Il a été frappé de leur solitude, de l’indifférence des populations, n’ayant guère rencontré dans ses pèlerinages assidus que de vagues étrangers qui vérifiaient leur Baedeker. […] Tout au plus regrette-t-on un peu que Dante ne cède qu’une seule fois à un mouvement de pitié, d’ailleurs vite réprimé, pour ceux qui ont le visage tordu et tourné vers le dos, châtiment d’ailleurs plus ridicule que douloureux et qui frappe les sorciers ou faux devins avec lesquels il n’a pas eu spécialement maille à partir. […] Il dit : « Les preuves métaphysiques de Dieu sont si éloignées du raisonnement des hommes, et si impliquées, qu’elles frappent peu… » Il déclare qu’il ne se sentirait pas assez fort pour trouver par ce moyen de quoi convaincre des athées endurcis. […] Ce qui frappe et qui étonne, c’est l’évidente partialité de M.
Outré de l’arrêt qui frappa son ami, il insulta la magistrature dans la Revue des Deux Mondes et fut condamné, pour ce délit, à quinze jours de prison, qu’il subit de fort bonne grâce, sans se donner des airs de victime. […] Le sort injuste promettait déjà de frapper sans mesure l’héritier de ce trône précaire, l’enfant malheureux qui portait le poids des fautes commises, et qui, dès ce temps, payait des dettes dont il n’était point comptable. […] Le duc d’Aumale n’en a garde, et, dans ces notes rapides, il nous donne une liste funèbre et glorieuse : le capitaine Bessières, tué à l’assaut de Laghouat, le lieutenant d’Harcourt, le commandant Peraguey, le capitaine Gardarens, frappé, à l’assaut de Constantine, tout près du colonel Combe, le sergent Giovannelli, le capitaine Gautrin, le capitaine Magagnosc, le lieutenant Laplanche. […] S’il s’étonnait, il serait frappé de stupeur par la puissance de haine qui permet aux antisémites et à leurs complices masqués d’étendre leur manie de persécution à d’autres personnes, notamment aux protestants de France.
Et, Shakespeare, qu’il vous traitait de Falstaff, de Panurge et de Tartuffe, il vous le traite de Shylock : ce méchant n’a-t-il pas « frappé son voisin dans sa chair », — le voisin de Shakespeare, dans la chair du voisin, — « en le faisant incarcérer, sans lui permettre de se libérer par le travail » ? […] Il y a aussi, dans la Revue des jeunes, un Jeune extrêmement prompt à frapper d’anathème les critiques « bien-pensants » qui n’applaudissent point aux œuvres de sa chapelle ; il les accuse de ne pouvoir souffrir « la sainteté » ; il les envoie, de compagnie avec les « riches viveurs », au théâtre où l’on joue Phi-Phi. […] Les cloches sonnaient ; quand le battant frappait leur côté oriental, déjà tiède, le son était moitié plus tendre. […] Il plaint « les habitants de l’arrière, frappés de la mort, coupés de ce temps, précipités au néant ».
Si l’on prenait des noms propres parmi les plus éminents de nos jours en religion, en poésie comme en politique, on serait frappé de cette rapidité avec laquelle les sujets et les trains d’idées se sont usés en peu d’espace.
Nous aimons Alceste, nous haïssons Célimène, nous sommes indignés, attendris, émus, et nous repassons par toutes les impressions pénibles que Don Garcie de Navarre nous avait déjà fait éprouver, dans cette scène furibonde où Alceste s’écrie, sur le point de frapper Célimène : Je ne suis plus à moi, je suis tout à la rage.
Je me souviens que les Rayons jaunes, cette nuance non encore caractérisée du soir dans nos villes ou dans nos étages élevés de nos chambres à la campagne, me frappa comme une nouveauté des yeux, du cœur, de l’expression, et m’arracha des larmes.
monsieur l’abbé, ou ne dites plus la messe et ne portez plus ce titre d’abbé, ou habillez-vous en prêtre, et vivez en prêtre… Malheur à vous, race fausse, prêtres mondains, non seulement stériles, mais qui, par votre seul aspect, frappez souvent de stérilité le travail des autres !
» Ce qui me frappa, c’est que la voix, cette fois, ne me tutoyait pas… Je me serais méprisé moi-même si je ne me fusse pas jeté à l’eau169. » VII.
Et je suis plus sûr, quand Victor Hugo me frappe, d’être ému par un poète, par des ressources de poète, que par des ressources d’écrivain.
Mais conçoit-on que Gœthe, chauffé par Beaumarchais, n’ait pas trouvé, de son chef, un mot frappant à lui faire dire et frappé à son effigie.
Nous avons les mêmes organes, les mêmes instincts, à peu près un genre de vie semblable, et pourtant le paysage ne nous frappe pas de même manière.
Je n’avais jamais remarqué dans ces deux dames aucun penchant à la superstition ; je fus donc frappé de la concordance de leur songe, et je ne doutai pas en moi-même qu’il ne vint à se réaliser.
Car il peut paraître surprenant que, dans toute rénovation artistique ou religieuse, l’élite de la nation, chaque fois, s’interpose, et que, seuls, les humbles, les frustes, les natures vierges et frémissantes soient les premiers frappés par la bonne parole, s’enthousiasment pour l’œuvre nouvelle.