Van Bever Il mourut brusquement le 5 mai 1890, laissant, outre des poèmes en prose et des notations publiés dans divers périodiques, un drame inédit.
-Ferdinand Hérold Pierre Quillard n’avait publié que peu de vers, lorsque, avec Éphraïm Mikhaël et quelques autres, il fonda une intéressante revue littéraire : La Pléiade.
Raymond de La Tailhède n’a encore publié que quelques poèmes, et cependant ils révèlent une âme si noble de poète et un art si parfait, qu’on ne peut hésiter à le placer au premier rang. — Le mouvement, l’enthousiasme, l’audace sûre des tours font, de ses vers, les plus magnifiques qui soient.
Outre l'Eloge de M. le Chevalier de Solignac, M. l'Abbé Ferlet a publié d'autres Discours, qui lui donnent le droit de figurer parmi les Littérateurs de nos jours qui ont cultivé l'Eloquence avec une sorte de distinction : tel est celui où il examine le bien & le mal que le commerce des femmes a faits à la Littérature, & qui a mérité le prix de l'Académie de Nancy ; tel est encore son Discours sur l'abus de la Philosophie par rapport à la Littérature, Ouvrage dont l'élocution se ressent un peu de la jeunesse de l'Auteur, mais dont les vûes & les principes annoncent un esprit vraiment éclairé & capable d'éclairer les autres.
Nous n’exhorterons pas cet Auteur à réparer également toutes ses autres injustices : il seroit obligé de réformer ses jugemens sur presque tous les Gens de Lettres de nos jours qui ont eu des succès dans quelque genre ; mais nous l’inviterons à supprimer, pour son honneur, de la Collection de ses Œuvres [s’il en publie jamais une nouvelle édition], les Avis au Lecteur, les Préfaces, les Avertissemens, les Observations préliminaires, les Lettres apologétiques, & généralement toutes les Pieces qui n’ont d’autre but que de louer ses Productions & d’exalter ses talens, qu’on pourroit soupçonner de foiblesse & de médiocrité, par le soin même qu’il prend d’en relever le mérite.
Le livre que Pierre Mancel de Bacilly a récemment publié porte sur sa première page ces deux mots mystérieux et terribles : Du Pouvoir et de la Liberté 17, dont l’alliance renferme toute la politique de ces derniers temps.
Claude de Barante, son petit-fils, vient de publier le premier volume. […] Certaines convenances s’opposaient sans doute à ce qu’elles fussent publiées tout de suite. […] Ces lettres, si on les publie, et on les publiera, ne livreront pas le secret de Julie. […] Le livre, publié en 1815, est admirable de vie et de vérité. […] Armand Colin vient de publier dans sa Bibliothèque de romans historiques.
Plus tard, à mesure que la lutte sera plus engagée, on verra, par l’allure même des œuvres publiées, des indices des premières atteintes portées au Naturalisme. […] Courrière a classé parmi les écrivains de l’École naturelle dans son Histoire de la littérature contemporaine en Russie, un bon livre publié l’an dernier. […] Alphonse Daudet vient de publier en sont la preuve. […] Je ne puis passer sous silence le beau livre que vient de publier M. […] Alexandre Parodi, a publié chez Dentu une œuvre dramatique en deux parties, intitulée Séphora.
Huysmans vient de publier chez Charpentier. […] Edmond de Goncourt vient de publier chez Charpentier. […] Georges Rodenbach, intitulé : Les Tristesses, publié par M. […] E. de Broglie publie, chez Plon, un livre qui comblera une lacune historique pour beaucoup. […] Louis Veuillot vient de publier chez M.
Celui-ci d’abord : le fait, pour un novateur, de publier sa pensée l’expose aux pires avanies sous la médiocratie comme sous les aristocraties périmées. […] Il a publié des études excellentes sur le mouvement littéraire contemporain. […] Zola publia l’Histoire naturelle et sociale d’une famille. […] Edmond de Goncourt publia après la mort de son frère : la Fille Élisa et la Faustin. […] De ces écrivains, deux viennent de publier leurs souvenirs ; M.
Publié dans le Moniteur universel, vendredi 5 décembre 1856.
— L'abbé Combalot vient, à son tour, de publier sa brochure sur la liberté de l’enseignement et contre l’Université.
Dans un autre livre qu’il publie concurremment, il chante la beauté grecque avec une certitude d’érudition qui, moins stricte, serait des plus intéressantes.
Dentscourt ou le Cuisinier grand homme, tableau politique à propos de lentilles (un acte en vers), publié sous le nom de M.
André Theuriet a publié des vers délicieux… En compose-t-il encore ?
Boileau publia dans le même temps son Discours au roi, dont j’ai déjà parlé : c’est un de ses meilleurs écrits.
Au reste, M. d’Alembert vient de publier, dans le Mercure, un Eloge de M. de la Mothe où les talens de cet Académicien nous ont paru appréciés avec beaucoup de justesse & de sagacité.
Les Rhétoriques & les Poétiques publiées dans ce Siecle, ne sont guere que de longues amplifications des Pensées judicieuses du P.
Il publie une seconde partie des Sentimens de Cléanthe, dans laquelle, en réfutant l’abbé de Villars, il donne un supplément à la critique des Entretiens d’Ariste & d’Eugène.
Ce Livre a été le fondement de tous ceux qu’on a publiés depuis sur la même matiere.
Ces Leçons de philosophie 9 viennent d’être publiées par un élève de Noirot, Tissandier, auteur d’un ouvrage sur la poésie et les beaux-arts qui n’est aussi que le développement de la doctrine de l’abbé Noirot.
Tel était à peu près le fond des articles publiés par la jeune critique. […] N’oublions pas que l’Assommoir contient en germe tout ce que l’auteur a publié depuis. […] Le journal qui se tire, à des millions d’exemplaires et qui se vend cinq centimes en rend la lecture inutile ; et je considère le feuilleton qu’il publie, comme une superfétation, un pléonasme. […] Les journaux qui publient trois ou quatre feuilletons par jour ne s’en tiennent pas là, ils ajoutent un supplément hebdomadaire exclusivement consacré aux romans. […] Zola, qui n’est pas seulement romancier mais critique dramatique, publie dans ses feuilletons que « tout est mensonge au théâtre mensonge de la part des auteurs, mensonge de la part du public.
L’éditeur Kistemaeckers qui a, paraît-il, publié les cochonneries de M. […] Élémir Bourges vient de publier, à la Librairie Parisienne, un nouveau roman. […] Maurice Maeterlinck avait publié Serres chaudes, d’étranges et souvent admirables poèmes. […] Maurice Maeterlinck eut l’étrange audace de la publier. […] Brunetière qui publie ses livres.
Il se plaignait que les lettres qu’il recevait d’elle étaient pleines d’errata sur les ouvrages qu’elle avait publiés, et semblait croire que l’infidélité des imprimeurs l’occupait encore plus que la sienne. « Voilà le sort qui menace les femmes auteurs : on croit toujours que les affections tiennent chez elles la seconde place. » C’est un moraliste profond et femme qui a dit cela. […] Tous ces gens-là sont sujets non-seulement à préférer leur gloire à leurs amis, mais à ne voir dans leurs amis, dans la nature, dans les événements, que des récits, des tableaux, des réflexions à faire et à publier. » Nous croyons que Constance se trompe pour Racine, La Fontaine et Fénelon ; nous craignons qu’elle ne fasse que reporter un peu trop en arrière ce qui était vrai de son siècle, ce qui l’est surtout du nôtre234. […] Gaullieur, de Lausanne, se propose de publier. […] Gaullieur, possesseur des papiers de Mme de Charrière, a publié d’elle dans la Revue Suisse de l’année 1856 ; j’y recommande aux bibliographes la page 692 où se trouvent toutes les indications désirables pour qui veut se compléter sur son compte, ce qui devient difficile. […] Le plus manifeste exemple de cet égoïsme souverain et radieux, soumettant et même sacrifiant à l’art les relations privées, c’est Gœthe en son Werther :« Il faut, mes chers irrités, écrivait-il aux deux jeunes époux Kestner qu’il y avait mis tout vifs, il faut que je vous écrive de suite pour en débarrasser mon cœur : c’est fait, c’est publié, pardonnez-moi si vous pouvez. » Et bientôt après : « Si vous pouviez sentir la millième partie de ce qu’est Werther pour des milliers de cœurs, vous ne regretteriez pas la part que vous y avez prise… Au péril de ma vie je ne voudrais pas révoquer Werther… Il faut que Werther existe, il le faut… Oh !
Qu’on regarde le dernier manuscrit de Madame Bovary : Flaubert l’avait mis au net, après des années de travail ; s’il l’avait publié tel quel, nous n’aurions rien à y redire, et pourtant il l’a couvert de ratures, et sa forme dernière nous semble la seule possible. […] Ferdinand Martini, un auteur italien sur lequel j’ai publié il y a dix ans une brève étude46, fit jouer en 1871 une comédie-proverbe intitulée Chi sa il gioco non l’insegni ; une marquise, veuve et jeune et belle, hésitant entre deux adorateurs et conquise enfin par le plus timide, voilà la situation et les personnages de ce petit chef-d’œuvre. […] Cambray-Digny, qui publia, six mois après, une comédie intitulée Altro è correre, altro è arrivare. […] Le 16 décembre 1897 D’Annunzio publia dans La Nuova Antologia sa « Parabole des vierges folles et des vierges sages ». […] Cette Éducation est une œuvre de jeunesse qui n’a rien de commun avec l’ouvrage publié plus tard sous le même titre ; elle vient de paraître, dans l’édition Conard, parmi les Œuvres de jeunesse inédites .
Lorsqu’il publia le Siècle de Louis XIV, le président Hénault, auquel il avait demandé des critiques, crut pouvoir lui en adresser quelques-unes ; il lui reprochait sur quelques points le trop d’esprit. […] Comme académicien, il a payé son tribut particulier à l’étude de la langue par les remarques judicieuses qu’il a ajoutées à la Grammaire générale dite de Port-Royal, et qui furent publiées pour la première fois dans l’édition de 1754.
Ce curieux voyage est le sujet d’un volume publié en 1789, sous le privilège, comme on disait, de l’Académie des sciences, et sous le titre d’Observations faites dans les Pyrénées, pour servir de suite à celles que l’auteur avait déjà faites sur les Alpes dix années auparavant. […] Daru très jeune, lui ayant écrit en 1788 pour le consulter sur l’opportunité de publier à celle date un poème épique dont la guerre d’Amérique serait le sujet, et ayant paru attribuer la préséance dans la famille des Muses à celle qui présidait aux sciences, Ramond, en répondant, lui rappelait que c’est la poésie au contraire à laquelle il appartient de donner à tout la vie et l’immortalité ; et convenant d’ailleurs que les circonstances étaient peu propices à l’épopée, il ajoutait : Mais c’est la destinée ordinaire des grands ouvrages de ce genre de n’être jamais des ouvrages de circonstance ; et si, par cette raison, leur succès est plus lent et plus difficile, leur gloire est plus pure et moins mortelle.
De toutes les lettres publiées dans les différentes parties de ces volumes, et qui offrent un ensemble et une suite, les plus intéressantes, selon moi, sont celles de M. de Montmorency, de M. […] Un prédicateur disert n’est pas plus attentif à ménager la fin et la chute heureuse de son sermon, — un grand lyrique moderne n’est pas plus préoccupé de clore brusquement chacune de ses pièces par un coup de tonnerre ou par un coup de fouet éclatant, — Mme des Ursins, dans sa correspondance récemment publiée, n’est pas plus ingénieuse à introduire, à varier le compliment obligé et la noble révérence qui termine chacune de ses lettres à la maréchale de Noailles, — le général Bernadotte, dans les billets même qu’il adresse à Mme Récamier, n’est pas plus jaloux d’amener de bonne grâce et de tourner galamment son salut final chevaleresque, — que lui, M. de Montmorency, ne se montre attentif et ingénieux, dans chaque lettre, à insérer et à glisser son petit bout d’homélie.
S’étant remis plus tard à composer des comédies nouvelles et non représentées, qu’il publia en 1615, il disait dans la préface en parlant des perfectionnements qu’il avait introduits autrefois dans l’art dramatique et scénique : « Il est une vérité que l’on ne pourra contredire (car c’est ici qu’il faut faire taire ma modestie) : on a vu représenter sur les théâtres de Madrid la Vie d’Alger, de ma composition, la Destruction de Numance et la Bataille navale, où je me hasardai à réduire à trois journées au lieu de cinq les comédies. […] On suppose avec vraisemblance que c’est dans ces années de séjour à Séville qu’il commença à écrire quelques-unes de ses Nouvelles publiées bien plus tard (1613), et où il devait montrer un talent particulier et tout nouveau, vérité d’observation, vivacité de descriptions, esprit, grâce, et une richesse native d’idiome qui n’a pas été égalée.
On possède beaucoup d’observations faites sur des personnes attaquées de maladies mentales ; mais les autobiographies, les lettres écrites par ces personnes, les sténographies de leurs conversations ou de leurs discours, comme en a publié Leuret4, sont en trop petit nombre. […] Cette théorie avait déjà été énoncée dans la Revue de l’instruction publique (novembre 1855 ; juillet, août et septembre 1856), puis publiée dans les Philosophes classiques au xixe siècle en France (1856), chapitres 3, 9 et 13, puis reprise et développée dans la préface de la 2e édition du même ouvrage (1860), enfin exposée et précisée une dernière fois dans une étude sur Stuart Mill (Revue des Deux Mondes, mars 1861), qui a précédé les vues concordantes de Stuart Mill sur le même sujet.
Mais il a été analysé en partie par Gueulette et cette analyse se trouve dans l’Histoire de l’ancien théâtre italien, publiée par les frères Parfait, en 175351. […] Arlequiniana publié en 1694, page 2.
Stanislas de Guaita publie chez Lemerre deux volumes de vers : La Muse Noire (1883), Rosa Mystica (1885), vers jeunes et inexpérimentés de forme et où l’idée n’arrive pas à se dégager de l’empreinte baudelairienne. […] La librairie Chacornac réédite les textes anciens, publie des traductions françaises des vieux traités d’alchimie, remet en circulation les œuvres de Paracelse, d’Albert le Grand, de Roger Bacon, de Raymond Lulle, d’Arnauld de Villeneuve.
Ce n’est pas même un luxe superflu d’avoir publié celles qui semblent inutiles, car il se peut faire que telle qui nous paraît maintenant insignifiante devienne capitale dans une série de recherches que nous ne pouvons prévoir. […] Tel discours de nos parlements vaut assurément les meilleures harangues de Démosthène ; tel plaidoyer de Chaix-d’Est-Ange est comparable aux invectives de Cicéron ; et pourtant Cicéron et Démosthène continueront d’être publiés, admirés, commentés en classiques ; tandis que le discours de M.
Bon nombre de pièces lyriques ou autres (chansons, sonnets, épîtres) ont été publiées depuis dans la Revue des deux mondes et ailleurs : ce sont celles qu’on vient de recueillir, en y ajoutant quelques morceaux inédits. […] Un journal vient de publier la réponse en vers que fit M. de Lamartine à M. de Musset, réponse qui date de 1840, et qui, en paraissant aujourd’hui, a presque un air d’injustice ; car M. de Musset n’est plus, il y a beau jour, sur ce pied de débutant en poésie où l’a voulu voir M. de Lamartine.
Parmi les nombreux pamphlets publiés à cette date, il en est un assez curieux, et d’un caractère officiel, qui a pour titre : Contrat de mariage du Parlement avec la Ville de Paris. […] Cousin a publié la sentence très judicieuse et prudente de Retz.
Il y a encore en lui l’artiste amateur qui, dans les genres à la mode qui passent, en saisit un, l’essaie, s’y exerce, s’y déploie et y réunit peut-être plus qu’il n’ose croire : c’est ainsi que M. de Rémusat a fait, depuis près de trente ans, plusieurs drames historiques, philosophiques, qui enlevèrent les applaudissements du monde d’élite qui en entendit la lecture, et dont l’un au moins, le drame d’Abélard, obtiendrait, j’en suis certain, le suffrage du public des lecteurs, si l’auteur se décidait à le publier. […] Il est arrivé, en effet, que, ce drame une fois terminé, l’auteur qui l’avait lu et relu dans le monde avec applaudissement, fut pressé de le publier ; il hésita, il consulta, et, comme il s’adressa à un homme grave (M. de Broglie), il lui fut conseillé de laisser là l’imagination sur la personne et l’âme d’Abélard, et d’en venir à l’étude même de sa philosophie.
Il a publié assez récemment, chez Hetzel, deux petits volumes sur la Rhétorique même et sur la Mythologie, et en rajeunissant par la forme des sujets dont le fond semble épuisé, il s’y montre plus dégagé de ton et plus alerte qu’on ne l’est volontiers dans l’Université, il n’a pas prétendu creuser, il s’est joué sans pédanterie à la surface : on sent un auteur maître de sa matière et qui en dispose à son gré.
Le volume qu’il publie contient ses propres impressions et les cantiques de son cœur dans la solitude d’un veuvage que remplit un souvenir aimé.
« Si j’avais moi-même publié mes poésies, j’en aurais retranché les morceaux les plus faibles, et j’aurais tâché de faire disparaître les fautes les plus grossières.
[Les Poètes français, recueil publié par Eugène Crépet (1861-1863).]
Attaché comme auxiliaire au Recueil des historiens arabes des croisades, publié par l’Académie des inscriptions et belles-lettres, M.
Un journal d’étudiants, Le Cri du quartier, a publié sous diverses signatures — particulièrement sous les signatures de mes amis Yves Michel et Édouard Guerber — de fières et conscientes déclarations.
Aux trois volumes du Journal publiés chez Stock, qu’on en joigne, si on veut, un quatrième édité chez Schiffrin, sous le titre Philine. […] Bernard Bouvier a publiés sous le titre Philine, la thèse considérable de M. […] Il s’obstinera jusqu’à la fin, et malgré toutes les déceptions, à être quelqu’un, à publier, à ramasser les miettes de réputation. […] Les lettres de Frederika, publiées par M. […] Il continua de publier des livres, des vers, des poèmes de circonstance pour les événements genevois.
Il se compose d’articles publiés dans la Revue Nationale sous le titre de Revue du mois. […] Charles Clémeni a publié trois études fort remarquables. […] Il est permis seulement de publier l’accusation et la sentence. […] Depuis lors, d’autres nouvelles, publiées dans divers recueils, ont étendu la réputation de M. […] Renan a été publié en brochure.
Sainte-Beuve n’a pas publié la lettre suivante, qui lui fut adressée lors du funeste moment : « Parmi tous, vous seul, je crois, devinez l’étendue de ma douleur. […] Sainte-Beuve, au suprême période de sa carrière et de sa vie, était bien autorisé à parler ainsi de lui-même et du rang qu’il tenait dans la Littérature, lui que ses amis, les gens de lettres, appelaient mon maître , — quelques-uns même (le bien-aimé Théo) continuaient à l’appeler mon oncle comme au temps romantique, lui laissant sa place à côté du père , qui est Hugo. — Ce qui me décide (outre l’amitié qui m’y autorise) à publier la lettre suivante, est l’appréhension intellectuelle qui y est exprimée, et qui se déduit assez logiquement de ce qu’un homme, bien placé pour cela, peut, observer de plus en plus en littérature tous les jours : « Mon cher maître, , écrivait le correspondant de Sainte-Beuve, vous avez dû recevoir de nombreux compliments à propos de votre belle étude sur Mme Valmore ; et cependant chacun ne saurait trop vous dire quelle portée prend (dans ce temps plus que jamais) l’analyse si intime de ce caractère de femme. — Il est à craindre que vous ne soyez le dernier homme de lettres du siècle. […] Il lui restait encore à publier (et il n’en avait pas le premier mot écrit à l’avance) cette grande et dernière série d’articles qui suivit, et qui commencera le tome XIII, sur le général Jomini.
Le second livre46 fut publié avant le premier. […] Il publia des almanachs, réimprima Pantagruel, et donna, pour la première fois, le Gargantua, dans lequel il ne conservait de la Chronique Gargantuine que les noms et quelques traits principaux. […] Voir l’excellente notice biographique qui précède l’édition de Rabelais, publiée par le libraire Charpentier, 1840.
Un jeune docteur en droit, M. de Beauverger, a publié, il y a quelques mois, une Étude dans laquelle il expose et discute avec talent les idées de Sieyès sur la constitution et l’organisation sociale. […] À la suite de ces vers, où l’on reconnaît l’ami de La Fontaine, je lis, écrites de la main de Sieyès également, des pensées latines extraites de Salluste et surtout de Lucain ; entre autres : « Jusque datum sceleri » (Le crime eut force de loi), dont il a fait usage dans la Notice qu’il publia sur sa propre vie en l’an III, et cet autre passage : « … Ruit irrevocabile vulgus », qui exprime la force fatale de la démocratie triomphante. […] Dans la Notice qu’il a publiée sur lui-même, Sieyès a reproduit quelques-unes de ces idées, mais nulle part avec cette verve et cet épanchement d’amertume.
Renan publiait. […] Ernest Renan, l’adversaire du surnaturalisme en histoire, est resté jusque dans le volume des Origines du Christianisme qu’il a publié, sous le titre de : Marc-Aurèle ou la fin du monde antique, fidèle à l’idée qui a fait sa fortune. […] Son Saint Paul est tombé du silence dans l’oubli, et son Antechrist, qui est pourtant Néron, semble avoir été publié dans les catacombes… Qui s’en occupe que moi, à cette heure, pour dire qu’on ne s’en occupe pas ?
Mettons-en ici un passage en regard de celui qu’a publié M.
Publié dans le Moniteur universel, vendredi 29 janvier 1858.
Il a publié une Histoire légendaire de sainte Élisabeth de Hongrie, où il y a de belles pages, mais aucune critique, même relativement parlant.
La littérature et toutes choses donnent aussi peu que possible ; il ne se publie rien de nouveau et les étalages des libraires de l’Odéon ne se sont pas rafraîchis depuis un mois.
Publiée dans la Revue des Deux Mondes.
Teodor de Wyzewa J’eusse désiré seulement qu’il put — avant cette imbécile fuite, Dieu sait où — voir publiées en volume ses Moralités légendaires, délicates merveilles de grâce, de tendresse, d’ironie, et qu’il avait composées naguère si joyeusement, avec la certitude d’années enfin charitables.
De nombreux articles, en effet, et des contes, qu’il écrivit et publia dans des journaux et dans des revues, demeurent épars.
Édition publiée chaque année par fascicules contenant quatre eaux-fortes gravées par Jules de Goncourt, et imprimés par Perrin à 200 exemplaires.
A défaut de cette chimérique assemblée, il serait à souhaiter qu’un Bulletin de la langue française fût publié selon ces principes, et répandu dans le monde des écrivains et des professeurs.
Les Religieux qui publièrent la vie des Pères du désert furent à leur tour obligés de faire le tableau des retraites où ces illustres inconnus avaient caché leur gloire.
Formei, qui a publié avant moi des Conseils pour former une Bibliothèque, c’est plus resserré que M. l’Abbé Goujet.
Le Necrologe des hommes célébres qu’ils publient tous les ans, renferme les éloges historiques des gens de lettres & des artistes morts dans l’année.
Il a pris les devants, dirais-je, si toutefois ce puriste narquois permet cette expression. » Et il l’a dit, dans la préface de l’Art d’écrire : « Je n’ai pas appliqué mes préceptes en ce volume ; mais je les appliquerai dans un roman que je compte publier bientôt.
Mais, quoique cette protestation soit spirituelle et fondée, quoiqu’elle réduise assez plaisamment à néant les prétentions et les interprétations de Barbier, qui nous fait l’effet d’un érudit… à côté ; quoique, enfin, Techener s’associe au travail de Briquet, cependant il ne résulte pas pour nous de ce travail que madame de la Fayette soit étrangère, dans l’opinion de Techener, au livre qu’il publie.
Le treizième livre de la Défense de la tradition et des saints Pères est publié depuis dix-neuf ans ; M. […] La Vie de la prophétesse fut publiée à Londres, à Berlin, à New-York. […] Buffon publia son Histoire naturelle sans ornement de privilège. […] Fréron se dispensera toutefois de publier : on ne touche pas de la sorte à M. […] On croyait le patriarche enrôlé contre l’économistique depuis qu’il avait publié l’Homme aux quarante écus.
Dans un livre publié en 1918, MM. […] Si faible soit-il, vous arriverez à ce résultat paradoxal : tous les chefs-d’œuvre de notre littérature nous arriveront publiés par des maisons de Berlin ou de Leipzig. […] On a publié l’appel que le Vorwaerts adressait aux ouvriers le 20 juillet 1919, pour les adjurer de ne pas chômer le 21. […] Et les noms se succèdent dans les annales que publiait, en 1826, « Louis Hachette, libraire, successeur de Brédif ». […] … » Lisez, je vous prie, ces quelques lignes qu’un officier découpe pour moi dans un journal publié en Silésie.
Le Cocu imaginaire, ayant eu près de cinquante représentations, ne devait pas être imprimé, quand un amateur de comédie, nommé Neufvillenaine, s’aperçut qu’il avait retenu par cœur la pièce tout entière ; il en fit une copie et la publia en dédiant l’ouvrage à Molière. […] Pour obvier à des larcins pareils à celui de Neufvillenaine, Molière dut songer à publier dorénavant lui-même ses pièces au fur et à mesure des succès. L’École des Maris, dédiée au duc d’Orléans, son protecteur, est le premier ouvrage qu’il ait publié de son plein gré ; à partir de ce moment (1661), il entra en communication suivie avec les lecteurs. […] Il est très-possible que Molière ait parlé à Rohault de ses chagrins dans le même sens qu’à son autre ami ; mais on est tenté plus volontiers d’accueillir la version précédente, bien qu’elle fasse partie d’un libelle scandaleux (la Fameuse Comédienne) publié contre la veuve de Molière, la Guérin, qui, comme tant de veuves de grands hommes, s’était remariée peu dignement. […] Ginguené a publié une brochure pour montrer Rabelais précurseur et instrument de la Révolution française ; c’était inutile à prouver sur Molière.
Le maréchal de Saint-Arnaud Ses lettres publiées par sa famille68, et autres lettres inédites [31 mai 1857.] […] La correspondance du maréchal publiée par sa famille nous permet de pénétrer dans toute sa vie militaire des dernières années. […] Nous sommes, même avec les réserves de la correspondance publiée, dans le secret de bien des misères qu’on a eu à traverser, et où on l’a échappé belle : il y a tel retour de Mascara à Mostaganem (juillet 1841) où il est fort heureux qu’on n’ait pas été attaqué plus sérieusement. […] Ses lettres, conservées avec intérêt dans sa famille et publiées aujourd’hui par elle, sont tout naturellement une des productions les plus agréables de cet esprit français si vif, si net, si improvisé, et qui n’a jamais fait faute en aucun temps à nos hommes de guerre, à remonter jusqu’au vieux Villehardouin.
Par quelle suite de phénomènes psychologiques s’accomplit cette éclosion, je ne le chercherai pas dans une étude consacrée à un art, non à un artiste ; je reproduirai seulement quelques alinéas d’une étude que j’ai publiée, il y a un an, dans la Revue de Genève, sur Wagner et la poésie française contemporaine, où j’analysais, en me servant du livre de Wagner intitulé Beethoven, comment après les œuvres anti-musicale de sa jeunesse, Wagner avait pu arriver à ces œuvres de pure musique qui couronnent sa vie. […] Et je suis heureux de trouver ici à ma thèse l’appui de l’étude jadis publiée dans cette revue par M. […] Il s’agit d’une allusion au récit oriental Akëdyseryll de Villiers de L’Isle-Adam, publié en juillet 1885 dans « La Revue contemporaine » puis en volume en 1986. […] Beethoven fut publié en 1870 à Dresde à l’occasion du centième anniversaire de la naissance du compositeur.
Il a raconté, dans des pages publiées après sa mort, et qui n’ont été que légèrement affaiblies par l’éditeur, la crise morale qu’il subit à l’âge de vingt ans, le moment plein d’effroi, où lui, élevé dans ses montagnes et dans la foi des patriarches, il s’aperçut tout d’un coup qu’il ne croyait plus : Je n’oublierai jamais, écrivait-il, la soirée de décembre où le voile qui me dérobait à moi-même ma propre incrédulité fut déchiré. […] Ce morceau, écrit en 1823, fut publié dans Le Globe en 1825.
Dubochet a publiés magnifiquement en 1844. Ce sont ces nouveaux Voyages qu’on publie aujourd’hui74, et pour lesquels les mêmes artistes ou d’autres également distingués ont prêté le concours de leur crayon ou de leur burin.
Ses Mémoires, du moment qu’il se décidait à les publier de son vivant, ne pouvaient avoir qu’un caractère public et non secret : ne vous attendez pas à des révélations bien rares sur les personnes ou sur les choses. […] Guizot un morceau d’histoire, récemment publié en dehors des Mémoires, qui a pour titre : Le roi Louis-Philippe et l’empereur Nicolas.
quand on publie ses Mémoires de son vivant, on s’expose à un jugement complet de son vivant ; on le réclame ; car ne demander qu’un simple jugement littéraire en venant présenter au public toute sa personne, toute sa vie, ce serait par trop diminuer le droit du lecteur et rabaisser sa juridiction. […] Guizot n’était pas essentiellement écrivain au début ; prenez ce qu’il a publié dans les premières années de la Restauration : il écrivait toujours avec pensée et doctrine, mais très inégalement, selon les jours.
Ce n’est point d’ordinaire la chaleur ni aucune inspiration émue ou éloquente qui distingue les écrits littéraires sortis de cette plume de savant ; soignés, élégants, d’une justesse ornée, parfois d’une simplicité un peu coquette, ils sont en général destitués de mouvement et de vie : un seul de ses écrits fait exception, c’est le précis intitulé : Essai sur l’Histoire générale des Sciences pendant la Révolution française, qui avait été composé pour servir de préface à une nouvelle édition du Journal des Écoles normales, et qui fut publié séparément (1803). […] Dans cette extrémité, on appela au Comité de salut publie deux nouveaux membres, que l’on chargea de la partie militaire.
Je lis, dans les Recueils divers que des témoins dignes de foi et amis du prince ont publiés de ses vertus, des détails tels que ceux-ci : « Ce grand prince ne faisait pas seulement sacrifice de son argent, mais encore de sa personne, particulièrement les jours de jeûne qu’il observait dans la dernière exactitude. […] Mesnard, Projets de Gouvernement du Duc de Bourgogne, publié chez Hachette, 1860.
Œuvres choisies de Charles Loyson publiées par M. […] Le premier Recueil de Loyson, publié en 1817, porte tout à fait le cachet du temps.
Il a fallu réserver pour le tome XIII le général Jomini qui fut le dernier travail de longue haleine publié par M. […] Je la publierai ici tout entière, comme M.
Il publia ces essais de 1801 à 1804156, et ne vécut plus que de la vie littéraire, et aussi de la vie du monde, tout entier au moment et au Caprice. […] Ayant commencé très-jeune à produire et à publier, dans un temps où le peu de concurrence des talents et un goût vif des Lettres renaissantes mettaient l’encouragement à la mode, il a subi l’inconvénient d’achever et de doubler, en quelque sorte, sa rhétorique, en public, dans les concours d’académie.
Il publia en 1756 l’Ami des hommes, ou Traité de la population (in-4. 6 part., ou 8 vol. in-12). — À consulter : Loménie. […] Ni le vol. in-12 publié en 1746 par Vauvenargues, ni la seconde édition, donnée en 1747 par les abbés Trublet et Seguy, ne firent grand bruit.
Sous ce titre, un écrivain peu connu encore, et que je crois jeune d’après la nature de quelques-unes de ses idées, vient de publier un petit travail assez agréable sur Rabelais, qu’il range dans une espèce de galerie de Légendes françaises. […] Après quoi le précepteur emmène son élève, et lui montre l’état du ciel qu’ils avaient également observé la veille au soir avant de se coucher ; il lui fait remarquer les différences de position, les changements des constellations et des astres, car chez Rabelais, l’astronome, celui qui avait publié des almanachs, n’est pas moins habile que le médecin, et il ne veut considérer comme étrangère aucune science, aucune connaissance humaine et naturelle.
Cependant les Voyages du duc de Raguse, publiés en 1837, et auxquels il ajouta en 1838 un volume sur la Sicile, seront toujours relus avec plaisir et profit par tous ceux qui parcourront après lui les mêmes contrées. […] En 1845, le maréchal publia son Esprit des institutions militaires que j’ai déjà cité plus d’une fois, et dont je n’ai pas à reparler en détail, n’ayant point crédit pour cela.
Les lettres que Madame a écrites à Cosnac, et qui se publient pour la première fois, sont courtes, amicales, assez bien tournées, mais sans rien de remarquable : évidemment elle n’avait pas cette imagination qui se répand à distance ; ce sont de ces esprits légers et sacrés qu’il faut saisir et adorer à leur source. […] [NdA] Tous les détails de cette négociation, et du rôle qu’y joua Madame, peuvent se lire au tome III des Négociations relatives à la succession d’Espagne, publiées par M.
Sieyès publiait sa brochure : Qu’est-ce que le tiers état ? […] Lorsque Barthélemy publiait son voyage, M. de Choiseul était mort depuis 1785 ; Mme de Choiseul existait et était destinée à survivre à l’ami qui la célébrait si délicatement.
Les exemples d’analyse générale que nous avons donnés, d’autres qui seront publiés ailleurs, montrent comment il n’est pas actuellement de particularité esthétique importante qui ne puisse aboutir à la désignation d’une particularité psychologique définie, qui, à son tour, peut être exprimée en une altération définie du mécanisme général de l’entendement. […] Lombroso [Cesare Lombroso (1835-1909), aliéniste, grande figure de l’école criminologique italienne, tenant d’une sociobiologie radicale aboutissant à la théorie du « criminel-né », venait de voir publier son Homme de génie (1877) en version française (Alcan, 1889).
Ce travail a été publié dans la Revue des Deux Mondes, à l’occasion de l’Introduction à la médecine expérimentale de M. […] Publiés à la suite des Essais de philosophie de Prévost de Genève.
Hippolyte Babou26 I Il y a presque de l’audace, ou une magnifique ingénuité, à publier aujourd’hui un simple recueil de nouvelles. […] si souvent dans les choses de l’art et de l’intelligence, c’est précisément le mérite de ces sortes de compositions qui fait leur infortune, et, nous le répétons, pour publier un volume de ces choses dédaignées du public, il faut ou la candeur d’un mouton qui au bord d’une route rêve un pré, ou l’insouciance altière d’un véritable artiste qui écrit pour ses pairs littéraires et donne sa démission à l’avance de toute popularité.
Publié dans le Moniteur universel, vendredi 6 février 1857.
Je publiai dans le Globe du 23 octobre l’article que je reproduis ici, et qui retrouve à mes yeux un triste à-propos dans la mort trop soudaine du paysagiste, notre ami, survenue le 9 janvier 1809.
Le tout mis en ordre et publié sur les manuscrits autographes par M***.
L’Intransigeant publie un article de M.
Henri de Bornier attendait son heure, trente ans qu’il avait publié son premier ouvrage, un volume de vers, maintenant introuvable, disparu comme tous ces volumes de début, où les nouveaux venus mettent parfois le meilleur de leur âme.
. — La Jeune Captive, publiée le 20 nivôse an III dans la « Décade philosophique » ; La Jeune Tarentine, dans le « Mercure » du 1er germinal an XI. — Œuvres complètes, sous la direction de Henri de Latouche (1819). — Œuvres (éditions de 1862 et de 1872) avec commentaires de Becq de Fouquières.
Mais elle n’avait encore rien publié alors ; ses premiers écrits n’ont paru qu’après le mariage de mademoiselle de Rambouillet et la mort de Louis XIII, en 1643 : elle fut jusque-là accueillie à l’hôtel de Rambouillet, non comme auteur, mais comme fille d’esprit, convenablement élevée, sœur d’un homme de lettres fort répandu, et aussi comme une personne peu favorisée de la fortune, dont la société, agréable à Julie qui était du même âge, n’était pas sans quelque avantage pour elle-même33.
Larcher ne s’est pas borné à des Critiques ; on a de lui une excellente Traduction de l’Electre d’Euripide, de quelques Poésies de Pope, & de plusieurs morceaux des Transactions philosophiques de la Société Royale de Londres, dont il se propose de publier la suite.
Enfin un hasard me décida (bien ou mal) : ces messieurs (dont les vers sont si forts) venaient de publier une satire très forte, en effet, d’injures et de barbarismes contre le préfet de Police.
Les corrections manuscrites que nous avons publiées montrent que tous les grands écrivains, Bossuet, Pascal, Buffon, Chateaubriand, Flaubert ou Hugo ont à peu près employé les mêmes procédés ; pourquoi donc ne pourrait-on pas, comme nous l’avons fait, dégager de tous ces exemples des conclusions identiques sur le style, l’épithète, le verbe, l’originalité, le relief ?
Les petits traités de morale publiés aujourd’hui sont intitulés : De la faiblesse de l’homme ; De la soumission à la volonté de Dieu ; Des diverses manières dont on tente Dieu ; Des moyens de conserver la paix avec les hommes ; De la civilité chrétienne.
à voir les livres qu’elle publie, impossible de le penser.
Les Flaireurs parurent en janvier 1889 ; La Princesse Maleine fut publiée vers la fin du mois d’août de la même année et L’Intruse en janvier 1890. […] Jules Destrée, député socialiste de Charleroi, publia dans un numéro de la Revue de Belgique d’août 1912 n’est guère faite pour calmer les esprits. […] J’emprunte ces lignes à la lettre de van Lerberghe publiée dans La Roulotte. […] Conférence faite à Anvers le 11 avril 1908, publiée dans la Grande Revue du 10 mai 1908. […] Cette lettre fut publiée dans le tome XII de Vers et Prose (décembre 1907, janvier-février 1908).
Mais c’est une chose curieuse que, depuis une quinzaine d’années, ils ne publient plus rien du tout, absolument plus rien. […] C’est à peu près à la même époque qu’ils adoptèrent l’un et l’autre cette forme nouvelle, et premièrement sans doute dans des oeuvres d’essai qu’ils ne publièrent pas. […] Le manuscrit en fut retrouvé en 1886 et publié cette année-là16. […] Ses amis rassemblaient ses manuscrits, de leur mieux, et les publiaient, comme des œuvres posthumes…18. […] Ce sont d’abord les si curieux morceaux de critique que publia Gustave Kahn, en 1888, dans la Revue Indépendante, sous le titre : « Chronique de la littérature et de l’art ».
Le premier recueil important qui consente à le publier, chose assez bizarre ! […] En 1856, ils rapportent d’un voyage d’Italie un volume dans le genre des Reisebilder, mais tellement échevelé qu’ils le brûlent sans oser en rien publier qu’un court fragment dans l’Artiste. […] Les lettres qu’il lui adressait et qui ont été publiées gardent en dépit d’efforts contraires, une froideur désespérante. […] Notons en passant que, dans l’œuvre poétique assez abondante qu’il a déjà, publiée, depuis les premiers débuts jusqu’aux derniers travaux, on ne trouve à peu près aucune trace d’hésitation, de recherche ou de fatigue. […] Il y a évidemment dans son assez lourd bagage un court volume à extraire, une sorte d’anthologie de ce qu’il a publié de plus parfait, et elle suffirait à lui marquer sa place entre les maîtres de notre époque.
Il avait consigné les différents épisodes de ce voyage dans quelques notes confuses ; mais sa famille, par une discrétion jalouse, a refusé de les publier. […] Hugo aux odes démocratiques qu’il a publiées depuis sept ans. […] Les quinze ballades ajoutées aux trois recueils précédents et publiées pour la première fois en 1828, marquent dans la carrière de M. […] Les Voix intérieures, publiées l’année dernière, ressemblent à un arrêt prononcé par M. […] Il a connu la gloire à l’âge où des poètes du premier ordre hésitaient encore à publier leurs pensées ; oublier cette gloire, qu’il croyait si solidement assise, sera sans doute pour lui un cruel sacrifice.
Malheureusement ce que j’ai publié depuis quatre ans donne un démenti à cette insinuation. […] Il a publié quelques vers point quelconques et il terrorise excellemment maints rimailleurs. […] Des journalistes publieront d’élogieuses balivernes rédigées en patois du Boulevard. […] J’aimerais mieux, puisque votre humeur bizarre vous porte à publier des vers par trente-huit degrés au soleil, vous octroyer un brevet de génie sans vous lire. […] Des trois ou quatre poètes qui crurent urgent d’arborer l’étendard du naturisme, il est celui qui publia les meilleurs vers.
Ses derniers chants, non encore publiés et dont quelques amis ont entendu dès longtemps la confidence, sont, nous dit-on, dans le genre des Souvenirs du peuple : On parlera de sa gloire Sous le chaume bien longtemps.
En laissant de côté ce qu’il a publié depuis vingt ans sur des questions religieuses familières à son pays bien plus qu’au nôtre, on aura encore dans M.
Représentant de toute cette partie immorale et dépravée du règne de Louis XV, et, même sous le roi honnête homme et citoyen qui lui succéda, opiniâtrement fidèle à la corruption du passé, le maréchal de Richelieu s’occupait encore aux approches de 89 à publier les scandales de sa longue vie, et les confessions cyniques que balbutiait le courtisan en cheveux blancs se perdaient dans les acclamations solennelles dont un peuple rajeuni saluait déjà sa nouvelle aurore.
Quoi qu’il en soit, pendant qu’elle était en Allemagne, madame de Genlis se crut obligée de publier son Précis de conduite : c’était accepter dès lors un rôle politique, qu’il lui faudrait soutenir, et qui lui convenait moins qu’à aucune autre femme.
Œuvres de jeunesse pour la plupart, autant que nous en pouvons juger, les pièces qu’il publie n’ont pas un mérite d’art assez éminent pour faire oublier toujours l’uniformité ou même le vide du fond.
Il l’a exercé brillamment dans la Nuit bergamasque, comédie qui date des débuts du Théâtre-Libre, puis dans l’adaptation pour la scène du Capitaine Fracasse de Théophile Gautier, beau-père de l’auteur, et enfin dans cette Lyre comique que publie chaque semaine le supplément du Figaro.
C’est un jeune écrivain anglais qui a publié un volume de contes, très remarquable, paraît-il, un peu dans le goût de Maupassant, et intitulé : Wreckage.
Emmanuel Signoret a publié plusieurs volumes de vers.
Après avoir publié plusieurs petits Ouvrages propres à donner une idée avantageuse de la sagesse & de la sagacité de son esprit, elle eut occasion de faire connoître ses talens & sa prudence à feu M. le Prince de Conti, qui honoroit sa Famille d’une bienveillance particuliere.
On peut récuser tous les témoignages qui déplaisent ; il en est un qu’on ne récusera pas : c’est celui de Taine lui-même, dont la Correspondance n’avait pas encore été publiée à l’époque où l’on bataillait contre nous.
Lettres publiées par le pasteur A.
Magnin publié ici même100, nous ne reprendrons que l’indispensable, nous attachant à simplifier les traits ou à les mieux marquer. […] L’article sur la reine Nantechild, publié dans la Revue (15 juillet 1832), fit sensation et presque événement par les vues neuves qui vêtaient exposées pour la première fois avec ensemble sur l’art du Moyen-Age, sur les diverses époques bien distinctes et les phases qu’il avait traversées. […] Le premier volume, le seul qu’il ait donné de ces Origines, ne représente que la moindre partie de ses travaux dans cette branche intéressante ; il se hâta de le publier pour justifier de ses titres à l’Académie des inscriptions et belles-lettres, où il fut nommé aussitôt après, en 1838.
Il n’a publié d’original que la préface en tête des Esquisses morales de Stewart, et ses articles, la plupart recueillis dans les Mélanges : l’introduction promise des œuvres de Reid n’a pas paru. […] Damiron publia de lui, peu après, un volume posthume de Nouveaux Mélanges philosophiques ; la haine et l’esprit de parti s’en emparèrent. […] L’article, écrit en 1823, n’a été publié qu’en 1825, dans le Globe.
Encore une fois, mon livre est plein de défauts ; mais, malgré ces défauts, c’est de tous les livres historiques publiés en Europe depuis Jean-Jacques Rousseau, dans la fièvre d’engouement qui saisit l’Europe à l’apparition de la Nouvelle Héloïse, c’est celui de tous les livres sérieux qui a été le plus vite et le plus persévéramment dévoré par la curiosité publique depuis son apparition ; c’est celui qu’on a accusé bien à tort d’avoir assez ébranlé les esprits en France et en Europe pour avoir fait une révolution en France et huit ou dix révolutions en Europe. […] J’ai lu depuis ce Contrat social de Jean-Jacques Rousseau que je vantais alors sur parole ; j’en ai publié dernièrement l’analyse et la critique raisonnées (Entretiens littéraires, nº 65 à 67). […] Qu’on lise sans exception tous les mémoires de ses plus intimes courtisans de Versailles ou de Trianon, publiés avant et depuis les Girondins, on se convaincra qu’à cet égard ils sont tous plus sévères même que l’histoire sur l’action politique de la reine ; et qu’on lise dans les Girondins les pages du cinquième volume consacrées par moi aux malheurs et au supplice de cette princesse, dont l’apothéose, juste alors, eut pour piédestal un cachot et un échafaud, certes on ne m’accusera plus d’avoir voulu ternir cette sublime ascension de la victime.
Il avait publié, sous le pseudonyme de Stendhal, des romans, des nouvelles, des récits de voyage, des impressions d’art : il passait pour un esprit paradoxal, ironique, froid, qui aimait à mystifier et scandaliser les gens. […] Honoré de Balzac, né à Tours en 1799, clerc de notaire, puis associé avec un imprimeur, fait de mauvaises affaires ; il publie divers romans sous des pseudonymes de 1822 à 1825. […] Il publie, en 1817, Rome, Naples et Florence, et une Histoire de la peinture en Italie ; en 1822, son Essai sur l’Amour, et sa brochure sur Racine et Shakespeare ; en 1827, Armance, son premier roman ; en 1831, le Rouge et le Noir ; en 1838, les Mémoires d’un touriste ; en 1839, la Chartreuse de Parme.Éditions : Calmann Lévy, 22 vol. in-18 (Corresp. inédite, 2 vol.).
Werther fut écrit et publié en 1774, sous Louis XV, quatre ans avant la mort de Voltaire et de Rousseau, quinze ans avant la Révolution. […] « J’ai vu les mœurs de mon temps, et j’ai publié ce livre », écrivait Rousseau en tête de sa Nouvelle Héloïse. […] Il avait publié l’année précédente Gœtz de Berlichingen.
La plus considérable de ses œuvres publiées est un volume devers français — car il fait aussi des vers occitans et peut-être des vers latins — intitulé Onyx et pastels. […] Il a publié en plaquette deux harangues qui appartiennent à sa manière limousine et enthousiaste. […] Il a publié des romans nobles et inquiets : le Soleil des morts, curieuse mais insuffisante résurrection de Stéphane Mallarmé et de son milieu ; l’Ennemie des rêves, naïve étude féminine, éblouissement et bégaiement devant l’idole.
Elles n’ont pas été publiées de son temps, pourquoi ? […] Enfin, il ne l’a pas publié. […] Mais ce qui me fait croire que ces lettres sont bien des lettres avant tout pour MIIe de La Fontaine, et c’est une raison qui suffirait à elle seule, c’est que, pour les publier, il aurait fallu retrancher certains passages trop intimes ; ce qui me le fait croire, ce sont les textes suivants.
Voici un roman fait pour le bruit, et qui, publié en feuilleton, en a fait déjà. […] Comme si on ne pouvait pas lui rétorquer l’argument et lui dire : Et vous, si vous ne voulez pas qu’on vous juge, il fallait attendre que votre œuvre fût finie avant de la publier ! […] … Quand on publie des livres si hauts en couleur, on ne doit pas avoir peur de l’effet de sa couleur, son seul crime, à lui, dit M.
Et ceux-là seuls qui savent en trouver les versets triomphals devant un tombeau cher sont dignes du disparu… Obéissons… et refusant de voir la perte que subit la Lorraine et qu’on mesurera quand nous aurons publié l’œuvre interrompue de Pierre de Rozières, recueillons, comme deux exhortations morales dédiées à la jeunesse, deux lettres intimes où, dans l’année qui précéda la guerre, le jeune homme, chassant les inquiétudes de son âge, trouvait et définissait sa voie. […] L’un d’eux, Pierre Gilbert, à la veille même du grand jour, dans la Revue Critique du 25 juillet 1914, publiait des pages brillantes sur le prince de Ligne, et souhaitant que ce « cœur de feu » fût rattaché de plus près à notre histoire littéraire, il demandait qu’on lui empruntât quelques lignes pour les inscrire en tête de nos règlements militaires. […] Leur joie sans nom, vous la trouverez décrite et analysée dans les Lettres du capitaine Belmont à sa famille, qu’a publiées Henri Bordeaux.
J’acceptai cette invitation : je donnai quelques articles au Mercure, avant même d’avoir publié Atala, avant d’être connu, car mon Essai historique était resté enseveli en Angleterre. […] Quintilien et Élien nous parlent de cet Archiloque qui osa le premier publier l’histoire honteuse de sa conscience à la face de l’univers, et qui florissait en Grèce avant la réforme de Solon. […] Il avait été l’ami du Père de Ligny, et c’est lui qui le détermina à publier son Histoire de la vie de Jésus-Christ. […] Porté naturellement à l’étude des choses qui font le sujet de cet ouvrage, je fus entraîné à l’écrire par les goûts de mon esprit et la continuité de mes loisirs : ce sont de simples réflexions que je publie. […] Il y a plus, il est probable que ce prince eût corrigé cette expression, s’il eût prévu que ses écrits seraient un jour publiés.
Après avoir publié, en collaboration avec M. […] Reybaud ait jamais eu la fantaisie de peindre, dans une œuvre publiée sous l’empire, les vices du régime personnel. […] Entre-temps, il publiait ces délicieux romans qui resteront la meilleure, la plus durable partie de son œuvre. […] Le dernier roman publié par M. […] L’Affaire Lerouge avait été publiée en feuilleton dans le Pays sans attirer l’attention.
Des centaines de lettres nouvelles ont été publiées. […] Mais il retrouve Chevalier et Le Poittevin, et des lettres de ce dernier, publiées par M. […] Elle n’a pas été jusqu’ici publiée. […] En France, il veut continuer ce rôle de tuteur, régenter Flaubert, l’obliger à produire, à publier. […] Flaubert publiait un peu son vieux Pourana comme Renan quinze ans plus tard publiera l’Avenir de la science.
Nous en montrerons un exemple particulier dans ses relations avec l’une des correspondantes que le recueil publié par MM. […] — Correspondance de Diderot, Duclos, Crimm, marquis de Mirabeau, etc., de la maréchale de Luxembourg, Mmes de Boufflers, d’Houdetot, de Créqui, etc., avec Rousseau ; publiée par MM. […] Il existe de ces lettres de Rousseau à Mme de Verdelin un bien plus grand nombre qu’on ne le croirait d’abord, à ne consulter que la Correspondance publiée dans le recueil des Œuvres : au lieu de six lettres qu’on y trouve en tout, on en a une soixantaine qui ont été publiées dans le journal l’Artiste pendant tout le cours de l’année 1840.
Les discours de Massillon ont cela de particulier, au point de vue littéraire, qu’ils ne furent jamais imprimés de son vivant ; le seul de ses discours qu’il publia lui-même, et pour lequel il se vit critiqué, fut son Oraison funèbre du prince de Conti en 1709. […] J’ai sous les yeux son Oraison funèbre du prince de Conti publiée en 1709, et avec des notes critiques, écrites à la main en marge par un contemporain qui avait assisté à la cérémonie même et qui marque les différences entre le morceau imprimé et le morceau débité8.
Ludovic Lalanne, publie pour la première fois62 un texte plus exact et véritablement naturel des Mémoires de d’Aubigné, qui ne se lisaient jusqu’à présent que dans une version arrangée et rajeunie : il a mis à la suite du texte tous les fragments tirés de l’Histoire universelle du même auteur, qui se rapportent à sa vie. […] Ses petits Mémoires, destinés à ses enfants, et qu’on publie aujourd’hui dans un texte plus exact, c’est-à-dire dans une langue plus inégale qu’on ne les avait précédemment, ne doivent point, si l’on veut prendre de lui une entière idée, se séparer jamais de la grande Histoire à laquelle il renvoie sans cesse, et où il se montre par ses meilleurs et ses plus larges côtés.
Voltaire se mit aussitôt à l’œuvre avec une activité que quelques lettres de sa correspondance connue faisaient déjà soupçonner, et que d’autres lettres récemment publiées viennent de mettre en pleine lumière66. […] [NdA] Voir les deux volumes de lettres publiées à la librairie Didier par M.
La princesse des Ursins Ses Lettres inédites, recueillies et publiées par M. […] Combes a trouvé les lettres au Dépôt de la guerre : elles mériteraient d’être publiées.
Parmi ceux qui la soutiennent avec le plus d’honneur, je trouve des noms connus, des noms amis auxquels je ne puis échapper avant d’en venir à mon sujet principal, et que je me ferais scrupule de passer entièrement sous silence, puisqu’ils ont publié de nouveaux recueils, pas plus tard qu’hier. […] Leconte de Lisle n’a point prétendu certainement que ses poésies qu’il publie aujourd’hui fussent agréables ; il lui a suffi de les faire fortes.
On a été aussi rarement content de ce que je publiais. […] Dans une lettre adressée à Mme Récamier le 9 mai 1827 et publiée quelques jours après dans le Globe par suite d’une indiscrétion non regrettable, le jeune voyageur s’exprimait en ces termes, qui sont à rapprocher de ceux dans lesquels Eckermann va nous parler des mêmes entretiens : « Gœthe, écrivait M.
Décidément les érudits se sont fort monté la tête sur ce drame non publié. […] En citant dans le précédent article les travaux des savants qui se sont occupés du rame liturgique ou sacré au moyen âge, j’ai négligé, à tort, d’indiquer le récent ouvrage tout spécial de M. de Coussemarker, Drames liturgiques du moyen âge, texte et musique (un beau vol. in-4°, librairie archéologiques de Didron, 1861), et les nombreux articles publiés sur ce sujet par M.
Elles ont été publiées à Londres, chez Longman, 1861 et 1862. […] Voir dans le volume de Mélanges du docteur Arnold, seconde édition, publiée à Londres en 1858, à la page. 256. — M.