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2603. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIe entretien. Balzac et ses œuvres (1re partie) » pp. 273-352

« Le plus grand événement de son enfance fut un voyage à Paris, où ma mère le conduisit, en 1804, pour le présenter à ses grands-parents.

2604. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »

»   Je ne pus entendre les plaintes de cette infortunée sans répandre des pleurs : je me présentai devant elle, couvert de mes armes, et je lui dis avec douceur : « Aimable habitante de cette caverne, pourquoi soupires-tu ?

2605. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre sixième »

Le vrai même dans Marianne manque de naïveté, et c’est souvent le spécieux qui se présente à sa place.

2606. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre onzième »

Aussi bien, le sophisme se présente à eux sous les deux formes qui nous plaisent le plus, ici comme une caresse grossière à nos passions, là comme une excuse du bien que nous n’avons pas su faire ou du mal que nous avons fait.

2607. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1872 » pp. 3-70

Jeudi 15 août Dans une petite église d’ici, il y a un squelette, enfermé dans une gaze constellée de paillettes, fleurie de feuillages d’or à la façon d’un maillot de clown, un squelette qui a, dans le creux de ses orbites et le vide de ses yeux, deux topazes, un squelette, qui montre un râtelier de pierres précieuses : c’est le corps de « saint Alexandre », présenté à l’adoration des fidèles.

2608. (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80

Il n’a pour cela qu’à prendre le manteau de Raphaël et à se présenter sous son nom pendant les ténèbres au logis de la danseuse.

2609. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVIII. J.-M. Audin. Œuvres complètes : Vies de Luther, de Calvin, de Léon X, d’Henri VIII, etc. » pp. 369-425

Les lettres profanes, les arts plastiques, les souvenirs de l’antiquité, les manuscrits grecs, et jusqu’à l’imprimerie, ont à ses yeux, d’ordinaire si clairs et si purs, l’importance qu’ils ont aux yeux troublés de la génération présente.

2610. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre IV. Shakspeare. » pp. 164-280

« Je suis content d’être ton pauvre souffre-douleur, de faire tes corvées, de travailler à tes affaires. » Il n’est plus jeune, elle en aime un autre, un bel adolescent blond, son plus cher ami, qu’il a présenté chez elle et qu’elle veut séduire […] Toutes les forces de son esprit se concentrent sur l’image ou sur l’idée présente.

2611. (1912) Réflexions sur quelques poètes pp. 6-302

« Du naturel, de l’imagination, de la facilité, tant qu’on veut ; mais peu d’ordre, point de choix ; soit pour les paroles, soit pour les choses ; une audace insupportable à changer et à innover ; une licence prodigieuse à former de mauvais mots, et de mauvaises locutions ; à employer indifféremment tout ce qui se présentait à lui ; fût-il condamné par l’usage ; traînât-il par les rues ; fût-il plus obscur que la plus noire nuit d’hiver, fût-ce de la rouille et du fer gâté. […] Qui me présente un compte, une lettre, un mémoire, Qui me dit que demain est jour de consistoire, Qui me rompt le cerveau de cent propos divers, Qui se plaint, qui se deult, qui murmure, qui crie : Avecques tout cela, dy, Panjas, je te prie, Ne t’esbahis-tu point comment je fais des vers ? […] Mais si ce grand guerrier et grand soldat de Beze Se présente au combat, mon cœur sautera d’aise.

2612. (1893) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Cinquième série

Elle appartient sans doute à la théologie ; mais la théologie en examine d’autres aussi, de moins excentriques à la vie présente, et si je puis ainsi parler, de plus effectives. […] Si la raison de l’homme, en effet, peut s’élever toute seule, d’elle-même et sans effort, à l’idée d’une Providence générale, qui gouvernerait le monde par des lois générales, immuables, et nécessaires, il nous est moins aisé de concevoir l’idée d’une Providence particulière, dont l’active sollicitude, partout et toujours présente, ne souffrirait ni que la liberté de nos caprices troublât l’ordre de ses desseins, ni qu’il tombât sans sa permission « un seul cheveu de notre tête ». […] Nul système général… Les recueils qu’on présente au public ne sont composés que de morceaux détachés et indépendants les uns des autres.

2613. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE CHARRIÈRE » pp. 411-457

Elle m’a présenté sa main avec une grâce charmante, et nous avons pris notre place.

2614. (1860) Cours familier de littérature. X « LIXe entretien. La littérature diplomatique. Le prince de Talleyrand. — État actuel de l’Europe » pp. 289-399

M. de Talleyrand, ainsi annoncé et présenté par elle, n’eut qu’à parler pour tout fasciner.

2615. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIVe entretien. Épopée. Homère. — L’Odyssée » pp. 445-524

Durant tout le jour, chacun des deux coursiers agite tour à tour, en secouant la tête, le joug qui les rassemble et qui les lie au timon. » — « À l’exception du joug qui unissait alors les encolures des deux chevaux pour les faire marcher d’un pas égal, joug qui n’est plus aujourd’hui que sur le cou des bœufs, ne croyez-vous pas voir, dit la lectrice aux enfants, votre père, quand le chef de l’écurie lui présente les rênes, qu’il fait monter à côté de lui, dans sa voiture, un de ses hôtes pour le conduire à la ville, et que de la mèche de son fouet sonore, il caresse alternativement le flanc des deux chevaux ? 

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