Fernand Hauser Mme Marie Krysinska, dans la littérature, occupera une place toute particulière, car personne, à moins de la plagier, ne pourra l’imiter.
Jeune et déjà fait aux épreuves de la vie, il prend l’homme avec tous ses sentiments de père, d’époux, d’ami, et il le place dans le cadre éblouissant des Tropiques.
Charles Asselineau Dans Empédocle, Labenski a conquis une place, et la doit garder entre Auguste Barbier dont il fut un jour l’émule, Barbier, plus passionné et plus véhément sans doute, mais auprès de qui il se soutient fermement dans sa gravité philosophique, — et Lamartine dont il fut mieux que l’élève.
M. le Dauphin, qui auroit désiré que M. l’Abbé Nollet songeât un peu plus à sa fortune, le pressa d’aller voir un homme en place, dont la protection pouvoit lui être utile.
Le style original de ses Mémoires le place plutôt parmi les Génies singuliers, que parmi les bons Ecrivains.
La figure est un peu raide et droite, fichée comme elle l’aurait été par le maître à danser, position la plus maussade, la plus insipide pour l’art, à qui il faut un modèle simple, naturel, vrai, nullement maniéré, une tête qui s’incline un peu, des membres qui s’en aillent négligemment prendre la place ordonnée par la pensée ou l’action de la personne.
» Baffo jette à terre 20 cauris et s’éloigne en emportant le canari. « Quand le marchand s’en reviendra, se dit-elle, il trouvera les cauris à la place du canari ».
La vie de famille, entremêlée des travaux de sa place, suffisait à ses désirs. […] Le volume prit sa place dans les bibliothèques, mais il ne se fit aucun bruit autour du succès : ni sifflets ni battements de main. […] À peine maître de la place qu’il a si vivement assiégée il ne saura que faire de sa victoire. […] le siège de la place peut durer longtemps. […] Elle cède sa place à Pulchérie.
Il fait arrêter des places à la diligence (aux frais de la famille), et court sauver le petit sot. […] Mistress Bute crie du haut de sa tête : « Jamais, tant que la nature me soutiendra, je ne déserterai la place où mon devoir m’enchaîne. […] L’auteur a pris la place de notre conscience, et le roman, transformé par la réflexion, devient une école de mœurs. […] Qu’elles soient bonnes, personne n’en dispute : à tout le moins elles prennent la place des explications utiles. […] We would submit good-naturedly to sit in a high place.
Quant à Montaigne, il mérite, plus tard, une place à part. […] Un seul fait : l’Abraham sacrifiant de Théodore de Bèze (1550) n’a pas encore, dans la plupart des histoires littéraires, la place qu’il mérite ; l’idée de donner au théâtre religieux (mistère) la forme de la tragédie, était intéressante et pouvait être féconde en d’autres temps ; son échec au xvie siècle fait ressortir d’autant mieux l’importance du lyrisme. […] Sa place, très grande, est dans une introduction sur les conditions générales de l’époque. […] J’ai mis les Encyclopédistes dans l’introduction à cette troisième période, en les excluant (sauf Diderot) de la littérature proprement dite ; on me donnera aisément raison ; mais peut-être trouvera-t-on que j’ai fait à Voltaire une place trop petite, et à Rousseau une place trop grande. […] Lemaître, de Porto-Riche, de Curel, Hervieu, Donnay, Brieux, Bourget, Lavedan, Bataille, Wolff, Coolus, Descaves, Bernstein… Quant à Rostand, avec tous ses défauts, il a une place à part ; il y a, surtout dans Cyrano, un lyrisme qui semblait d’un précurseur, qui parut une délivrance ; son théâtre n’est plus aujourd’hui qu’un avortement, mais la tentative est à noter.
Or, la philosophie de l’Inconscient n’exalte pas la raison humaine ; elle ne lui donne pas une place très prépondérante dans la Vie. […] De sorte que, devenu réactionnaire, il n’en a pas moins une place importante parmi des novateurs, qui ultérieurement n’ont pas subi la même évolution que lui. […] Mais le Naturalisme prend toute la place et devient, à lui seul, toute la littérature, parce qu’il n’y a, en quelque sorte, plus de poésie française. […] La césure est bien à sa place : elle se fait sentir avec justesse, mais sans excès, ni brusque ni faible. […] De place en place des statues, immobiles dans leur posture de convention : le moine, le soldat, le bourgeois, l’apôtre, avec des gestes édifiants.
L’auteur est mort au moment où il allait prendre sa place au soleil.
Il y est allé au théâtre, au cirque, sur la place publique, dans les tavernes et les bains, et s’est mêlé à l’existence familière des patriciens, des poètes, des comédiens, des esclaves, des rhéteurs et des courtisanes.