Le Tasse, plus tard, mêlait avec génie les vérités du catholicisme, religion nouvelle du monde, aux fables divines ou infernales de son époque. […] … » « René ne fait autre chose que tracer ici (et c’est sa gloire d’avoir été le premier à le concevoir et à le remplir) l’itinéraire poétique que tous les talents de notre âge suivront ; car tous, à commencer par Chateaubriand lui-même, qui n’exécuta que plus tard ce qu’il avait supposé dans René, ils parcourront avec des variantes d’impressions le même cercle, et recommenceront le même pèlerinage : l’Italie, la Grèce, l’Orient. […] On peut croire que la démocratie, qu’il servit de mauvaise grâce depuis ce jour-là, profita plus tard de cette faute capitale de l’ingrate aristocratie.
Il transporta plus tard son goût et ses maximes dans l’opéra405, à qui il imposa dès sa naissance la fadeur et la fausseté des sujets comme conditions essentielles du genre. […] Il prit pour lui une phrase que Nicole adressait à Desmarets de Saint-Sorlin, avec qui le jansénisme bataillait alors ; et se croyant traité d’« empoisonneur public, non des corps mais des âmes des fidèles413 », il lança contre ses anciens maîtres une lettre extrêmement spirituelle et satirique (1666), qui eût été suivie d’une autre, sans l’intervention de Boileau : Racine regretta plus tard amèrement cette aigreur de son amour-propre, qui l’avait fait un jour ingrat et méchant. […] Une admirable poésie, dont on parlera plus tard, s’y fond, et s’y résout en langage pratique.
Il avait dix-huit ans, et déjà l’esprit philosophique, l’ardeur concentrée, la passion du vrai, la sagacité d’invention, qui plus tard devaient rendre son nom célèbre, étaient visibles pour ceux qui le connaissaient ; je veux parler de M. […] Plus tard, il me fit remarquer que le contrat qu’il m’avait présenté n’était pas assez avantageux pour moi, et il en substitua un autre plus large encore. […] Plus tard, je vis bien la vanité de cette vertu comme de toutes les autres ; je reconnus, en particulier, que la nature ne tient pas du tout à ce que l’homme soit chaste.
Et puis, plus tard, il a eu, à Paris, un succès foudroyant, un succès qui est absolument incomparable à tous les autres succès de grands hommes. […] Vous savez ce qu’il a été pour Fouquet ; vous savez non seulement ce qu’il a été pour Fouquet au moment de la disgrâce de ce ministre, mais ce qu’il a été plus tard, car voici qui, pour mon compte, me touche peut-être encore plus que l’Elégie aux Nymphes de Vaux, c’est, dans le Voyage en Limousin, ce fameux passage de La Fontaine sur La Fontaine lui-même s’arrêtant devant la cellule où avait été enfermé Fouquet. […] C’est, je crois, à cause de son goût, à cause de sa passion pour les petits et les opprimés, qu’il a tant aimé les animaux, je le crois ; j’en suis sûr puisqu’il le dit, car enfin c’est lui qui, en plein dix-septième siècle, a fait deux plaidoyers pour les animaux ; l’un que je réserve pour plus tard, car c’est de la philosophie, et j’aurai à parler de la philosophie de La Fontaine, c’est le Discours à Mme de La Sablière, le plaidoyer pour l’esprit des bêtes, un plaidoyer sur cette idée que les bêtes sont intelligentes. (« On ose soutenir que les bêtes n’ont pas d’esprit… »).
Il n’entre pas encore, mais plus tard il y entrera, dans un paradoxe de réhabilitation aussi formidable, et les nuances qu’il se permet ont plus de finesse. […] Le Bel, si l’auteur, qui ne se retiendra pas plus tard, ne se retenait encore ; cette absolution qui tombe sur tout le monde et sur toutes choses avec une largeur de bonté qu’on voudrait moins inépuisable, n’est point un parti pris ou une de ces combinaisons de l’esprit de parti, une de ces tentatives comme l’esprit de parti s’en permet quelquefois, et qui serait d’ailleurs malheureuse… Non, l’auteur est séduit ! […] Après Mme de Pompadour, c’est Mme Du Barry qu’il exalte : Mme de Pompadour et Mme Du Barry, ces deux femmes qu’il a reprises plus tard comme s’il n’avait pas assez appuyé cette bouche d’historien qui doit rester chaste sur la main de ces prostituées !
Mais nous ne voulons aujourd’hui que dégager, en passant, un point de cet horizon étendu ; que signaler, comme un détail entre les mille autres qui viendront plus tard, les changements dont l’Angleterre est le théâtre depuis plusieurs années, et surtout appeler l’attention sur un homme qui aura toujours la gloire — si une meilleure ne le tente pas — d’avoir nommé de son nom ces changements précurseurs du changement définitif et radical qu’il nous est permis d’espérer. […] Ce fut vers cette époque, et plus tard, qu’un homme éminent par la science et par la piété, et qui prit une part plus ou moins directe à la rédaction des Tracts, commença de jouer dans le parti anglo-catholique un rôle d’influence à la fois puissante et modérée. […] Elle qui aime la force et qui tient à sa gloire, entrevoit-elle les conséquences terrestres, les conséquences politiques qu’entraînerait, dans ce moment et plus tard, sa triomphante rentrée au sein de l’unité catholique ?
. — Quant aux conséquences de cette méthode pour l’esthétique littéraire, j’ai déjà dit que je renonce à les exposer ici ; sans doute, c’est une grosse lacune ; j’espère la combler plus tard, en profitant des observations qui me seront faites sur l’exposé purement historique ; les dernières pages de ce livre diront bien d’ailleurs l’importance très grande que je donne à l’art, à la valeur absolue de l’œuvre littéraire. — Il me reste donc à exposer les conséquences de ma méthode pour la vie totale. […] Au cours de ces trois ères, la nation est le groupe essentiel ; d’abord un but, ensuite une réalité, et plus tard un point de départ. […] Plusieurs ne s’écrient-ils pas : « J’aurais dû naître trente ans plus tôt, trente ans plus tard » ?
Beaucoup plus tard, et après la mort de Pierre Dupont, Banville adore cette « naïve humilité » de son ami. […] Quelques années plus tard, Jules Renard s’est moqué de ces deux écoles. […] Estaunié regardait avec soin les petits maîtres de Hollande, il inventait pour son usage plusieurs des idées qu’il n’était pas encore tout prêt à utiliser, mais qui plus tard, et des années plus tard, lui revenant à l’esprit, seront la substance nouvelle de ses romans. […] Quelques années plus tard, il le rencontre et d’abord ne le reconnaît pas. […] Vient la guerre, dix ans plus tard.
Ayant perdu, par l’effet des événements de 92, un amas énorme de recueils manuscrits, M. de Maistre les regrettait extrêmement plus tard lorsqu’il écrivit ses Soirées, et disait que les pages qu’il en aurait tirées auraient porté au double les développements donnés à certaines questions dans ce dernier ouvrage. […] Ce qui n’est pas douteux, c’est que M. de Maistre passait, non seulement dans sa jeunesse, mais beaucoup plus tard, tout près de la Révolution, pour adopter les idées nouvelles, les opinions libérales. […] Quand même nous demeurerions Français, il ne faut pas croire que ce fût pour longtemps ; un peu plus tôt, un peu plus tard, la chose volée revient toujours à son maître. […] Celui qui domine, cette idée de gouvernement providentiel dont nous parlons, qui s’y Jessine en deux ou trois grands chapitres, et que l’auteur reprendra plus tard avec prédilection et raffinement, ne se produit ici que justifié par la grandeur même de la catastrophe : la voix de Dieu s’élance toute majestueuse du milieu des orages du Sinaï. […] Lorsque plus tard à Saint-Pétersbourg, en 1812, il en donna une nouvelle édition en y joignant le Lépreux, il y mit une préface spirituelle assurément, mais un peu roide et prétentieuse dans son persiflage.
Et ce n’est que plus tard, avec Ménandre en Grèce, avec Plaute et Térence à Rome qu’elle prendra des types plus généraux, l’Avare, le Fanfaron, la Proxénète. […] Vous savez qu’ils étaient familiers, populaires, accessibles à tous, mêlés parfois de farce et que même ils dégénérèrent en bouffonneries irrespectueuses qui nécessitèrent plus tard l’intervention du bras séculier. […] Avant l’offensive des Puritains et des sectes nombreuses qui se partagèrent plus tard la chrétienté d’Angleterre, celle-ci ne changea pas d’esprit ; elle conserva tous les rites du catholicisme romain. […] C’est le même qui, plus tard, applaudira les pièces de Rostand. […] Elle y présenta des poèmes, comme la Gardienne d’Henri de Régnier, plus tard Un Jour de Francis Jammes, aussi peu faits pour le théâtre que poème peut l’être.
« Elle est mariée avec la vulgarité incarnée », écrira-t-il plus tard (9 juin 1852). […] Le verdict fut net (nous l’apprécierons plus tard) : c’était manqué, et cette abondance lyrique tombait dans le vide. […] Plus tard, il s’essaiera obstinément à une carrière dramatique. […] Flaubert publiait un peu son vieux Pourana comme Renan quinze ans plus tard publiera l’Avenir de la science. […] Des événements intérieurs faisaient une date où l’on se reportait plus tard.
Nul n’en sut rien. » Telle Sidonie Chèbe : « Mon garçon, répétait la mère Chèbe à un cousin rougeaud, cette petite on n’a jamais su ce qu’elle pensait… »« Richard aurait voulu lire la lettre qu’elle avait écrite en partant ; mais la mère la cachait, cette lettre… Un autre jour, plus tard, quand il serait guéri.
Nous voïons aussi par l’histoire des peintres que les coloristes sont parvenus plus tard à une grande réputation que les peintres célebres par leur poësie.