Fernand Hauser Mme Marie Krysinska, dans la littérature, occupera une place toute particulière, car personne, à moins de la plagier, ne pourra l’imiter.
On estime sur-tout celui qui a pour titre : Theatrum vitœ humanœ, qui contient la Vie & les Portraits, en taille-douce, de cent quatre-vingt-dix-huit personnes illustres.
On n’y trouve point, à la vérité, ces traits de force qui étonnent l’Auditeur, ces tableaux énergiques qui le frappent, ces grands mouvemens qui l’entraînent : mais il est aussi très-éloigné de cette affectation de descriptions frivoles, plus propres à amuser qu’à instruire ; de ces portraits où l’on s’occupe plus du coloris, que de la vérité ; de cette recherche d’esprit qui éteint le feu de l’action, & invite à croire qu’on n’est pas plus persuadé soi-même, qu’on ne s’inquiete de persuader les autres ; de ces pensées plus fines que solides ; de ces tours plus brillans que naturels ; de ces expressions plus mondaines qu’oratoires ; ressources indignes de la majesté de la Chaire, & plus ajustées au ton des fauteuils académiques, où le sommeil de celui qui parle, est le précurseur de celui des personnes qui écoutent.
Piron disoit plaisamment, au sujet du style de cet Auteur : « Fontenelle a engendré Marivaux, Marivaux a engendré Moncrif, & Moncrif n’engendrera personne ».
Ses diverses Magasins sont des sources fécondes d’où la Religion, l’Histoire, la Morale, les premiers élémens des Sciences, coulent comme d’eux-mêmes, & s’insinuent sans effort dans l’esprit & dans le cœur des jeunes personnes les moins attentives & les plus dissipées.
Avec des expressions si heureuses, pouvoit-il espérer de se faire bien des partisans parmi les personnes dont les suffrages ne s'accordent qu'à la raison & à l'honnêteté ?
De toutes manières, la personne de l’écrivain compte dans son œuvre. […] Il était dans la lutte ; et il n’épargnait rien ni personne. […] Les Sirènes sont de belles personnes et aguichantes. […] L’amour de Camille et de Perdican suit son double chemin sans que la volonté de personne y change absolument rien. […] Personne.
Vendredi 17 février Dîner offert par les amis de la personne et du talent du sculpteur Rodin : dîner dont je suis le président, avec un courant d’air dans le dos. […] Au quai Malaquais, la première personne sur laquelle je tombe, est Pierre Gavarni, aussi navré et encoléré que je le suis, de l’injustice commise envers le talent de son père, par toute la presse. […] Il y a dans ce que Drumont nous a lu, une hauteur philosophique qui ne se trouvait pas dans La France juive, puis la documentation concernant les personnes, mises en scène, me semble plus sévèrement contrôlée, et vraiment l’on éprouve une satisfaction à voir imprimées avec cette bravoure, en ce temps de lâcheté littéraire, des choses que tout le monde pense, et que lui seul a le courage d’écrire. […] À ce qu’il paraît, c’est le procureur royal, impérial, ou de la République, qui paye en personne le bourreau, et sans que celui-ci donne un reçu. […] Et savez-vous que chez moi, lorsque, le dimanche, par hasard on a lu Le Temps, et que vous proposez de remplacer la scène de l’auteur par une scène de votre cru, tout le monde, spontanément, et sans aucun parti pris contre votre personne, trouvait que votre scène était vulgaire, commune, était la scène à ne pas faire.
Et personne n’y croit. […] Tout nourri de haine et de rancune, d’injustice et de mépris, il y va de passions inexpiables, et personne, en effet, n’y a pitié de personne. […] Personne n’a donc lu Han Ryner avec plaisir et avec soin pour qu’on ignore encore la possibilité d’en tirer un miraculeux florilège philosophique ? […] Personne n’est moins esclave que Mas Jacob des circonstances et du passager. […] Il souligne que « [d] es milliers de personnes sont fusillées sans jugement », ce à quoi M.
Henri Blaze de Bury Le sonnet d’Arvers, isolé dans son œuvre, ne vise pas telle ou telle personne de la société ; il vise la femme, être essentiellement réfractaire aux choses de la poésie quand son amour propre n’y est pas intéressé, et qui ne comprend vos vers et vos hommages que le jour où votre gloire les lui renvoie et que vous avez fait d’elle une Elvire.
Une raison prématurée lui ayant fait connoître de bonne heure, que rien ne contribuoit plus que les Belles-Lettres & les Sciences à rendre la vie douce & agréable, il a consacré à l’étude un temps que les personnes de son âge & de son rang donnent ordinairement aux plaisirs & à la dissipation.
Il est certain que personne n’étoit plus digne de remplacer M.
François de Sales disoit, à ce sujet, qu’il n’avoit trouvé personne assez sincere pour faire un pareil aveu ; le jugement, ajouta-t-il, est une piece de laquelle ceux qui en manquent davantage pensent en être mieux fournis.