterton, protecteur de Mme Kitty Bell, femme du bourgeois. […] cette maison est à vous, mais cette heure m’appartient.