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562. (1949) La vie littéraire. Cinquième série

Reste, reste à mon côté, dans ma maison. […] Ils se sont emparés de ma maison. […] Il comptait parmi les plus vieux auteurs de la maison Hachette, et il lui fut donné de voir L.  […] Ernest Renan une inscription pour mettre sur le mur de la maison juive. […] Ce bureau était établi dans la maison où mourut Molière.

563. (1895) La vie et les livres. Deuxième série pp. -364

Il aimait ces deux maisons, parce qu’on y travaille. […] Il a déjà les habitudes de faste et de la vie tyrienne que reprendra plus tard la maison d’Achab. […] Mais, à présent, c’est saint Yves qui est décidément le maître de la maison. […] Il va de maison en maison, entend causer, et cause. […] La fumée des hauts fourneaux noircit la façade rouge des maisons de briques.

564. (1913) Les idées et les hommes. Première série pp. -368

C’était dans le petit jardin de la maison pauvre. […] » Il se taisait… « Avez-vous des vêtements, des maisons ?  […] À la maison, de ton, de manières, parfaites, réservées, distinguées même. […] — sans maison et sans aucune attache dans la vie. […] C’était une maison provinciale, aux murs épais, ouverts de peu de fenêtres, au toit de tuiles moussues ; et elle ressemblait à la maison de ma jeunesse.

565. (1846) Études de littérature ancienne et étrangère

Clodius poursuivait insolemment son triomphe ; par de nouveaux décrets, il fit raser les maisons de campagne de Cicéron, et, sur le terrain de sa maison de Rome, il consacra un temple à la liberté. […] Il avait quitté le quartier de la cour et la maison de Pompée, et il habitait aux Esquilies, dans les jardins de Mécène. […] Jaloux de le perpétuer dans sa maison, il demanda le tribunat pour son fils, comme lui-même l’avait reçu d’Auguste. […] On le voit, dès 1597, acquérir à Stratford une grande maison qu’il fit en partie rebâtir, en la nommant New-Place. En 1602, il achète, sur la paroisse de Stratford, un lot de cent sept acres de terre qui venait rejoindre sa maison.

566. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 506

L’incorrection du style empêche qu’on ne lise ses Ouvrages historiques ; & les inexactitudes dont ils fourmillent, doivent empêcher de les consulter : ils consistent dans un Nobiliaire du Dauphiné, une Histoire généalogique de la Maison de Sassenage, & une Histoire du Duc de Lesdiguieres.

567. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Les nièces de Mazarin et son dernier petit-neveu le duc de Nivernais. Les Nièces de Mazarin, études de mœurs et de caractères au xviie  siècle, par Amédée Renée, 2e éd. revue et augmentée de documents inédits. Paris, Firmin Didot, 1856. » pp. 376-411

Mme de Maintenon était moins recherchée et entourée : M. le duc de Noailles a cru qu’il était du devoir de sa maison et de son nom, de réparer l’injustice dont elle était l’objet, de redresser l’opinion sur son compte, et de lui rétablir aux yeux de tous sa situation véritable. […] En les faisant venir en France, l’oncle n’avait pas si mal spéculé pour la grandeur de sa maison et pour l’agrément de la société française. […] Demeurée veuve à vingt-neuf ans, elle redoubla de soin et de vigilance à bien gouverner sa maison, à élever chrétiennement ses fils, à qui elle avait donné pour précepteur Lancelot. […] Le duc de Nivernais hérita de leur goutte, de leur esprit, mais non de leur insouciance ; il répara les négligences de sa maison et se naturalisa sur tous les points. […] Ce dernier rejeton de la maison Mancini naquit à Paris, le 16 décembre 1716 ; très délicat, très frêle de constitution, il sut, malgré des excès de jeunesse qui l’exténuèrent encore, mener son fil très délié jusqu’à l’âge de quatre-vingt-deux ans, et mourut sur la fin du Directoire.

568. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Ségalas, Anaïs (1819-1895) »

. — Les Mystères de la maison (1865). — Poésies pour tous (1866). — Les Magiciennes d’aujourd’hui (1869). — La Vie de feu (1875). — Les Mariages dangereux (1878). — Les Rieurs de Paris (1880). — Les Romans du wagon (1883). — Les Jeunes Gens à marier (1886).

569. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 355

Il n’en est pas certainement dans la Littérature comme dans la Noblesse : l’Auteur d’une grande Maison est ordinairement un homme d’un grand mérite, & c’est de lui qu’on se fait gloire de dater ; tandis que le plus souvent un Ecrivain obscur est l’inventeur d’une nouvelle génération poétique : mais son obscurité n’est pas une raison pour se dispenser de l’hommage qu’on doit à son invention.

570. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Jeaurat » p. 198

Je me souviens que dans l’un il y avait deux filles qu’on menait à St-Martin (maison de correction) dont l’une se désolait, et l’autre faisait les cornes au commissaire.

571. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre III. La critique et l’histoire. Macaulay. »

Ils trouvent les maisons fermées, les communications suspendues, les malades abandonnés, les mères saisies de terreur et pleurant sur leurs enfants. […] La grande cour du parlement allait siéger, selon les formes transmises depuis les jours des Plantagenets, et juger un Anglais accusé d’avoir exercé la tyrannie sur le souverain de la sainte cité de Bénarès, et sur les dames de la maison princière d’Oude. […] Près de la maison étaient deux ou trois petits hameaux habités par sa tribu. […] Glenlyon et plusieurs de ses hommes furent reçus dans la maison d’un montagnard qui s’appellait Inverrigen, du nom du groupe de huttes sur lesquelles il avait autorité. […] Chaque jour il venait dans leur maison pour boire le coup du matin.

572. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 400-401

Il fut, dit-on, dévoré par les flammes, dans une incendie, qui consuma la maison de l'Auteur, à S.

573. (1886) Le roman russe pp. -351

Tel l’émoi d’un homme qui verrait le pilier de sa maison, un tronc de chêne encore plein de sève, bourgeonner, pousser des branches, et s’élancer par-dessus le toit de la maison en l’effondrant. […] Batiouchkof s’est éteint dans une maison de fous. […] Deux vigoureux Cosaques l’enlevèrent avec précaution et l’emportèrent dans la maison. […] Les toits des maisons sont noirs de peuple. […] De retour à Moscou, il fut recueilli dans des maisons amies.

574. (1909) Nos femmes de lettres pp. -238

Ce fut un de mes étonnements, je ne le cache pas, à la première lecture de la Maison du Péché, qu’une femme eût pu concevoir avec cette force, réaliser avec cette vigueur. […] Si l’auteur de la Maison du Péché compose à la façon d’un Balzac ou d’un Flaubert, c’est que les exigences de sa nature littéraire l’y entraînent invinciblement. […] Il serait aisé de montrer, citations en mains, que la technique de la Maison du Péché est sensiblement analogue à celle de Gustave Flaubert. […] Qu’est-ce en somme que ce roman : la Maison du Péché ? […] Je sais peu de tableaux comparables à cette scène d’abandon dans la Maison du Péché, pour nous convaincre que cet abandon est un instant de brève folie.

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