Une sorte de fumée lumineuse, reste de l’âge précédent, plane encore sur son théâtre. […] » Il y a une sorte de « férocité » animale dans son amour. […] Néanmoins Waller est d’ordinaire aimable ; une sorte de lumière brillante flotte comme une gaze autour de ses vers ; il est toujours élégant, souvent gracieux. […] Ces sortes de bouquets conviennent à sa main et à son art. […] Lady Pliant, sorte de Belise anglaise, se croit aimée de Millefond, qui ne l’aime pas du tout et qui tâche en vain de la détromper : « Pour l’amour du ciel, madame !
Ce ne sont point les tours ingénieux, ni le sel piquant de l’ironie qui charment ces sortes de lecteurs. […] Si un homme pouvoit se surprendre à n’avoir que cette sorte de mérite, il en rougiroit plûtôt que d’en être vain. […] Dira-t-elle que ces sortes de sçavans sont sujets à raisonner peu solidement ? […] On peut avoir deux sortes de plaisir à la répresentation d’une tragédie. […] Les hommes sont bien sujets à ces sortes de syllogismes.
Il y a deux sortes de gens : ceux qui aiment et ceux qui se laissent aimer. […] Ce malheureux Benserade, qu’il parodia tout vif de la sorte, en savait quelque chose. […] Cet Anselme, marchand enrichi, est une sorte de Sganarelle de L’École des maris. […] Il commença de la sorte : ORAISON FUNEBRE DE MOLIÈRE. […] Les poètes ont trop souvent quitté la braie gauloise pour le pourpoint castillan ; nous avons assisté à une sorte de travestissement douloureux.
Les croyances religieuses et philosophiques sont une sorte de ciment qui unit les morceaux du moi, l’instinct social et l’instinct personnel. […] Ainsi se forment les diverses conceptions de la vie, plus ou moins logiques avec elles-mêmes, plus ou moins ajustables entre elles, qui donnent à la morale, pour chacune d’elles, une sorte de fond commun. […] Il subit naturellement une sorte de suggestion impérieuse et s’adapte à l’ordre donné. […] L’examen est si peu encouragé que les conflits de devoirs sont une sorte de scandale. […] On a bien établi, d’une manière confuse, grossière et fallacieuse, une sorte de hiérarchie des devoirs qui ne s’est pas imposée et que chacun interprète selon son inspiration, ou plutôt selon les suggestions qu’il subit.
Cette disposition, que j’appellerais volontiers romantisme moral, je l’eus au plus haut degré, par une sorte d’atavisme. […] J’y ai pris une sorte d’habitude de voir sous terre et de discerner des bruits que d’autres oreilles n’entendent pas, L’essence de la critique est de savoir comprendre des états très différents de celui où nous vivons. […] De la sorte, il mangea le peu qu’il avait, une petite aisance, et devint un pur vagabond ; ce qui ne l’empêchait pas d’être doux, excellent, incapable de faire du mal à une mouche. […] Une circonstance particulière augmentait cette animosité et créait autour du vieux solitaire une sorte d’atmosphère de diaboliques terreurs. […] C’était là pour le clergé une sorte de puits de l’abîme, dont on parlait avec horreur.
Mais là, il ne nous avait montré le temple des élus que de loin, dans une sorte de vision intérieure, et sous l’image brillante d’un de ses messagers. […] Mais aussitôt des jeunes gens saisissent le sacrilège et le mènent devant un homme âgé, une sorte d’écuyer à barbe grise. […] En bas tout est sombre, à gauche une sorte d’abime noir. […] Pour tous ceux qui considèrent l’œuvre comme un agrégat naturel, dont l’origine et les propriétés, pareilles à celles d’une fleur ou d’un cristal, sont soumises aux conditions de force, de temps et d’espace qui régissent tout mode de la matière, cette sorte de critique est la seule légitime. […] Enfin, partant d’un ensemble indéfini, de la symphonie vague parce qu’il lui manque la précision du mot, de la parole poétique vague encore parce qu’il lui manque la signification de l’accent, Wagner a défini l’une par l’autre les deux sortes de l’émission vocale.
Elle est très importante aussi, parce qu’elle est une sorte de carrefour où se sont rencontrés le Paris de l’Empire et celui de la troisième République, où l’un a été définitivement écrasé et où l’autre a surgi dans le tumulte et la bousculade. […] On y arrivait par toutes sortes de petites intrigues, par le jeu des relations, par les marches et les contremarches. […] C’était une sorte de lieu sacré, où l’on n’était admis qu’après une lente et pénible initiation. […] Entre le public et les coulisses, il existait encore une sorte de cloison étanche de chaque côté de laquelle on se tenait à sa place. […] Mais la création d’une sorte de conseil de surveillance, qui aurait pour mission d’empêcher le plaisir de tomber trop bas et même d’en élever peu à peu la qualité.
Depuis un quart de siècle, il n’y a sorte d’attaques, ouvertes ou détournées, insidieuses ou violentes ; il n’y a sorte d’invectives, de calomnies et d’insultes, auxquelles le mariage n’ait été en butte. […] Ils affectionnent cette sorte d’argument. […] Cette sorte de pervertissement du sens intime a été largement pratiquée par notre littérature contemporaine ; et ses admirations dépravées n’ont pas moins altéré la moralité publique que ses fausses maximes. […] Il s’y est livré même avec une sorte de passion et d’ivresse. […] Seulement, à la scène, le contraste revêt des formes plus saisissantes ; les situations ont une sorte de réalisme plus poignant.
Je n’en sais rien, mais je croirais aisément que Fanny a dû être conçue et écrite par manière de gageure comme Adolphe, c’est-à-dire « pour convaincre deux ou trois amis incrédules de la possibilité de donner une sorte d’intérêt à un roman dont les personnages se réduiraient à deux, et dont la situation serait toujours la même ». […] L’amour supplée aux longs souvenirs par une sorte de magie. » Mais il ne nous indique aucun de ces détails qui lui ont paru si charmants, ou il ne les indique que d’une façon très générale ; il aime mieux s’écrier : « L’amour n’est qu’un point lumineux, et néanmoins il semble s’emparer du temps, etc. » — Un jour il écrit à Ellénore, pour lui donner idée de ce qu’il souffre pendant les heures qu’il vit séparé d’elle : « … J’erre au hasard courbé sous le fardeau d’une existence que je ne sais comment supporter. […] Il y en a qui, se croyant personnellement intéressés dans ces sortes de récits, en veulent à l’auteur et déclarent que c’est être cruel, que c’est être parfaitement désagréable, de forcer ainsi d’honnêtes gens (c’est-à-dire eux-mêmes) à se poser nettement, désormais, dans leurs intrigues et ce qu’on nomme les bonnes fortunes, une question d’amour-propre et un point d’honneur qu’ils aimaient autant sous-entendre et éluder.
Il célèbre en particulier le chêne avec une sorte de prédilection ; ce qui a fait dire qu’il était le poète du chêne, qu’il avait le sentiment de cet arbre […] Gœthe est le seul poète qui ait eu une faculté poétique à l’appui de chacune de ses compréhensions et de ses intelligences de critique, et qui ait pu dire à propos de tout ce qu’il juge en chaque genre : « J’en ferai un parfait échantillon, si je le veux. » Quand on n’a qu’un seul talent circonscrit et spécial, le plus sûr, dès qu’on devient critique, — critique de profession et sur toutes sortes de sujets, — est d’oublier ce talent, de le mettre tout bonnement dans sa poche, et de se dire que la nature est plus grande et plus variée qu’elle ne l’a prouvé en nous créant. […] Ceux qui aiment ces sortes de considérations dites esthétiques, et qui croient que le lis est beau pour huitraisons et non pour neuf4, ceux-là pourront trouver que les cinq raisons alléguées par M. de Laprade contre les machines sont assez ingénieuses.
Monmerqué, le plus instruit et le plus aimable des amateurs, le plus riche en documents, en pièces de toutes sortes, si au fait des sources et si porté à les indiquer, n’avait pas en lui l’esprit de critique et d’exacte méthode qui mène à terme et pousse à la perfection un travail de ce genre ; il fallait qu’un philologue de profession et à la fois ouvert à toutes les belles-lettres, un homme qui a fait ses preuves dans l’érudition antique la plus délicate et la plus ardue, et qui sait, à l’occasion, en sortir, apportât dans cette étude moderne les habitudes de la critique véritable et classique, pour que toutes les garanties, celles de la fidélité et du goût, se rencontrassent réunies : j’ai nommé M. […] Quelquefois, moi aussi, je suis comme vous, je me surprends à regretter que tout ne soit pas définitif dans ce monde des lettres qui nous est un asile et une sorte d’Élysée terrestre. […] Ce fut un plaisir de la voir téter ; elle n’avait jamais tété de cette sorte.
Les caractères sont ceux du xviie siècle ; l’œil de l’enfant et l’œil du vieillard s’en accommodent également bien et s’y reposent ; rien d’aigu, rien de pressé et d’entassé ; il y a de l’espace et un espace égal entre les mots, l’air circule à travers avec une sorte d’aisance, la prunelle a le temps de respirer en lisant ; en un mot, c’est un caractère ami des yeux. […] , plus châtiés, plus soucieux de cette sorte de gloire où il entre de l’estime. […] Cette bizarrerie consistait à être accessibles à tous les goûts, à toutes les vues modernes, de science, d’art, d’inventions de toutes sortes, sans que le style littéraire parût la seule chose de prix à leurs yeux ; à être les moins exclusifs des esprits, à avoir de tous les côtés des jours ouverts sur la civilisation et la société actuelle et future.
Biot s’éleva avec vivacité et même avec une sorte d’amertume contre la participation des savants à la politique. […] Biot était tout à fait contraire et même hostile à ces sortes de publications familières, épistolaires, qui nous révèlent les mœurs, la physionomie et aussi les incertitudes ou les faiblesses des grands hommes. […] Biot était et demeura jusqu’à la fin un liseur infatigable ; on ne se fait pas idée de la quantité de livres de toutes sortes qu’il essayait et que quelquefois il dévorait d’un bout à l’autre.