« Tels étaient les accents qui sur l’orgueilleux cimier du premier Edouard jetèrent l’effarement et la peur, tandis que, sur les escarpements de la côte ombragée du Snodon, il déployait, en laborieux détours, sa longue file armée. […] De longues années de désastres précipitent leur cours fatal, et s’ouvrent passage entre des escadrons de guerriers du même sang.
— Et il me regarda avec un long sourire mélancolique, qui m’exprimait de sa part des choses nouvelles, indicibles. […] Il se réfugie dans la part imperceptible d’existence qui lui est dévolue et la distend, par une longue contemplation, jusqu’aux dimensions d’un monde tout entier. […] À peine s’il introduit quelques variations à l’éternelle cantilène de nos courtes joies et de nos plus longues douleurs. […] On s’y forme par de longues lectures, on concentre sur ce but tous ses efforts, on s’y lance tout entier, sans contre-poids. […] Scherer ne fut pas long à percer à jour la valeur de ces subterfuges, de ces préjugés ou de ces indolences.
Dans ce qu’il a dit de ses longs et patients travaux pour la mesure d’un arc du méridien, il a insisté sur les diversions littéraires que s’accordait le savant, et sur l’attention tout humaine qu’il ne cessait d’apporter à travers ses mesures et ses calculs, aux mœurs des populations parmi lesquelles il vivait.
C'est un peu long, c’est trop difficile à retenir, outre que ce n’est pas toujours facile à comprendre. »
De larges teintes, une plénitude de ton qui pousse à l’impression de l’ensemble, des ondées de lumière et d’ombre, des nuances uniques dans l’épaisseur des feuillages et dans la profondeur des lointains, nuances devinées et pressenties, qu’un œil vulgaire ne discernerait pas dans la nature, qui ne se révèlent qu’à la prunelle humide de larmes, et qui nous plongent en de longues et ineffables rêveries durant lesquelles nous nous mêlons à l’âme du monde.
Sa longue vie, en ce sens, ne fut qu’une guerre perpétuelle, et ses œuvres sans nombre ne sont, à les bien prendre, que des manifestes plus ou moins intelligibles, des proclamations sous toutes les formes, au profit de la même cause, et, comme on pourrait les appeler, des pamphlets immortels.
Étant descendu de voiture à quelques lieues de Brest, pour gravir une montagne assez longue, je le vois tout à coup sauter, danser, chanter, et rire aux éclats. « Quelle est donc, Aza, lui dis-je, la cause de ces folies ?
Espérons qu’il sera bientôt en état de le poursuivre, et qu’échappé à une maladie qui menaçait de le ravir aux lettres et aux libertés publiques, il trouvera encore de longs jours pour se souvenir et pour raconter, Il est du petit nombre de ces hommes qu’on aime toujours à entendre sur les personnages et sur les choses d’autrefois ; et, pour lui appliquer à lui-même ce qu’il a dit de M. de Malesherbes, quand il cause avec son lecteur, personne n’est tenté de mettre le signet.
peut-être l’empire d’anciennes habitudes ne permet-il pas que cet événement puisse amener de long temps ni une institution féconde, ni un résultat philosophique.
J’ai vu les Aïssaouas, pendant des quarts d’heure qui semblaient des heures très longues, secouer leurs têtes comme des loques au-dessus d’un brasier, avec des miaulements lamentables… Mais ces têtes étaient charmantes, mais ces cris étaient doux et berceurs comme le bruissement des feuilles, comparés aux cris et aux têtes des acteurs du théâtre annamite.
C’est en le lisant que nous comprenons, nous autres serfs de l’existence moderne et prisonniers des villes, à quel point notre existence est un long crime contre la nature.
Ainsi, la conversation des deux amants ne fut pas longue.
Au lieu de ces brèves périodes d’activité automatique et qui n’intéressent qu’un nombre de mouvements coordonnés relativement minime, on peut imaginer dans une vie sociale mieux réglée, de laquelle on serait parvenu à éliminer l’accident et l’imprévu, des suites beaucoup plus longues d’actes automatiques.