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2172. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (3e partie) » pp. 161-219

Il fut aussitôt enlevé de sa résidence ; puis, seul avec le cardinal Pacca, pro-secrétaire d’État, sans un domestique, sans personne des siens, — on ne permit ensuite qu’à un petit nombre de le suivre, — on le jeta dans une mauvaise voiture, sur le siège de laquelle le général français avait pris place.

2173. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre V. Le roman romantique »

Honoré de Balzac, né à Tours en 1799, clerc de notaire, puis associé avec un imprimeur, fait de mauvaises affaires ; il publie divers romans sous des pseudonymes de 1822 à 1825.

2174. (1920) Enquête : Pourquoi aucun des grands poètes de langue française n’est-il du Midi ? (Les Marges)

Cela dit, pourquoi ne naîtrait-il pas de génie français dans le Midi, malgré les cigales « emblèmes des mauvais poètes », comme dit Polti.

2175. (1841) Matinées littéraires pp. 3-32

L’art de parler est peut-être de tous les arts celui dans lequel les mauvaises habitudes sont le plus funestes et se prennent le plus aisément.

2176. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre quatrième »

C’est une doctrine mauvaise, et qu’il importe de combattre du plus loin qu’elle apparaît dans la critique française.

2177. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre sixième. »

« Les raisons premières et plus aisées, dit-il, qui sont communément les mieulx prises, je ne sçais pas les employer, mauvais prescheur de commune. » C’est toucher droit à Cicéron, dont la gloire est d’avoir admirablement exprimé les raisons premières et plus aisées, celles qui forment le commun des hommes, et d’avoir été excellent prescheur de commune.

2178. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 février 1885. »

Nos meilleurs chanteurs sont ridiculement mauvais quand ils essayent la Walküre et Parsifal ; il faut qu’il y ait une école de diseurs lyriques : le drame musical ne peut pas être joué par les artistes éduqués pour chanter Bellini.

2179. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VII. Repos »

Le poète et la bien-aimée vont regardant dans leurs yeux le reflet de la joie des choses et oublieux de l’humanité mauvaise et dolente.

2180. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Romans et nouvelles » pp. 3-80

ce qui fait le livre mauvais, je le sais mieux que personne !

2181. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1883 » pp. 236-282

Il dit à peu près cela : « Il était trop bon et il n’avait pas le sens critique de l’humanité, ce qui le rendait parfois un mauvais juge des hommes, avec lesquels il était en rapport, mais quelquefois aussi, il voyait parfaitement juste… » Spuller s’arrête quelque temps et reprend : « Voyez-vous, il avait des conceptions, des conceptions comme celle-ci : un jour, parlant du couronnement de l’Empereur de Russie, il m’a dit, qu’en cette occasion, il fallait que la France affirmât à la face de l’Europe, fièrement, la République, et qu’il voulait envoyer à ce couronnement, comme représentant du pays, devinez qui ?

2182. (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre II : Règles relatives à l’observation des faits sociaux »

Car ce qui est bon, c’est ce qui est conforme à la nature des choses ; ce qui y est contraire est mauvais, et les moyens pour atteindre l’un et fuir l’autre dérivent de cette même nature.

2183. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Ernest Feydeau » pp. 106-143

Fille de l’individualisme, qui a tout envahi, et de ces mauvaises mœurs, que la Comédie corrige en riant, disent les niais qui aiment le spectacle, la littérature de ce temps, — et il ne faut pas biaiser avec une chose si grave, — a fait une haute position à l’adultère dans l’imagination publique.

2184. (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome I pp. 1-402

Puisque M. de Lamartine nous raconte sa vie, nous ne pouvons trouver mauvais qu’il nous offre le portrait d’une femme savante, si cette femme a joué dans sa vie un rôle important, si elle a laissé dans son cœur une trace profonde. […] Quelle femme s’est jamais permis de trouver mauvais les vers qui lui sont adressés, quand ces vers sont signés d’un nom illustre ? […] Nous consentions à le placer dans une sphère à part, à le croire pétri d’un autre limon que nous, à voir en lui un être composé d’éléments plus purs ; en nous racontant tous les moments de sa vie, en nous énumérant toutes ses souffrances, toutes les joies puériles de son orgueil, toutes ses espérances déçues, tous ses accès d’égoïsme, toutes ses heures mauvaises et sans pitié, que nous apprend-il, sinon qu’il est homme comme nous, et que Dieu, en lui donnant le génie, ne l’a pas dispensé des communes misères ? […] Hugo voie dans son fils un héritier de Mozart ou de Michel-Ange, de Raphaël ou de Palladio, il n’y a là rien qui nous étonne, et souvent il est sage de se consoler des jours mauvais qu’on a soi-même parcourus, en rêvant pour ceux qu’on aime des jours meilleurs.

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