/ 2379
693. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » p. 321

On a de celui-ci un Recueil de Discours, de Plaidoyers, & de Mémoires, qu'on ne doit pas confondre avec la foule des Productions du Barreau : ces divers Ouvrages sont écrits avec noblesse & facilité ; mais l'Auteur semble y avoir trop prodigué l'esprit.

694. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 184

On a de lui plusieurs Plaidoyers, Mémoires & Consultations, dispersés dans nos Bibliotheques, & qu’il seroit utile de réunir en corps d’Ouvrage.

695. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 231

Les Dissertations qu’on a de cet Auteur dans les Mémoires de l’Académie des Inscriptions, sont également l’ouvrage d’un homme instruit, qui intéresse par la méthode & la clarté.

696. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 107

Il a survécu à beaucoup de ses Ouvrages ; mais ses Mémoires sur le Costume des Anciens, méritent de lui survivre, & on peut prédire qu’ils lui survivront en effet.

697. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Remouchamps, Victor »

Roland de Marès L’auteur des Aspirations , un livre qu’on pourrait définir : Les Mémoires du rêve.

698. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 226

Il a fait des Recueils, des Journaux, des Lettres, des Romans, des Mémoires, des Contes, des Comédies en vers, des Tragédies en prose, & tout cela est allé grossir les trésors ténébreux de l’oubli.

699. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 118

On lui attribue un petit Roman, intitulé, Mémoires Turcs, Ouvrage trop libre, mais plein d’intérêt, & dont la seconde Partie renferme une excellente critique de nos mœurs.

700. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 155

On a de lui une Description historique de la France ancienne & moderne, qu’il fit, dit-on, de mémoire ; ce qu’on croit sans peine, par l’inexactitude qui y regne.

701. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article »

Ses Mémoires, écrits du même ton, ne donnent pas une grande idée de sa conduite, quoiqu’elle les ait composés pour sa justification.

702. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (1re partie) » pp. 397-476

Plus pieux que Léon X, mais aussi fervent qu’un Médicis pour l’illustration de sa capitale par les arts, il laissait administrer sous lui son ministre et son ami, le cardinal Consalvi, d’aimable mémoire. […] On écoutait les vers de lord Byron, apportés de Ravennes ou de Venise par la mémoire des derniers arrivés de l’Adriatique ; quelquefois on me demandait quelques-unes de mes propres Méditations, composées la veille au bord des cascatelles de Tibur. […] La Béatrice de Dante, la Laure de Pétrarque et tant d’autres n’étaient-elles pas de cette famille d’apparitions, qui brillent et qui meurent pour laisser, à ceux qui les ont vues les premiers, des rêves célestes et ineffaçables dans la mémoire ? […] Il est assis sur le vieux manteau de laine brune qui s’est détaché de ses épaules ; il cherche d’une main distraite des notes sur les cordes de sa guitare pour accompagner sa psalmodie ; il cherche de l’œil, dans son imagination ou dans sa mémoire, les aventures ou les vers qu’il chante à ses auditeurs attentifs. […] Ces trois tableaux sous les yeux ou dans la mémoire, suivez un moment son pinceau ; ce pinceau, c’est la vie.

703. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIe entretien. Cicéron » pp. 81-159

Les petits enfants, ses compagnons d’école, le proclamèrent d’eux-mêmes roi des écoliers ; ils racontaient à leurs parents, en rentrant des leçons, les prodiges de compréhension et de mémoire du fils d’Helvia, et ils lui faisaient d’eux-mêmes cortège jusqu’à la porte de sa maison, comme au patron de leur enfance. […] Il s’honorait d’être leur disciple, et il s’étudiait, en rentrant chez lui, à reproduire de mémoire sous sa plume les traits de leurs harangues qui avaient ému la multitude ou charmé son esprit. […] Il apprit de mémoire le nom et les antécédents de tous les citoyens romains, afin de les flatter par ce qui flatte le plus les hommes, l’attention qu’on leur marque le plus dans la foule, et de les saluer tous par leur nom quand ils l’abordaient dans la place publique. […] Ni la sagesse des consuls, ni l’autorité de cet ordre, ne manquent à la république ; nous seuls, je le dis ouvertement, nous seuls, consuls sans vertu, nous manquons à nos devoirs…… Rappelle à ta mémoire l’avant-dernière nuit, et tu comprendras que je veille encore avec plus d’activité pour le salut de la république que toi pour sa perte. […] Pressé d’effacer la mémoire de l’ingratitude dans le sang du bienfaiteur, il somma les serviteurs et les affranchis restés dans la maison de lui dénoncer la retraite de leur maître.

704. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (1re partie) » pp. 413-491

J’excepte ses mémoires, dans lesquels ce Jean-Jacques Rousseau gentilhomme raconte d’abord des obscénités très sales, puis des amours très intéressantes avec une amante royale, enlevée un peu scandaleusement à son vieil époux, le prétendant à la couronne d’Angleterre. […] L’entrée de Capo di China, par les Études et la rue de Tolède, me présenta cette ville comme la plus riante et la plus peuplée que j’eusse encore vue jusque-là, et demeurera toujours présente à ma mémoire. […] Mais j’en distinguai un entre tous, c’était le respectable Francesco Gori Gandellini : j’en ai souvent parlé dans mes divers écrits, et sa douce et chère mémoire ne sortira jamais de mon cœur. […] Nous allons nous en servir librement : cependant, sous beaucoup de rapports, j’en ai plus qu’eux dans ma mémoire. […] « Alfieri, dans ses Mémoires, se garde bien de raconter ce singulier épisode ; il revendique pourtant avec assurance l’honneur d’avoir fait son devoir.

705. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1869 » pp. 253-317

… Tenez j’aurais voulu que vous fussiez mort, l’année dernière, vous m’auriez laissé au moins la mémoire et le souvenir d’un ami !  […] Il y a un imbécile de père qui dépose d’une voix lente et basse, avec des silences réfléchissants et vides, où il polit machinalement de son gant, la barre du tribunal, qui dépose avec des absences d’une mémoire qui semble avoir sombré dans le chagrin, avec des arrêts de la voix, pendant lesquels l’homme se passe lentement la main sur la figure et devant les yeux, pour en chasser quelque chose, avec des « ah !  […] Le prince Napoléon dîne ce soir… Il est en veine d’amabilité, il cause avec une mémoire ethnographique merveilleuse, se rappelant les noms et la physionomie de tous les lieux par lesquels il vient de passer, et déclare qu’il n’a plus qu’un seul plaisir au monde : c’est le voyage. […] * * * Qui n’a lu les conversations de Napoléon dans les Mémoires si vivants, si intéressants, si peu connus de Roederer, ne connaît point ce genre d’éloquence de l’homme de génie, qu’on pourrait appeler le vagabondage de l’éloquence. […] Je dois déclarer, qu’une fois la juste colère de la princesse, dépensée dans deux ou trois sorties de ce genre avec nous et d’autres amis, la princesse oublia ses griefs contre l’ancien familier de sa maison, et ne se rappela que le charme de sa causerie, de son esprit, de sa sociabilité, et redevenue tout à fait amie de sa mémoire, quand il fut mort, défendit chaleureusement cette mémoire contre tous, contre moi-même.

/ 2379