… J’ai ouï même qu’un grand sincère en littérature, le grand sincère de Tragaldabas et de Profils et Grimaces, qui doit justement se connaître en grimaces, celui-là ! […] Je conçois très bien que toute cette littérature cadavérique, qui n’est pas une ironie, donne au cadavre vivant de tel vieux critique la peur désagréable d’être tout à fait un cadavre demain, et que cela influe légèrement sur son impartialité.
Sa littérature n’est point le modèle accompli : c’est une certaine littérature, parfaite en quelques genres, imparfaite ailleurs ; c’est le développement d’une faculté régnante, la raison oratoire, et par conséquent c’est le sommeil des autres.
« Nous nous serions offert bien volontiers pour, mettre au jour cette correspondance, où peut-être aurait été de mise quelque connaissance des matières agitées entre les deux métaphysiciens, et surtout de la littérature philosophique de cette époque. » On lui a fait tort, on lui a pris son bien. […] Cousin, dans une préface, disait qu’il avait découvert au dix-septième siècle, toute une littérature féminine et toute une galerie de femmes illustres.
Bruckère (auteur du Maçon et connu autrefois dans la littérature sous le nom de Michel Raymond) ou M.
[Précis historique et critique de la littérature française (1895).]
[Cours familier de littérature (1856 et suiv.).]
Une petite revue ésotérique Psyché, revue mensuelle d’art et de littérature, avait pour rédacteur en chef Victor-Émile Michelet, et pour secrétaire de la rédaction, Augustin Chaboseau (rédaction, 12, rue de Vaugirard ; administration, 29, rue de Trévise).
C’était l’ennemi du faux en toutes choses, du faux goût, du faux savoir ; du faux en morale, en politique, en littérature, en conversation ; l’ennemi des esprits faux et des cœurs faux.
Soit qu’il peigne les Hommes, soit qu’il parle de Littérature, de Morale ou de Politique, il fait briller par-tout une finesse de raison, qui ne laisse rien à désirer au Lecteur.
Ils éludèrent toujours la question, et je me résignai à la patience, persuadé que ces messieurs, préoccupés de graves intérêts politiques, n’avaient pas de temps à donner à la littérature.
Et si l’on veut remonter plus haut, si l’on réfléchit quel abîme sépare la littérature française de ce siècle de celle des époques passées, on trouvera au pessimisme contemporain assez d’ascendants pour se convaincre que la tristesse est l’essence même du nouvel art, et peut-être de tout art noble.
Les autres défauts de la traduction de cette savante dame tiennent pareillement à une loyauté d’esprit, à une candeur de mœurs, à une sorte de simplicité particulière à ces temps de notre littérature.
Nous parlions plus haut de l’énorme place qu’occupe déjà le roman dans la littérature moderne et de la difficulté de l’écrire d’une manière nouvelle et piquante.