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505. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « I »

« Commençons par les dieux… »8 Le 25 auguste, comme disent les Allemands, — et nous savons aussi que Voltaire donnait ce nom au mois d’août, — a été le premier jour des fêtes célébrées dans la ville de Weimar, en commémoration de la naissance de Herder et de la naissance de Goethe. […] Herder, à la fois homme d’église, poëte et historien, avait paru convenablement situé sur ce point de la ville. — On a regretté cependant que ce bronze ne fit pas tout l’effet attendu près du mur d’une église. […] La mise en scène était splendide et digne des efforts que fait le grand-duc actuel pour maintenir à Weimar cet héritage de goût artistique qui a fait appeler cette ville l’Athènes de l’Allemagne. […] Je me mis à parcourir la ville à travers les brumes légères d’une belle matinée d’automne.

506. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1858 » pp. 225-262

11 avril Dans un angle glacé de la place Royale, il y deux coupés qui se morfondent à une porte, des sergents de ville, et une queue de ménages du Marais, de ménages à la Daumier, et, derrière ces ménages, de petites ouvrières en cheveux. […] Et ce sont mille souvenirs qu’il évoque dans cette promenade, où il jette, de temps en temps, des poignées d’ironies, des croquis, des paysages, des villes trouées de boulets, saignantes, éventrées, des ambulances où les rats entament les blessés. […] Et sa confession faite, elle lui donnait sa bourse pour qu’il fît dire des prières à la première ville. […] Elle était un repos, un déliement des affaires, une excuse de paresse, l’endroit où la conversation échappait aux choses de la vie et de la ville, où la pensée prenait sa récréation.

507. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mathieu, Gustave (1808-1877) »

On dirait de sa muse une de ces belles filles de campagne qui, venues dans la grande ville, s’y affinent, s’y font élégantes, tout en gardant de leur origine un je ne sais quoi de naïf.

508. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 111-112

Abauzit’,[Firmin] Bibliothécaire de la ville de Geneve, né à Uzez, mort à Geneve en 1758.

509. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 482-483

Charpentier, [François] Doyen de l’Académie Françoise & de celle des Inscriptions, né à Paris en 1620, mort dans la même ville en 1702.

510. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 68

COUSIN, [Louis] Président à la Cour des Monnoies, de l’Académie Françoise, né à Paris en 1627, mort dans la même ville en 1707.

511. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 200

DUCHÉ, [Joseph-François] de l’Académie des Inscriptions & Belles-Lettres, né à Paris en 1668, mort dans la même ville en 1704, éleve de Pavillon, & ami de J.

512. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » p. 72

Regnier des-Marais, [François-Seraphin] Secrétaire perpétuel de l'Académie Françoise, & Membre de celle de la Crusca de Florence, né à Paris en 1632, mort dans la même ville en 1713.

513. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Additions et appendice. — Sur le comte Dandolo. (Article Marmont, p. 51.) » p. 514

II, p. 233) : « Dandolo, homme d’un caractère vif, chaud, enthousiaste pour la liberté, fort honnête homme, avocat des plus distingués, se mit à la tête de toutes les affaires de la ville… » Son fils, le comte Tullio Dandolo, lui-même écrivain très connu, possède des lettres de Bonaparte, dans lesquelles le premier Consul parle à son père d’« affection » et de l’« estime la plus vraie ».

514. (1864) Le roman contemporain

On désespéra un instant de la prise de la ville, et l’on se demanda si notre armée pourrait attendre jusqu’au printemps. […] Sa mort est belle et touchante, et la ville de Rome tout entière suit les funérailles de cette noble fille. […] Feydeau, et la morale et la politique qui marchent de front avec elle, viennent à prévaloir, il faudra quadrupler le nombre des sergents de ville. […] C’est une étude de l’intérieur d’une petite ville située dans le Soissonnais. […] À dix ans, Fantine quitta la ville et alla se mettre en service chez les fermiers des environs.

515. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIX. Progression croissante d’enthousiasme et d’exaltation. »

Chassés d’une ville, qu’ils secouent sur elle la poussière de leurs souliers, en lui donnant acte toutefois, pour qu’elle ne puisse alléguer son ignorance, de la proximité du royaume de Dieu. « Avant que vous ayez épuisé, ajoutait-il, les villes d’Israël, le Fils de l’homme apparaîtra. » Une ardeur étrange anime tous ces discours, qui peuvent être en partie la création de l’enthousiasme des disciples 881, mais qui même en ce cas viennent indirectement de Jésus, puisqu’un tel enthousiasme était son œuvre.

516. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236

Les mémoires de mademoiselle de Montpensier nous apprennent plus loin que, dans le commencement de la campagne de Flandre, au mois de mai 1667, le roi étant en marche pour l’armée, accompagné de la reine, de mesdames de Montespan et de La Vallière, dames de la reine, et d’elle, Mademoiselle, on s’arrêta trois jours dans une ville dont le nom est resté en blanc, et que là s’établit la liaison intime du roi et de madame de Montespan, Mademoiselle explique très distinctement la disposition qui fut faite pour assurer la communication secrète de l’appartement du roi à la chambre de madame de Montespan, et la manœuvre de l’un et de l’autre pour se trouver ensemble le plus longtemps qu’il était possible. […] Pendant que la reine et le marquis de Montespan languissaient de jalousie, et que madame de Montausier se mourait d’humiliation, l’Amphitryon de Molière, c’est-à-dire le malheureux Montespan, divertissait la partie corrompue de la cour et de la ville.

517. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340

Il est des siecles et des villes où les connoissances necessaires, pour bien juger d’un ouvrage par son effet, sont plus communes et plus répanduës que dans d’autres. Tel ordre de citoïens qui n’a pas ces lumieres dans une ville de province, les a dans une capitale.

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