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1849. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIIe entretien. Balzac et ses œuvres (3e partie) » pp. 433-527

Elle s’intrigua beaucoup pour changer le personnel de ses pensionnaires, en affichant la prétention de n’accepter désormais que les gens les plus distingués sous tous les rapports.

1850. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Louis Veuillot »

Écoutez Veuillot qualifier l’attitude du duc de Broglie en 1840, dans un des épisodes de la lutte entre l’Église et l’Université : « Il n’y a rien de plus remarquable, dans le rapport de M. de Broglie, que son dédain fastueux pour les réclamations de nos évêques.

1851. (1879) À propos de « l’Assommoir »

La proposition fut agréée  Ainsi cet auteur que l’on accuse de vénalité engageait son avenir, auquel il avait foi, pour dix longues années, et sacrifiait la propriété d’œuvres dont le rapport pouvait être considérable, dans le seul but de pouvoir travailler librement !

1852. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1862 » pp. 3-73

Il est en bons rapports avec elle, en dépit des petits tours qu’il avoue lui avoir joués.

1853. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »

Si, au contraire, on compare les productions de l’Amérique du Sud, qui vivent sous 35° de latitude méridionale, avec celles qui vivent sous 25° de latitude septentrionale, c’est-à-dire sous des climats très différents, on constate entre elles de beaucoup plus grands rapports qu’entre les productions d’Australie et d’Afrique sous des climats semblables.

1854. (1891) Lettres de Marie Bashkirtseff

La légende de la femme artiste, de cet être vagabond et perverti, incompatible avec le travail ou le talent, laide, mourant de faim, belle, tournant mal, est une histoire à laquelle on ne croit plus beaucoup, bien qu’il soit toujours convenu de jeter le nom vénérable et adoré d’Artiste comme un manteau sur un tas de choses qui n’ont le plus souvent aucun rapport avec l’art. […] Cher maître, Je vois que vous voulez remplacer M… Votre lettre est très jolie, mais, comme toujours, vous me prêtez des infamies, me voyant à travers des rapports d’atelier.

1855. (1892) Impressions de théâtre. Sixième série

Et quand, après quelques secondes de réflexion sérieuse, il a laissé tomber d’un air de condescendance imposante : « Baisez, Thomas », on eût dit que toutes les Bibles des convenances à travers les âges, tous les codes et toutes les conventions par où les hommes ont ordonné leurs rapports civils et sociaux et réglementé la nature octroyaient, par sa bouche, au docile Thomas la permission sollicitée. […] Choisissez entre les deux. » Et personne ne s’est levé pour répondre : « Pardon, cela n’a aucun rapport avec la question agitée : Avocat, il s’agit d’un chapon, Et non point d’Aristote et de sa Politique.

1856. (1907) Jean-Jacques Rousseau pp. 1-357

S’il avait pu s’entendre avec M. de Montaigu, si Rousseau, content d’être quelqu’un de classé et d’officiel avait pu poursuivre sa carrière diplomatique (et il est probable que ses puissantes amies de Paris l’eussent fait avancer rapidement), il eût pris goût de plus en plus à sa profession, il eût envoyé à son ministre des rapports d’un style admirable ; il se fût adonné à l’économie politique pour laquelle il avait du penchant, mais il n’y eût pas cassé les vitres ; il n’eût pas écrit l’Inégalité, l’Émile ni le Contrat, et nous y aurions perdu au point de vue littéraire, mais nous y aurions gagné à quelques autres égards, et il n’eût pas épousé Thérèse Levasseur. […] En 1745 il entre en rapports avec Voltaire, et il retouche pour lui la Princesse de Navarre qui reparaît à Versailles sous le titre de Fêtes de Ramire. — En 1747, son père meurt ; cela lui vaut un peu d’argent, dont il envoie une partie à madame de Warens. — La même année, il présente inutilement sa comédie de Narcisse aux Italiens. […] Cette espèce de « conversion » de Jean-Jacques n’avait évidemment pas grand rapport avec celle de Pascal ou de Rancé.

1857. (1910) Propos de théâtre. Cinquième série

Sully le reconnaît lui-même un peu (p. 118) quand il dit : « Je commence par présupposer que lorsque Kant emploie ce mot « attente », il n’entend point par là la prévision bien définie de quelque conséquence particulière et déterminée de ce qui est actuellement présenté à la pensée. « Attendre exprime ici une attitude générale de l’esprit, une disposition de l’intelligence à percevoir et à s’assimiler toute idée d’un certain ordre, toute idée ayant un rapport sensible avec ce qui nous est présenté. » Très bien ; mais pourquoi faut-il qu’il ajoute, ou qu’il mette tout à côté : « On peut affirmer sans crainte qu’il est impossible d’expliquer le rire causé par un incident, une histoire, une remarque quelconques en les attribuant uniquement à une attente soudainement trompée, c’est-à-dire à la surprise ?

1858. (1905) Propos littéraires. Troisième série

Il est fondé sur une préoccupation constante de la destinée de l’homme et des conditions d’existence que lui font ses passions, ses préjugés, ses mœurs, ses rapports avec ses semblables, l’action et la réaction de l’individu sur la société et de la société sur l’individu, et des individus les uns sur les autres. […] Pour ce qui est des rapports de l’homme avec l’univers, Renan, était aussi hardi qu’on voulait, précisément parce qu’il était foncièrement positiviste. […] Cet agrandissement n’est pas une création ; c’est une intuition rapide des rapports vrais qui sont entre les choses. […] Le sens pittoresque est devenu en lui cette couleur grosse et criarde qui fait comme hurler les objets au lieu de les faire chanter, comme disent les peintres, dans une harmonie et comme une symphonie générale selon leurs rapports avec les autres objets qui les entourent. — L’objet matériel inanimé d’une vie mystérieuse, qui est peut-être l’invention la plus originale des romantiques et d’où est venue toute la poésie symbolique, est devenu chez Zola, souvent, du moins, une véritable caricature lourde, grossière et puérile, et la « solennité de l’escalier » d’une maison de la rue de Choiseul a défrayé avec raison la verve facile des petits journaux satiriques. — La simplification de l’homme, réduit à une passion unique et dépouille de sa richesse sentimentale et de sa variété sensationnelle, est devenue, chez Zola, une simplification plus indigente encore et plus brutale ; chaque homme n’étant plus chez lui qu’un instinct et l’homme descendant, en son œuvre, on a dit jusqu’à la brute et il faut dire beaucoup plus bas, tant il s’en fallait que l’animal soit une brute et que chaque animal n’ait qu’un instinct.

1859. (1895) La vie et les livres. Deuxième série pp. -364

Combien y en a-t-il, parmi ceux qui se permettent de le juger, qui connaissent seulement de nom, ses Notes sur les inscriptions nabatéennes d’Oumm-er-Rounas et de Pouzzoles, son Mémoire sur les trois inscriptions phéniciennes d’Oumm al’Awânid, ses observations sur le tombeau d’Hélène, reine de l’Adiabène, son Mémoire sur les formes du verbe sémitique, et les admirables rapports qu’il a rédigés chaque année, pendant près de vingt ans, sur les travaux de la Société asiatique ? […] Il trouve des rapports entre les langues du Caucase, les dialectes de l’Amérique, les patois de l’Océanie. […] La méthode Rassembler des faits, les coordonner, découvrir leurs rapports nécessaires, grouper les lois expérimentales qui résument les cas observés, transformer la multitude disséminée des événements en une hiérarchie de causes, ramener, s’il se peut, l’amas des accidents à quelque axiome générateur et universel, tout l’effort de cette vie d’observations accumulées et d’inductions hardies s’est concentré là. […] N’oublions pas, avant de discuter avec Taine, qu’il a dépouillé une multitude de documents, la correspondance d’un grand nombre d’intendants, directeurs des aides, fermiers généraux pendant les trente dernières années de l’ancien régime, les procès-verbaux et cahiers des États généraux en cent soixante-seize volumes, la correspondance des commandants militaires en 1789 et 1790, des lettres, mémoires et statistiques contenus dans les cent cartons du comité ecclésiastique, la correspondance en quatre-vingt-quatorze liasses des administrations de département et de municipalité, les rapports des conseillers d’État en mission à la fin de 1801, la correspondance des préfets sous le Consulat, sous l’Empire et sous la Restauration jusqu’en 1823, quantité d’autres pièces dont le seul catalogue découragerait l’attention des plus robustes chartistes.

1860. (1890) Causeries littéraires (1872-1888)

Le voisinage d’une jeune veuve que l’un et l’autre épouseraient volontiers suffit cependant à expliquer leurs rapports tendus. […] Vite à ce rapport sur les tumuli ! […] — Que ton rapport arrive demain, et à toi la direction de l’école néo-orientaliste.

1861. (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre I. Les personnages »

Le renard « vient donc, est présenté, et sachant que le loup lui faisait cette affaire », il invente subitement sa vengeance, mais se contient de peur de la compromettre, et commence ainsi d’un ton doux : Je crains, sire, dit-il, qu’un rapport peu sincère     Ne m’ait à mépris imputé     D’avoir différé cet hommage.

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