Le public terrible, mais inconnu, d’une assemblée tumultueuse, inspire moins de timidité que cet aréopage de la cour dont l’auteur voudrait captiver personnellement chaque juge.
J’ai voulu fournir à de jeunes esprits l’occasion de réfléchir sur les moyens par lesquels ils pourront donner à leurs écrits la bonté qu’ils ont dû rêver souvent et désespérer d’atteindre, sur les meilleures et plus courtes voies par où ils pourront se diriger à leur but et nous y mener ; leur inspirer des doutes, des scrupules, des soupçons d’où leur méditation pourra tirer ensuite des principes et des certitudes, sur toutes les plus importantes questions que l’écrivain doit résoudre et résout, bon gré mal gré, sciemment ou non, par cela seul qu’il écrit d’une certaine façon ; donner le branle enfin à leur pensée, pour que, s’élevant au-dessus de l’empirisme, ils cherchent et conçoivent la nature et les lois générales de l’art d’écrire, pour qu’ils développent en eux le sens critique, et que, mettant la conscience à la place de l’instinct, ils arrivent à bien faire en le voulant et en le sachant.
Et aussitôt, les hommes reconnaissent que cette merveille leur est née : un poète vraiment inspiré, un poète comme ceux des âges antiques, ce « quelque chose de léger, d’ailé et de divin » dont parle Platon.
Et il est vraisemblable aussi que c’est la secrète dignité dont s’inspire l’ingénieuse économie de maman Malapert qui se tourne, chez le pauvre petit employé, en héroïsme sentimental.
il se connaît si peu qu’il va jusqu’à repousser ce qui faisait le meilleur de son originalité. « On a semblé croire, dit-il, qu’une solitude forcée m’inspira de penser et d’écrire. » Eh oui !
Naguère encore, il ne se mêlait, et pour cause, que fort peu de sympathie, même intellectuelle, aux sentiments que nous inspirait le nouvel Empereur.
Même d’humbles dramaturges, tels qu’Augier ou Dumas, ne laissaient pas de nous inspirer quelque considération.
Mais si elle m’inspira naguère un intérêt un peu débordant, ce ne fut pas sans raison.
Purgon, l’instrument des matassins de Molière, les bruits malséants qui, d’après Flaubert, « faisaient pâlir les pontifes d’Égypte », inspirent à M.
On a dit que ce fut cette pièce qui inspira à Milton, voyageant quelques années plus tard en Italie, la première idée du Paradis perdu.
qui a pu lui inspirer de s’aller promener eu Orient pendant tout un volume ?
Son épitaphe par Ménage est fameuse* : Les graces d’Etrurie, Les muses d’Ibérie, La syrene Latine & l’Apollon François, L’enjoûment, les amours & la plaisanterie, Les ris, les jeux, l’esprit, tout ce qu’on vit jamais D’agrémens inspirés par la galanterie, Au même tombeau descendu, Avec Voiture a disparu.
Il édifie et renverse ; il donne les exemples et les préceptes les plus contraires ; il élève aux nues le siècle de Louis XIV, et attaque ensuite en détail la réputation des grands hommes de ce siècle : tour à tour il encense et dénigre l’antiquité ; il poursuit, à travers soixante-dix volumes, ce qu’il appelle l’infâme ; et les morceaux les plus beaux de ses écrits sont inspirés par la religion.