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646. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Audigier, Georges (1863-1925) »

On y goûtera certains morceaux pour leur perfection artistique, d’autres pour leur philosophie, plusieurs pour leur trouvaille d’expression.

647. (1890) Les princes de la jeune critique pp. -299

La discussion roulait sur la philosophie, la politique, la littérature, que sais-je encore ? […] qui ne contiennent pas autant de poésie que cette prose-là, et notez qu’elle ne renferme pas moins de philosophie. […] Sa philosophie fait l’effet d’une jeune veuve qui porte un demi-deuil coquet, agrémenté de rubans mauves. […] c’est là philosophie poétique, qui n’est pas tenue d’être très précise. […] La philosophie amène le penseur à reconnaître que le savoir humain se brise contre une barrière infranchissable.

648. (1924) Intérieurs : Baudelaire, Fromentin, Amiel

Amiel, professeur de philosophie à l’Université de Genève, savait admirablement composer une leçon. […] État d’outre-tombe… Si l’on définit, avec Platon la philosophie comme la préparation à la mort, peu d’hommes ont été plus philosophes que lui. […] La philosophie allemande de l’évolution, il la tourne et la replie en une philosophie de l’évolution. […] Amiel éprouve dans cette solitude à quel point la philosophie l’a rendu impropre à la vie. […] Amiel étudie la philosophie à l’Université de Berlin, et c’est le temps, dans la philosophie universitaire, de l’opposition schellingienne entre philosophies de la nature et philosophies de la liberté.

649. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — Q. — article » p. 569

Questant, c’est que la gaieté s’y montre autant qu’elle peut, & que la Philosophie n’y paroît jamais.

650. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article »

Ambroise, de Lombez, Capucin, ancien Professeur de Philosophie & de Théologie, né à Lombez en 1708.

651. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre III. La nouvelle langue. » pp. 165-234

Liaison de la philosophie et de la poésie. —  Comment les idées générales ont péri sous la philosophie scolastique. —  Pourquoi la poésie périt. —  Comparaison de la civilisation et de la décadence au moyen âge et en Espagne. —  Extinction de la littérature anglaise. —  Traducteurs. —  Rimeurs de chroniques. —  Poëtes didactiques […] En fait d’amour et de satire, il a de l’expérience et il invente ; en fait de morale et de philosophie, il a de l’érudition et se souvient. […] Cet instrument est la philosophie scolastique. […] Vous trouverez là une exposition de la science hermétique, un cours sur la philosophie d’Aristote, un traité de politique, une kyrielle de légendes antiques et modernes ramassées dans les compilateurs, gâtées au passage par la pédanterie de l’école et l’ignorance du siècle. […] S’il y a une philosophie en ce temps, c’est celle-là.

652. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « À mon frère, l’abbé Léon Barbey d’Aurevilly »

Tu agis sur les âmes de plus haut que nous, vulgaires écrivains… Voilà pourquoi je te dédie ce livre sur les philosophes et les philosophies de ce temps.

653. (1923) Nouvelles études et autres figures

En le relisant d’une traite, je ne me suis pas demandé s’il avait eu l’intention de nous corriger, car il n’était pas naïf ; je n’ai pas pensé à sa philosophie : elle m’eût, sans doute paru assez courte, comme toute philosophie qui confond la nature et la raison. […] Ce n’est pas à la philosophie qu’est dû ce miracle, c’est à la poésie. […] Sa philosophie se systématisa. « Singulière philosophie ! […] L’absence de philosophie me paraît bien supérieure à une philosophie extravagante, et j’aimerais cent fois mieux que la Légende des siècles n’eut été composée que de « petites épopées », comme Aymerillot, le Mariage de Roland, les Pauvres gens.

654. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article »

Un pitoyable Ouvrage sur la plus chimérique matiere, la Philosophie occulte, ou Traité de la Baguette divinatoire, lui fit une grande réputation dans son temps.

655. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XI. De la littérature du Nord » pp. 256-269

La poésie mélancolique est la poésie la plus d’accord avec la philosophie. […] La philosophie, à la renaissance des lettres, a commencé par les nations septentrionales, dans les habitudes religieuses desquelles la raison trouvait à combattre infiniment moins de préjugés que dans celles des peuples méridionaux.

656. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370

Ce qu’il s’agit de savoir, c’est si les Philosophies de l’Art, les Traités complets d’Esthétique, les livres qui s’intitulent Science du Beau, justifient leur titre. […] Mais on ne sera point lu, et l’on déplorera l’indifférence du siècle en matière de philosophie.

657. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Ruy Blas » (1839) »

Et premièrement, pour ne prendre qu’un des côtés de la question, au point de vue de la philosophie de l’histoire, quel est le sens de ce drame ? […] C’est l’impression particulière que pourrait laisser ce drame, s’il valait la peine d’être étudié, à l’esprit grave et consciencieux qui l’examinerait, par exemple, du point de vue de la philosophie de l’histoire.

658. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Abailard, et saint Bernard. » pp. 79-94

Les plus célèbres professeurs de philosophie ne purent y soutenir ses assauts continuels. […] Il comptoir sur sa philosophie, qui l’abandonna toujours.

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