Louis de Kergorlay, l’ami intime, l’intelligence sœur de M. de Tocqueville, et qui lui fut de bonne heure un confident unanime et comme une seconde conscience.
Thiers, de l’intelligence, qui consiste à entrer dans l’esprit des situations et dans les vues des hommes d’État, nécessairement différentes selon les époques.
« Avec lui s’éteint, je le répète, une des plus belles et des plus vives intelligences qui aient brillé en notre xixe siècle, un des plus étonnants météores qui aient sillonné pendant cinquante ans notre ciel et notre horizon. » De plus, on lit dans le Constitutionnel du 24 janvier : « M.
Quelque jeune ami, — et il en avait de cet âge, et un particulièrement bien digne de lui134, — devrait se donner pour tâche pieuse de recueillir dans ses divers écrits, et aussi dans les lettres pleines d’effusion et nourries de détails qu’il adressait à ses amis de France durant ses voyages d’Allemagne et d’Italie, des extraits, des pensées, des jugements, de quoi rappeler et fixer dans la mémoire quelques traits au moins de la physionomie de cet homme excellent dont les qualités morales et la candeur égalaient la haute intelligence.
Mais nul ne fit plus alors pour ce renouvellement et, en quelque sorte, cette création moderne du sentiment antique que l’illustre auteur du Génie du Christianisme ; aucun de nos écrivains, depuis Fénelon, n’avait eu à ce degré l’intelligence vive du génie grec, et si Fénelon en avait goûté et rendu surtout les grâces simples et l’attique négligence, il était réservé à notre glorieux contemporain d’en exprimer plutôt les lignes grandioses et la sublimité primitive.
Ces scrupules s’en vont tout à fait dans l’intrigue avec Nanette et Marton, deux sœurs qu’il appelle ses anges, et qui réalisent au-delà de ce qu’on peut croire, la bonne intelligence des deux épouses chinoises aux bras du même mari.
Il a donné quelques exemples supérieurs de critique inductive, purgée d’a priori et de fantaisie, où toute l’intelligence, le goût, l’esprit, le talent, se subordonnent aux faits et ne s’appliquent qu’à mettre en valeur strictement le contenu des documents.
Mais ce groupe est celui des intelligences distinguées : poètes de demain, romanciers déjà en train de rêver la gloire, essayistes à venir.
Mais Cavanon excède leurs intelligences.
Il est triste sans doute pour l’homme d’intelligence de traverser ces siècles de peu de foi, de voir les choses saintes raillées par les profanes et de subir le rire insultant de la frivolité triomphante.
Un axiome, qui est le fondement même de toute science d’observation, s’impose à notre intelligence.
Ceux même des philosophes qui défendent la raison la trahissent : Condillac fait de l’intelligence une dépendance de la sensibilité, puisque les idées ne sont pour lui que des sensations transformées.
Tel qui parle contre le raffinement est lui-même légèrement raffiné, ou, s’il revient au simple, il n’y revient qu’à force d’esprit, de dextérité et d’intelligence.