En ce sens, mais en ce sens seulement, nous sommes des révolutionnaires ! […] Seulement nous prétendons mettre leurs fautes à profit. […] Nous constatons seulement que celle-ci est la plus ancienne, que non seulement elle a éveillé l’homme à la vie de l’intelligence, mais qu’elle l’a élevé, façonné tout entier. […] Bornons-nous d’abord à connaître seulement les chefs-d’œuvre qui composent la tradition gréco-latine. […] Mais ces dispositions ne sont pas seulement physiques, elles sont encore intellectuelles.
Nous n’aurons plus à étudier seulement la poésie des vers, mais aussi celle de la prose. […] La différence n’est pas seulement dans le degré d’intensité. […] Je suppose que l’on ne rêve pas seulement, mais que vraiment on compose. […] On invente par une libre improvisation dont après coup seulement on contrôle les résultats. […] La tâche est donc autrement ardue que lorsqu’il s’agissait seulement d’écrire sous la dictée rapide de la parole intérieure.
Il nous décrit seulement leurs passions fatales et leurs erreurs. […] André Hallays n’est point guidé seulement par des soucis d’archéologue. […] Ayez soin seulement de ne point oublier vos exercices suédois. […] D’autres lieux du monde ont des charmes ; celui-ci seulement, pour employer l’heureuse expression de M. […] Nous saisissons désormais le sens du livre, et pourtant nous en achevons seulement la première partie.
Seulement M. […] Je tâcherai seulement de motiver mon impression, si je puis. […] Seulement, je me disais : — Quoi donc ! […] Et encore celui-là n’est pas trompé ; il craint seulement de l’être. […] Seulement, après ce grand cri : « Il ment !
Deux seulement. […] Seulement j’ai des doutes sur le succès ; et voici mes raisons. […] Et malheureusement ceci n’est pas seulement un mot. […] Marie n’est pas seulement poète, elle est versificateur. […] Ce n’est pas seulement ôter la vie, c’est l’abréger.
La recette de cette représentation solennelle fut de trois mille six cents livres seulement. […] On le voit, il n’y a pas seulement pour nous une plaisanterie dans cette pièce bouffonne, il y a quelque chose de sous-cutané qui tient du drame, et ce n’est pas seulement pour se venger d’un gentilhomme limosin que Molière, comme on l’a dit, a composé cette noire parodie. […] Ce qui est plus triste, c’est que ce ne furent pas seulement ces violents et ces méchants qui conspirèrent contre le comédien de génie. […] C’est qu’il n’est pas seulement Dom Juan le coureur de ruelles et l’aventurier d’amour, mais encore le libre esprit, l’esprit fort, le libertin, comme on disait alors. […] Ils passent sombres dans la vie et parfois seulement on voit errer sur leurs lèvres attristées et cependant bienveillantes un pâle et mélancolique sourire.
Ça n’a rien de désagréable cette rédaction cursive, pour le post mortem, seulement la chose, une fois, écrite, n’est pas absolument plaisante à relire, sous le froid de la réflexion, et comme je ne mets des points sur les i qu’à la relecture, mes legs en manqueront. […] — « Des idées, non, des images seulement », reprend un autre. […] Il cause de la femme russe et de son curieux dédoublement dans les choses d’amour, où chez elle, un troisième personnage, tout cérébral, semble seulement comme témoin, prendre un extrême plaisir à la physiologie de la chose, et aux expériences ultra-libidineuses. […] Seulement, au milieu de sa phraséologie, où il se peint bourgeoisement au temps de sa puissance, comme « un agriculteur, un sucrier », il y a le terrible accent qu’il donne à des phrases, comme celle-ci : « Oui, quand mon oncle a été brûlé ! […] Elle était si atrocement flambée, qu’elle semblait une négresse, et quand Larrey la vit, elle pouvait seulement se tenir dans son lit, à quatre pattes, sur la paume des mains et sur l’extrémité des genoux.
Ce n’est pas seulement dans l’exercice du pouvoir politique, c’est dans toutes les affaires de la vie qu’il faut accepter la lutte du bien contre le mal. […] L’armée du ministère dans les élections ne se compose pas seulement de gens qui relèvent de lui et lui doivent leur existence ; elle se compose surtout d’hommes pensant comme lui et croyant bon pour le pays qu’il se maintienne et qu’il l’emporte contre ses adversaires. […] C’est alors que je me recommande à vos prières ; car alors seulement se posera et se débattra au-dedans de moi cette redoutable question de savoir si je puis, oui ou non, tirer désormais parti de ma vie. […] Ce n’est pas seulement le découragement de moi-même, mais des hommes, à la vue chaque jour plus claire du petit nombre de choses que nous savons, de leur incertitude, de leur répétition incessante dans des mots nouveaux depuis trois mille ans, enfin de l’insignifiance de notre espèce, de notre monde, de notre destinée, de ce que nous appelons nos grandes révolutions et de nos grandes affaires… Il faut travailler pourtant : car c’est la seule ressource qui nous reste pour oublier ce qu’il y a de triste à survivre à l’empire de ses idées, etc.
Veuillot, non pas seulement le journaliste de verve et d’assaut, l’observateur et le portraitiste à bâtons rompus, mais l’homme des longues tactiques, le stratégiste qui a pu se tromper à son point de vue, et qui, je crois, s’est trompé en effet, mais qui avait un plan suivi, étendu et plus raisonné qu’on ne serait tenté de le lui reconnaître. […] Une bonne Table dispensera seulement de tout parcourir pour mettre la main sur l’endroit sensible. […] Frappé dans ses joies de famille, dans ses affections profondes, il a gémi ; il n’a pas seulement prié, il a chanté : écoutez ce chant imprévu qui révèle dans cette âme de lutte et de combat des sources vives de tendresse : Je ne suis plus celui qui, charmé d’être au monde, En ses âpres chemins avançait sans les voir ; Mon cœur n’est plus ce cœur surabondant d’espoir, D’où la vie en chansons jaillissait comme une onde. […] Je voulais seulement, sur ce terrain littéraire qui est neutre, dans ce champ d’asile largement ouvert à tous, amener les uns et les autres à être plus justes qu’on ne l’est sous le feu de la polémique ; c’est le moyen, s’il y en a un, d’humaniser et de désenvenimer la polémique elle-même.
il s’agit de littérature, il s’agit du texte d’un auteur classique ; nous avions cru jusqu’ici posséder le texte de Mme de Sévigné, et celui qu’on avait n’était pas le bon ; on vient seulement de nous le rendre : mais de telles réparations, après plus d’un siècle d’abus, ne se font pas sans secousse et sans bouleversement. […] Avant son intervention cependant et son installation au cœur du sujet, pour persuader aux hommes instruits qui sont entrés dans la pensée de cette édition nouvelle, qu’elle était importante, qu’elle était indispensable, qu’il ne s’agissait pas seulement de quelques points à rectifier çà et là, mais qu’il y avait lieu, en effet, à une réparation et presque à une restitution continue, il a fallu bien des instances, bien des pas et bien des paroles (je le sais, moi qui en ai été quelquefois le porteur et le messager), il a fallu montrer à l’avance bien des passages et des exemples comme preuve décisive de l’étendue du ravage et du mal profond qu’on avait à réparer. […] Consentez-y seulement, levez-vous et faites quelques pas, souffrez qu’on retourne un peu, à votre insu, ce lit de repos sur lequel vous la lisiez ; et quand vous vous y remettrez, un peu contrarié d’abord, vous trouverez bientôt la lecture, je l’espère, meilleure même qu’auparavant et plus savoureuse. […] Vous avouerez seulement la chose comme elle s’est passée : c’est tout ce que je veux.
Il faut que les moyens soient de la nature de la cause, parce que cette cause paraissant la vérité même, doit triompher seulement par l’évidence et la force. […] L’esprit de parti unit les hommes entre eux par l’intérêt d’une haine commune, mais non par l’estime ou l’attrait du cœur ; il anéantit les affections qui existent dans l’âme, pour y substituer des liens formés seulement par les rapports d’opinion : l’on sait moins de gré à un homme de ce qu’il fait pour vous que pour votre cause ; vous avoir sauvé la vie est un mérite beaucoup moins grand à vos yeux que de penser comme vous ; et, par un code singulier, l’on n’établit les relations d’attachement et de reconnaissance qu’entre les personnes du même avis : la limite de son opinion est aussi celle de ses devoirs ; et si l’on reçoit, dans quelques circonstances, des secours d’un homme qui suit un parti contraire au sien, il semble que la confraternité humaine n’existe plus avec lui, et que le service qu’il vous a rendu est un hasard qu’on doit totalement séparer de celui qui l’a fait naître. […] L’esprit de parti est exempt de craintes, non pas seulement par l’exaltation de courage qu’il peut inspirer, mais par la sécurité qu’il fait naître : les Jacobins et les Aristocrates, depuis le commencement de la révolution, n’ont pas un instant désespéré du triomphe de leur opinion, et au milieu des revers qui ont frappé si constamment les Aristocrates, il y avait quelque chose de béat dans la certitude avec laquelle ils débitaient des nouvelles, que la foi la plus superstitieuse aurait à peine adoptées. […] C’est ne plus voir qu’une idée, lui rapporter tout, et n’apercevoir que ce qui peut s’y réunir : il y a une sorte de fatigue à l’action de comparer, de balancer, de modifier, d’excepter, dont l’esprit de parti délivre entièrement ; les violents exercices du corps, l’attaque impétueuse qui n’exige aucune retenue, donne une sensation physique très vive et très enivrante : il en est de même au moral de cet emportement de la pensée qui, délivrée de tous ses liens, voulant seulement aller en avant, s’élance sans réflexion aux opinions les plus extrêmes.
On y boit à sa soif, il ne tarira jamais ; seulement il déposera. […] Comme nous disons : « 1857, l’année de Bovary, des Fleurs du Mal, des Poésies barbares, de Fanny », on dira seulement, mais c’est quelque chose : « 1893, l’année des Trophées », et dans un tiers de siècle, j’espère, les nouveaux me permettront de mentir un peu sur ce 1893 et sur cette apparition des Trophées, avec la grâce délicate que les jeunes gens ont tant raison de garder au bon chroniqueur devenu mûr et qui se souvient tout haut. […] Seulement elle s’exprime d’autre sorte. […] Il était seulement plus sensible dans le poète que nous venons de perdre, par le recul, l’antique et l’exotisme systématique de ses sujets.
Après André Chénier — et je suis surpris que ce sujet n’ait tenté aucun des grands poètes contemporains — il restait à glorifier la même patrie, mais sous un tout autre aspect, dans l’éclat de ses actes héroïques, dans le rayonnement de ses idées, dans l’illumination de ses chefs-d’œuvre ; il restait à chanter l’hymne filial, non plus seulement à ce corps toujours renouvelé de la France, mais à son âme transmise d’âge en âge et non moins opulente et non moins féconde, l’hymne à la France pensante et créatrice, nourricière des intelligences et fertile pour le genre humain. […] Les autres nations peuvent mettre en ligne à tel ou tel moment des prosateurs de premier ordre comme des tirailleurs isolés : chez nous seulement, depuis le narrateur de la conquête de Constantinople jusqu’au romancier de Mauprat, la Prose s’appelle légion et se présente comme une armée toujours accrue de renforts et continuellement en marche. […] Il me reste à vous faire apprécier le plus merveilleux instrument de la poésie française, la Rime, qui chez nous seulement est obligatoire. […] Ce n’est pas seulement par des victoires immortelles et chères à notre orgueil, mais auxquelles ont répondu trop souvent des retours douloureux, que la France a été la reine du monde.