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928. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — K — Krysinska, Marie (1857-1908) »

Fernand Hauser Mme Marie Krysinska, dans la littérature, occupera une place toute particulière, car personne, à moins de la plagier, ne pourra l’imiter.

929. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lacaussade, Auguste (1815-1897) »

Jeune et déjà fait aux épreuves de la vie, il prend l’homme avec tous ses sentiments de père, d’époux, d’ami, et il le place dans le cadre éblouissant des Tropiques.

930. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Polonius, Jean = Labenski, Ksaveri Ksaverievitch (1800-1855) »

Charles Asselineau Dans Empédocle, Labenski a conquis une place, et la doit garder entre Auguste Barbier dont il fut un jour l’émule, Barbier, plus passionné et plus véhément sans doute, mais auprès de qui il se soutient fermement dans sa gravité philosophique, — et Lamartine dont il fut mieux que l’élève.

931. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » pp. 417-418

M. le Dauphin, qui auroit désiré que M. l’Abbé Nollet songeât un peu plus à sa fortune, le pressa d’aller voir un homme en place, dont la protection pouvoit lui être utile.

932. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 76-77

Le style original de ses Mémoires le place plutôt parmi les Génies singuliers, que parmi les bons Ecrivains.

933. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Perroneau » p. 172

La figure est un peu raide et droite, fichée comme elle l’aurait été par le maître à danser, position la plus maussade, la plus insipide pour l’art, à qui il faut un modèle simple, naturel, vrai, nullement maniéré, une tête qui s’incline un peu, des membres qui s’en aillent négligemment prendre la place ordonnée par la pensée ou l’action de la personne.

934. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — VI. Le canari merveilleux. »

» Baffo jette à terre 20 cauris et s’éloigne en emportant le canari. « Quand le marchand s’en reviendra, se dit-elle, il trouvera les cauris à la place du canari ».

935. (1836) Portraits littéraires. Tome I pp. 1-388

La vie de famille, entremêlée des travaux de sa place, suffisait à ses désirs. […] Le volume prit sa place dans les bibliothèques, mais il ne se fit aucun bruit autour du succès : ni sifflets ni battements de main. […] À peine maître de la place qu’il a si vivement assiégée il ne saura que faire de sa victoire. […] le siège de la place peut durer longtemps. […] Elle cède sa place à Pulchérie.

936. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre II. Le Roman (suite). Thackeray. »

Il fait arrêter des places à la diligence (aux frais de la famille), et court sauver le petit sot. […] Mistress Bute crie du haut de sa tête : « Jamais, tant que la nature me soutiendra, je ne déserterai la place où mon devoir m’enchaîne. […] L’auteur a pris la place de notre conscience, et le roman, transformé par la réflexion, devient une école de mœurs. […] Qu’elles soient bonnes, personne n’en dispute : à tout le moins elles prennent la place des explications utiles. […] We would submit good-naturedly to sit in a high place.

937. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154

Quant à Montaigne, il mérite, plus tard, une place à part. […] Un seul fait : l’Abraham sacrifiant de Théodore de Bèze (1550) n’a pas encore, dans la plupart des histoires littéraires, la place qu’il mérite ; l’idée de donner au théâtre religieux (mistère) la forme de la tragédie, était intéressante et pouvait être féconde en d’autres temps ; son échec au xvie  siècle fait ressortir d’autant mieux l’importance du lyrisme. […] Sa place, très grande, est dans une introduction sur les conditions générales de l’époque. […] J’ai mis les Encyclopédistes dans l’introduction à cette troisième période, en les excluant (sauf Diderot) de la littérature proprement dite ; on me donnera aisément raison ; mais peut-être trouvera-t-on que j’ai fait à Voltaire une place trop petite, et à Rousseau une place trop grande. […] Lemaître, de Porto-Riche, de Curel, Hervieu, Donnay, Brieux, Bourget, Lavedan, Bataille, Wolff, Coolus, Descaves, Bernstein… Quant à Rostand, avec tous ses défauts, il a une place à part ; il y a, surtout dans Cyrano, un lyrisme qui semblait d’un précurseur, qui parut une délivrance ; son théâtre n’est plus aujourd’hui qu’un avortement, mais la tentative est à noter.

938. (1902) La poésie nouvelle

Or, la philosophie de l’Inconscient n’exalte pas la raison humaine ; elle ne lui donne pas une place très prépondérante dans la Vie. […] De sorte que, devenu réactionnaire, il n’en a pas moins une place importante parmi des novateurs, qui ultérieurement n’ont pas subi la même évolution que lui.‌ […] Mais le Naturalisme prend toute la place et devient, à lui seul, toute la littérature, parce qu’il n’y a, en quelque sorte, plus de poésie française. […] La césure est bien à sa place : elle se fait sentir avec justesse, mais sans excès, ni brusque ni faible. […] De place en place des statues, immobiles dans leur posture de convention : le moine, le soldat, le bourgeois, l’apôtre, avec des gestes édifiants.

939. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Arvers, Félix (1806-1850) »

L’auteur est mort au moment où il allait prendre sa place au soleil.

940. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Le Barillier, Berthe-Corinne (1868-1927) »

Il y est allé au théâtre, au cirque, sur la place publique, dans les tavernes et les bains, et s’est mêlé à l’existence familière des patriciens, des poètes, des comédiens, des esclaves, des rhéteurs et des courtisanes.

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