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775. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre III. Des Ruines en général. — Qu’il y en a de deux espèces. »

De pauvres femmes, des vieillards, des enfants étaient prosternés.

776. (1920) Action, n° 2, mars 1920

          Cupidon est un mauvais drôle    De rendre ainsi les pauvres femmes folles. […] Saint-Matorel est un pauvre employé de commerce, boulevard Voltaire. […] Quand la guerre-éclata, les pauvres et les soldats couchèrent pêle-mêle, dans les halles qu’on avait bâties le long des maisons. […] — Jean Gaument et Camille Céan (L’Edition Française). —  Chandelles vous êtes, pauvres gens du peuple aux vies insignifiantes et obscures. […] Il retrouve la nécessité de voir en tout homme un pauvre être digne de pitié.

777. (1883) La Réforme intellectuelle et morale de la France

Le génie extraordinaire qui avait élevé Napoléon sur le pavois l’en précipita, et la vieille dynastie revint, en apparence décidée à tenter l’expérience de monarchie constitutionnelle qui avait si tristement échoué entre les mains du pauvre Louis XVI. […] Seuls, les pays pauvres montrent encore de l’avidité pour les places ; dans les départements riches, les fonctions ne sont pas considérées et sont tenues pour un des emplois les moins avantageux qu’on ait à faire de son activité. […] Un peuple sans nobles est au moment du danger un troupeau de pauvres affolés, vaincu d’avance par un ennemi organisé. […] Une nation qui ne colonise pas est irrévocablement vouée au socialisme, à la guerre du riche et du pauvre, la conquête d’un pays de race inférieure par une race supérieure, qui s’y établit pour le gouverner, n’a rien de choquant. […] Souvenons-nous que la tristesse seule est féconde en grandes choses, et que le vrai moyen de relever notre pauvre pays, c’est de lui montrer l’abîme où il est.

778. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1894 » pp. 185-293

» Un autre jour, la mère parlant encore de son enfant, de sa manie de toucher aux allumettes, de sa crainte qu’il n’incendiât la maison, et racontant que pour lui faire peur du feu, elle lui avait tenu un moment le doigt au-dessus d’une bougie, la sœur de s’écrier : « Le pauvre petit…, oui, ça sentait la fonte de la graisse !  […] Comme je l’interroge sur ses débuts, il me dit bravement qu’il est le fils de pauvres. […] la pauvre peinture, ou durement noire ou fadement porcelainée… Oui, je n’ai remarqué qu’une toile qui soit la peinture d’un vrai peintre, je n’ai remarqué que le tableau de l’Anglais Orchardson, ayant pour titre « l’Énigme » et représentant, assis sur un canapé, une femme et un homme en costume de l’Empire, qui ont l’air de se bouder. […] Deux jours après, sa maîtresse recevait une lettre d’un maire des environs de Mantes, qui lui demandait d’envoyer des parents, pour reconnaître la pauvre noyée. […] » Alors, tous les jours, on entendait la pauvre sœur, s’adressant au garçon : « Monsieur Colombin, marquez une fois. » Et tout le monde de la piscine, à qui le mot avait été donné, de rire.

779. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mérat, Albert (1840-1909) »

Une fleur aperçue dans un terrain vague ou sur le rebord d’une fenêtre, à un étage proche du ciel, un coin joyeux du faubourg, un pauvre intérieur étudié d’un coup d’œil qui en fait sentir la noire misère, un enterrement par la pluie, tout est bon aux rêves du poète.

780. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 424-428

Quoi-qu’il eût reçu de la nature une imagination vive & brillante, un caractere tendre & enjoué, & un génie véritablement poétique, nous doutons qu’il eût également réussi, s’il avoit écrit en François, Langue pauvre & timide en comparaison de celle qu’on parle en Languedoc.

781. (1893) Thème à variations. Notes sur un art futur (L’Académie française) pp. 10-13

Quel plus admirable cantique de désolation, que le Pauvre Pêcheur, de Puvis de Chavannes ?

782. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Préface » pp. -

Mais alors j’étais mordu du désir amer de me raconter à moi-même les derniers mois et la mort du pauvre cher, et presque aussitôt les tragiques événements du siège et de la Commune m’entraînaient à continuer ce journal, qui est encore, de temps en temps, le confident de ma pensée.

783. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Autobiographie » pp. 169-176

Mais alors j’étais mordu du désir amer de me raconter à moi-même les derniers mois et la mort du pauvre cher, et presque aussitôt les tragiques événements du siège et de la Commune m’entraînaient à continuer ce journal, qui est encore, de temps en temps, le confident de ma pensée.

784. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre premier. Du Christianisme dans la manière d’écrire l’histoire. »

Les desseins des rois, les abominations des cités, les voies iniques et détournées de la politique, le remuement des cœurs par le fil secret des passions, ces inquiétudes qui saisissent parfois les peuples, ces transmutations de puissance du roi au sujet, du noble au plébéien, du riche au pauvre : tous ces ressorts resteront inexplicables pour vous, si vous n’avez, pour ainsi dire, assisté au conseil du Très-Haut, avec ces divers esprits de force, de prudence, de faiblesse et d’erreur, qu’il envoie aux nations qu’il veut ou sauver ou perdre.

785. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — De l’état de savant. » pp. 519-520

Il y a deux sortes d’écoles publiques : les petites écoles ouvertes à tous les enfants du peuple au moment où ils peuvent parler et marcher ; là ils doivent trouver des maîtres, des livres et du pain, des maîtres qui leur montrent à lire, à écrire et les premiers principes de la religion et de l’arithmétique ; des livres dont ils ne seraient peut-être pas en état de se pourvoir ; du pain111 qui autorise le législateur à forcer les parents les plus pauvres d’y envoyer leurs enfants.

786. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XV. Le fils du sérigne »

Quant aux pauvres, on les rejettera : ils ne compteront plus ».

787. (1890) Derniers essais de littérature et d’esthétique

Pauvre M.  […] Walt Whitman proteste contre la tentative que fit le pauvre M.  […] Le pays a été mal traité  : il est pauvre et misérable. […]  » Le monde entier est en ce moment même à genoux devant les classes pauvres. […] Pauvres Réformateurs de Société !

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