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844. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 232

Nous ne prétendons pas les envelopper tous dans ce reproche ; il en est parmi eux qui conservent encore l’impartialité : mais l’étude, le travail nécessaire pour bien analyser un Ouvrage, pour en donner une juste idée, sont-ils des qualités bien répandues parmi nos Journalistes ?

845. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préface de « L’Homme qui rit » (1869) »

Et ces deux livres, s’il est donné à l’auteur d’achever ce travail, en précéderont et en amèneront un autre qui sera intitulé : Quatrevingt-treize.

846. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIIe entretien. Revue littéraire de l’année 1861 en France. M. de Marcellus (1re partie) » pp. 333-411

Ce beau et pénible travail ne pouvait servir que quelques curieux de l’Académie des inscriptions. […] XXVII Jamais je ne me consolerai que M. de Marcellus ou M. de Chateaubriand ne nous ait pas traduit Homère et la Bible ; c’était un travail digne d’eux, et ils étaient dignes de ce travail ! […] L’un écrivit ses Mémoires d’outre-tombe, qui ne sont que l’écho trop âpre des passions de sa vie, un Saint-Simon personnel, chargeant la postérité de ses petites vengeances ; l’autre se contenta d’amuser les loisirs de sa vie retirée par des éruditions curieuses, par des souvenirs historiques, et par des traductions d’œuvres secondaires qui méritèrent bien de ses contemporains, mais qui ne donnèrent pas à son nom toute la célébrité que ses travaux méritent. […] J’entrevis l’espérance de les avoir en ma possession ; je fis entendre au pacha qu’Ali-Bey s’occupait uniquement d’astronomie ; qu’il allait à la Mecque par ordre de son roi, pour y mesurer le soleil, qu’il savait bien y être plus grand qu’ailleurs (c’est une croyance de l’islamisme) ; que ce qu’il laissait après lui formait l’héritage de son fils Osman-Bey, qui habitait le royaume de Fez ; et qu’enfin, pour profiter des écrits de ce savant, il fallait traduire ses observations en arabe : j’offris de me charger de ce travail ; mes motifs allaient être goûtés, je m’en flattais du moins, quand le pacha fut destitué.

847. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviie entretien. Un intérieur ou les pèlerines de Renève »

Je ne puis pas vous donner un sou ; attendez, je vais à Paris, et je vous rapporterai en mars ce que j’aurai pu récolter de tant de peines et de travaux. […] Après une nuit sans sommeil, je me levai avant le jour pour essayer de travailler encore, car le travail est le devoir de celui qui doit ; je prenais déjà la plume quand on vint me dire que quatre femmes venant de Milly se promenaient sur la terrasse de Monceau attendant mon réveil, pour me voir et pour me parler ; je maudis leur obligeante curiosité qui allait me coûter une matinée de travail ; mais je rejetai loin de moi la plume et je descendis sous les grands arbres qui flanquent le château, et dont l’ombre aurait sans doute attiré les matinales visiteuses ; en les apercevant, en effet, assises sur un banc de pierre, je fus saisi de respect et d’admiration par leur extérieur empreint de modestie et de grâce. […] Trop honnête pour défendre la Montagne, trop ami de l’ordre pour attaquer l’Empire, respectant trop mon passé pour me démentir, travaillant en paix pour tirer mes braves créanciers des pertes où ils s’étaient généreusement jetés pour moi, je croyais mon œuvre accomplie dans deux ans, quand des accidents d’affaires nous rejettent entre les écueils d’où le ciel nous sauvera peut-être encore, ou bien nous mourrons insolvables, non faute de travail, mais faute de bonne fortune, Dieu le sait ; je suis en ce moment dans sa main, résigné à tout, excepté à la ruine du dernier de mes braves amis. […] Si le travail continue, un temps viendra où nous pourrons avoir une servante, mais aujourd’hui nous n’avons que nos petits qui ne servent personne et qu’il faut garder et amuser encore, dit le jeune père en les descendant de ses jambes pour que sa femme allât les coucher.

848. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « [Préface] »

Cette édition a été mise au courant des travaux publiés en Angleterre depuis quatre ans.

849. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 413

La Vie de Grotius, celle d’Erasime, celle de Bossuet, sont le fruit de ses travaux, c’est-à-dire qu’il a pris la peine de recueillir, sur ces célebres Ecrivains, différentes Pieces qui peuvent servir de matériaux à ceux qui voudront traiter les mêmes sujets d’une maniere plus intéressante.

850. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 489

Il est vraisemblable qu’avec plus de travail & de correction, ce Poëte eût enrichi la Scene de Pieces excellentes.

851. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — E. — article » p. 236

Quarante Ouvrages traduits de l’Anglois ou du Latin, sont la preuve de sa vocation particuliere au métier de la Traduction ; nous disons métier, parce qu’il s’en faut bien que l’Auteur ait donné à son travail toute l’application qu’il exigeoit.

852. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 513

Ce genre de travail n’est pas le seul titre qu’il ait acquis sur la reconnoissance des Littérateurs.

853. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1863 » pp. 77-169

Nos livres, notre mode de travail, ont fait, je le sens, une grande impression sur Sainte-Beuve. […] — À la campagne, le travail m’est presque impossible. […] Nous voici dans ce cabinet du travail obstiné et sans trêve, dans ce cabinet, témoin de tant et de si grands labeurs, et d’où sont sorties Madame Bovary et Salammbô. […] Au milieu de la pièce, la table de travail, une grande table ronde au tapis vert, et où l’écrivain trempe sa plume dans un encrier qui est un crapaud. […] Jamais de sortie au dehors, il vit dans sa copie et son cabinet de travail.

854. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1865 » pp. 239-332

* * * — C’est une curieuse chose que la spécialité d’aptitudes chez les femmes, dans le travail du goût. […] Giraud, de temps en temps, jette dans le travail quelque blague, que la princesse rabroue en riant et en grondant. […] » Et le travail reprend, sérieux, acharné, coupé de dépêches télégraphiques jaunes, que la princesse déchire à mesure et roule en boulettes. […] Hébert demande à la princesse conseil à propos d’un travail que sollicite de lui la Païva, qui est venue un jour l’enlever dans son atelier. […] On ne se doute pas de ce travail, de ce remâchement perpétuel dont ont besoin les acteurs pour se pénétrer de leur rôle.

855. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rambert, Eugène (1830-1886) »

Il est le représentant, comme Frédéric Bataille chez nous, de ces natures naïves et fortes, nées parmi les pasteurs et les villageois, qui s’élèvent peu à peu par le travail et la méditation jusqu’aux plus hautes régions de la pensée, et à qui la poésie ouvre son domaine enchanté, trop souvent fermé aux heureux de ce monde… [La Revue bleue (17 août 1895).]

856. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « À mes élèves de l’université de Lausanne »

En souvenir et en reconnaissance de cette constante harmonie qui m’a rendu facile et douce la carrière de professeur en pays étranger, j’ai voulu laisser à ceux et à celles dont je fus le maître un instrument de travail que j’eusse éprouvé par un long usage et qui leur permit de se passer de moi.

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