Mais comme c’est une vérité de l’art littéraire ou poétique observée par Voltaire, que ce qui fait rire au théâtre, ce sont les méprises des personnages, et que c’est une autre vérité recueillie par l’observation, que la méprise la plus risible et la plus ridicule consiste essentiellement dans la prétention manquée, il faut avoir plus d’esprit qu’il ne m’en appartient, pour reconnaître que Molière, ce grand maître de l’art dramatique, cet observateur profond, n’a exprimé ou sous-entendu ces vérités dans la préface des Précieuses que pour masquer un gros et plat mensonge sur ses intentions relativement à l’hôtel de Rambouillet.
Les libations ne vous manqueront jamais ; les flambeaux illumineront votre temple.
Il ne manquera à mon bonheur que de vous y recevoir un jour et d’y avoir une compagne qui ressemble à la vôtre, et un fils semblable à celui dont vous me faites le portrait.
Voilà ce qui vous manque.
Ainsi, les physiciens qui n’ont pas d’abord étudié l’astronomie, au moins sous un point de vue général ; les chimistes qui, avant de s’occuper de leur science propre, n’ont pas étudié préalablement l’astronomie et ensuite la physique ; les physiologistes qui ne se sont pas préparés à leurs travaux spéciaux par une étude préliminaire de l’astronomie, de la physique et de la chimie, ont manqué à l’une des conditions fondamentales de leur développement intellectuel.
Il y a bien là une femme, — une femme héroïque, — la femme de Christian II, qui veut souffler dans le cœur de son mari le feu qui lui manque, qui ramasse comme elle peut, à chaque instant du roman, les morceaux de cette marionnette des vices de Paris pour les faire tenir debout et en reconstituer un homme, mais sans y réussir jamais… Elle est la seule qui ne soit pas ridicule dans le roman.
L’Allemagne, vaste entrepôt des débordements de peuples de l’Orient ou du Nord délayés dans les peuples incohérents de la Germanie, devait se constituer en empire fédéral pour la guerre, en individualités nationales indépendantes pour la paix : république de monarchies où l’unité était impossible dans la forme, parce que l’unité manquait dans l’esprit.
R. » Les appréhensions de Marie Stuart ne pouvaient manquer de se réaliser : Élisabeth tenait à l’éloigner des Marches écossaises.
Il prenait cette voie périlleuse pour ne manquer ni à ses principes ni à ses promesses.
Aussi les hymnes au génie de l’homme ne manquent-ils pas dans la poésie de notre siècle.
Cette observation de Wagner montre que ce serait une erreur de croire, comme certains, que le mouvement manque chez l’homme civilisé pour l’expression des émotions : il est moins visible parce qu’il est plus délicatement manifesté.
Les bouffons ne manquent pas à cette cour errante.
Les conséquences pratiques manquent au rêve, qui ne modifie pas les rapports des choses conformément aux rapports de ses fantaisies.