Elle finit par s’évader avec Horace. […] Arnolphe se retire en gémissant, et le drame finit par le mariage. […] Tout vit en paix, en joie, en amitié, en amour dans cette heureuse famille, lorsque Orgon, en allant à l’église, est séduit par les grimaces de Tartuffe, le héros de la pièce, qui simule la sainteté, et finit par s’introduire dans la famille et y prendre un empire absolu. […] XXXI Orgon finit par avouer qu’il a l’intention de marier sa fille avec Tartuffe. […] Et tout fini par cette justice.
Wagner dit vrai quand il observe que la musique commence où finit la parole ; mais il n’a pas vu que la musique des poètes peut commencer où finit le chant des musiciens. […] Les musiciens Allemands ont tant donné, dans leurs œuvres, à la rhétorique des poètes, qu’ils ont fini par en oublier la musique et en altérer le caractère sensible. […] Pour finir, on le mène au gibet. […] finissez la guerre ! […] Quelque part l’Amérique finit, il y a les océans qui retouchent la terre : alors Edschmid, qui a soif encore, s’enfuit dans les siècles lointains et se met à écrire la nouvelle magistralement belle de François Villon.
voyons vos questions. « Le naturalisme est-il fini ? […] Mais ce bienfait est acquis et ce rôle est fini. […] Le naturalisme est fini ! […] — En aura-t-on bientôt fini avec cette baliverne ! […] C’est fini.
C'était bien la peine à M. de Molènes de s’ériger en juge si sévère et si tranchant des hautes qualités de Mérimée pour venir donner soi-même dans des affectations d’immoralité, comparer tout d’abord les femmes à des chevaux du bois de Boulogne, et finir par citer des vers de la Pucelle.
mais, Ça ne finira donc jamais !
Quand la belle et brillante Delphine, Mme Émile de Girardin, fut enlevée avant l’heure, Mme Desbordes-Valmore, qui l’avait vue commencer et qui s’attendait si peu à la voir finir, eut un hymne de deuil digne de son noble objet, et dans lequel cependant elle prête un peu, je le crois, de sa mélancolie à l’éblouissante muse disparue ; mais le mouvement est heureux, le ton général est juste et d’une belle largeur : La mort vient de frapper les plus beaux yeux du monde : Nous ne les verrons plus qu’en saluant les cieux. […] Nous aimons à finir sur un éloge si délicat.
Car, pour s’élever jusqu’à cet humour dont je vous parle, le comique… comprenez bien ce raisonnement, je vous prie, le comique venant à passer de la région objective où l’ombre et la lumière se découpent nettement sous les rayons du soleil plastique, dans la région subjective… écoutez bien ceci, je vous conjure ; dans la région subjective où tout vacille et danse aux romantiques clartés de la lune ; le comique, dis-je, doit, pour s’élever jusqu’à l’humour, produire au lieu du sublime ou de la manifestation de l’infini… soyez attentif, s’il vous plaît, une manifestation du fini dans l’infini, c’est-à-dire une infinité de contraste, en un mot une négation de l’infini173. […] Quant au chaos du fini et de l’infini, on peut l’admirer au § 31.
On nous apprenait autrefois dans un morceau mémorable « comment les dogmes finissent. » En définitive, il n’y a pas beaucoup d’exemples historiques de la chute d’une religion. […] C’est lui qui, dans notre Occident, a consommé dans son cœur de la manière la plus intime l’union du fini et de l’infini.
Il me donne la mesure des deux bras de son Amphitrite, par l’immensité des rivages qu’ils embrassent ; et, ces deux bras une fois imaginés d’après ce module, d’après le rythme énorme du poëte, d’après le cheminer de ce longo margine terrarum, ce porrexerat qui ne finit point, cet emphatique et majestueux spondaïque Amphitrite , sur lequel je me repose, le reste de l’image s’étend au-delà de la capacité de ma tête. […] Finissons donc et disons à nos poëtes et à nos peintres, à nos poëtes : une seule partie de la figure ; cette partie exagérée par un module qui épuise toute la capacité de mon imagination ; un choix d’expression, un rythme, une harmonie correspondante ; et voilà le moyen de créer des êtres infinis, incommensurables, qui excéderont les limites de ma tête et qui seront à peine circonscrits dans l’enceinte de l’univers.
Et voici Alexandre Weill, qui n’est pas Allemand, mais qui ne doit pas être né très loin de l’Allemagne si j’en crois certains reflets gardés sur sa pensée, qui pense à son tour qu’en disant sans biaiser à mademoiselle sa fille ses idées, à lui, sur les femmes et sur le gendre qui doit lui agréer, il trouvera ce merle blanc, comme il l’appelle, qui n’est blanc souvent que parce qu’il s’est fourré de la poudre de riz quand il allait faire la cour à sa femme, mais qui finit toujours par redevenir l’autre merle que nous connaissons. […] finit par étrangler son esprit avec son sujet.
Cela l’a été assez longtemps, mais c’est fini : Balzac est sur son socle, et personne ne l’en fera descendre ! […] Seulement, le dix-huit Brumaire de Balzac, qui a fini par cette merveille des Parents pauvres, n’a pas été suivi d’un Waterloo !
Il a fini par mourir joueur… Comme dans Richard III, Richard redevint lui-même… Il se reprit et il se retrouva comme il était avant la catastrophe de son amour. […] … V Et cela finit par être beau à force de bassesse et de douleur dans la bassesse !
Les deux femmes qui créent, par l’antagonisme de leurs sentiments, le drame de son livre, il en a monté les qualités et les défauts jusqu’à cette note suraiguë qu’il appelle l’outrance, cette outrance que vous retrouvez jusque dans le dénoûment si peu attendu d’un pareil livre, où un colosse de l’énergie et de l’orgueil de Guy Livingstone finit par se transformer jusqu’à subir patiemment et sublimement le plus cruel outrage, sous l’empire des sentiments les plus nobles et les plus doux de la nature humaine : le respect de la parole donnée, le repentir et la fidélité dans l’amour. […] Guy Livingstone, ce Samson, victime de sa force comme l’autre Samson ; Guy Livingstone, ce dandy héroïque, qui efface d’un trait tous les dandys connus dans l’histoire des mœurs de l’Angleterre, finit par la douceur de l’humilité sous la plus mortelle injure, parce qu’il a promis à la femme qu’il a aimée et perdue d’être doux, et qu’il veut la revoir dans le ciel !