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2959. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74

Au contraire nous admettons dans notre école les philosophes politiques, et surtout les Platoniciens, parce qu’ils sont d’accord avec tous les législateurs sur trois points capitaux : existence d’une Providence divine, nécessité de modérer les passions humaines et d’en faire des vertus humaines, immortalité de l’âme.

2960. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Les nièces de Mazarin et son dernier petit-neveu le duc de Nivernais. Les Nièces de Mazarin, études de mœurs et de caractères au xviie  siècle, par Amédée Renée, 2e éd. revue et augmentée de documents inédits. Paris, Firmin Didot, 1856. » pp. 376-411

Racine fut bien au-dessus de Pradon, il ne laissait pas de le regarder comme une espèce de concurrent, surtout quand il sut que Pradon composait en même temps que lui la tragédie de Phèdre par émulation, et qu’il avait doublé celle de M. 

2961. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487

Le principe, c’est Dieu, qui a voulu que l’homme sociable et perfectible développât comme un magnifique spectacle devant lui ce phénomène matériel, et surtout intellectuel, et encore plus moral, de la société ; et c’est la nature, interprète de Dieu, qui a donné à l’homme dans tous ses instincts le germe de toutes ses lois et la condition absolue de cette souveraineté sans laquelle aucune société ne subsiste, parce qu’aucune loi n’est obéie.

2962. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIVe entretien. Madame de Staël. Suite »

Mendier est si misérable ; et surtout avec une mauvaise conscience !

2963. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVIe Entretien. Marie Stuart (reine d’Écosse) »

Sa fille lui était demandée par toutes les cours, non-seulement à cause de sa renommée précoce de génie et de beauté, mais surtout pour acquérir par un mariage avec elle un titre à la couronne d’Écosse, adjonction vivement convoitée à d’autres couronnes.

2964. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre deuxième »

Mais c’est surtout par sa méthode que le père de la philosophie moderne tient une si grande place dans l’histoire de notre littérature.

2965. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre troisième »

Ceux-là surtout le savent qui, n’étant point auteurs de poèmes dramatiques, n’ont point à faire une poétique particulière pour justifier leurs productions, et acceptent l’idée qu’on se fait généralement du poème dramatique.

2966. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641

Duclos, qui, par politesse, avoit laissé parler les autres, rompit la séance, recommanda qu’il ne fût jamais dit que sa maison eût été profanée par de semblables propos, & surtout qu’il eût ri comme le reste de la Compagnie.

2967. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre III »

Elle est jolie, votre romance à la Pauvreté ; mais croyez-vous que, si un poète s’avisait de faire une ode à la Fortune, comme Marc-Aurèle, le philosophe couronné, lui dédia un temple, il ne trouverait pas des éloges aussi magnifiques, et surtout plus vrais, à lui consacrer ?

2968. (1920) Action, n° 3, avril 1920, Extraits

Dora Marsden (1882-1960) a fondé en 1911 avec Mary Gawthorpe The Freewoman, hebdomadaire féministe, renommé en 1912 The New Freewoman, puis The Egoist, le périodique devenant alors surtout littéraire.

2969. (1888) Petit glossaire pour servir à l’intelligence des auteurs décadents et symbolistes « Petit glossaire »

. — Qui est inaltérable et surtout impressible au feu.

2970. (1856) Mémoires du duc de Saint-Simon pp. 5-63

N’oublions point surtout que demain matin il faut être à la messe et vu de madame de Maintenon, qu’à midi je dois faire ma cour à madame la duchesse de Bourgogne, qu’il sera prudent d’aller recevoir ensuite les rebuffades allemandes de Madame et les algarades seigneuriales de M. le Prince ; que je ferai sagement de louer la chimie dans l’antichambre de M. le duc d’Orléans, qu’il me faut assister au billard du roi, à sa promenade, à sa chasse, à son assemblée, que je dois être ravi en extase s’il me parle, pleurer de joie s’il me sourit, avoir le cœur brisé s’il me néglige, répandre devant lui, comme Lafeuillade et d’Aubin, les effusions de ma vénération et de ma tendresse, crier à Marly, comme l’abbé de Polignac, que la pluie de Marly ne mouille point !

2971. (1788) Les entretiens du Jardin des Thuileries de Paris pp. 2-212

Leurs entretiens sont poétiques, tant elles y mettent d’agrémens & d’imagination, & il n’est point étonnant que dans la société, l’on prolonge à Rome comme à Madrid, les conversations du soir, jusqu’à deux heures après minuit, surtout l’été, où débarrassé de la chaleur, l’on goûte une fraîcheur délicieuse, sous le dais du plus beau ciel. […] On convint qu’il n’y avoit rien d’exagéré dans ma narration, & que toute femme délicate, surtout une Française, avoit mille sujets d’impatience, lorsqu’elle partoit pour les pays étrangers ; sans doute la peine est bien moins grande, lorsqu’on a des richesses & grand nombre de valets ; mais il est toujours vrai que de quelque maniere qu’on voyage, il y a des inconvéniens. […] L’on doit faire surtout attention que les phrases finissent d’une maniere soutenue, & sur tout éviter ces hiatus dont Voltaire & Jean-Jacques Rousseau ne se sont pas eux-mêmes garantis. […] Cependant, qui est-ce qui ne prête pas le flanc au ridicule, & surtout aujourd’hui qu’on agit, qu’on parle, qu’on pense, qu’on écrit de maniere à s’en rendre l’objet.

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