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1159. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Girac, et Costar. » pp. 208-216

J’avois ignoré jusqu’ici qu’il étoit fils d’un pauvre chapelier & d’une lavandière.

1160. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Hallé » pp. 71-73

Le fils de Vernet est un des pointus les plus redoutables.

1161. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 44, que les poëmes dramatiques purgent les passions » pp. 435-443

D’ailleurs, l’intrigue des pieces de Terence finit par un denoüement qui met le fils en état de satisfaire à la fois son devoir et son inclination.

1162. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 8, des instrumens à vent et à corde dont on se servoit dans les accompagnemens » pp. 127-135

Bartholin le fils qui composa à Rome son livre sur les flutes des anciens, met dans ce livre une planche gravée d’après un bas-relief antique qui represente une scene de comedie, qui se passe entre deux acteurs.

1163. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Renan — I »

Il aime à dire, à laisser dire qu’il reconnaît Dieu le père : c’est pour mieux étrangler le Fils.‌

1164. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DÉSAUGIERS. » pp. 39-77

. — M. de Laprade, à son tour, célébrant la Coupe, dans une pièce pleine de beaux vers, a dit : Des hautes voluptés nous que la soif altère, Fils de la Muse, au vin rendons un culte austère, Buvons-le chastement, comme le sang d’un Dieu. […] Madame Mourlan a ri et plaisanté avec moi comme avec son fils. […] Laujon, au tome IV de ses Œuvres, a tracé un petit aperçu des dîners chantants, à commencer par l’ancien Caveau, dont la fondation appartient à Piron, Crébillon fils et Collé, et qui remonte à 173322.

1165. (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIe entretien. Trois heureuses journées littéraires » pp. 161-221

Laprade, désormais fils et frère de la maison, s’assit avec nous ; et la conversation familière continua, tant que le soleil nous fit rechercher l’ombre, comme si un convive seulement de plus était venu serrer les rangs autour de la table. […] Plus heureux que le Dante toscan, on sent le bonheur intime à travers ses rugissements de poète indigné ; car Laprade n’a connu ni les odieuses vengeances des partis politiques, ni l’exil, ni le veuvage du cœur ; heureux fils, heureux amant, heureux père ! […] Le portrait de ma mère est là qui nous sourit ; Je sens autour de nous rayonner son esprit ; Durant les entretiens, les jeux de la soirée, Je consulte du cœur cette image adorée, Sachant bien qu’elle assiste et protège ici-bas Le père en ses travaux, les fils en leurs ébats.

1166. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre V. Le roman romantique »

L’insurgé Marius, fils d’un soldat de l’empire, race de bourgeois, c’est bien visiblement le fils du général comte Hugo, le pair de France de Louis-Philippe, qui est allé au peuple, et qui s’est fait le serviteur glorieux de la démocratie. […] Ainsi, dans Jean de la Roche, cette famille anglaise : le père, un savant, doux, distrait, ayant peur de vouloir ; le fils, un enfant intelligent, débile, égoïste, despote, et la sœur sacrifiée à ce malade, qui est jaloux d’elle, l’empêche de se marier, et confisque sans scrupule toute cette existence : dans le Marquis de Villemer, la peinture d’un amour réciproque qui naît insensiblement, se révèle par de fines nuances jusqu’à devenir une ardente passion : voilà des parties vraies et bien vues.

1167. (1920) Enquête : Pourquoi aucun des grands poètes de langue française n’est-il du Midi ? (Les Marges)

Les Francs, — les Barbares d’outre-Loire, comme on disait il y a huit cents ans à Toulouse, — aidés d’ailleurs par quelques barbares d’outre-Rhin, envahirent et ravagèrent le pays d’oc, massacrèrent la fleur de ses fils, égorgèrent ou brûlèrent ses femmes, lui imposèrent leur parler et leurs lois, bref lui firent connaître toutes sortes de choses que nous avons pu apprécier d’assez près il y a quelque temps ; une précoce et puissante civilisation fut ainsi anéantie jusque dans son épanouissement suprême : sa langue, cette langue d’oc si miraculeusement belle que ses purs servants n’ont presque jamais osé la compromettre en vulgaire prose. […] Ainsi, il cite comme faisant exception à sa loi, Clément Marot né à Cahors ; mais le père de Clément Marot, lui-même bon poète mais dont la gloire a été éclipsée par celle de son fils, était originaire de Caen, ce qui prouve qu’au xve  siècle, on voyageait déjà. […] Jacques Chaumié avoue lui-même qu’André Chénier, né à Constantinople, était fils d’un père marseillais et d’une mère grecque : il aurait tout aussi bien pu naître à Marseille.

1168. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre sixième. »

La gloire de cet événement appartient au fils d’un boucher de Melun129. […] Son mérite le fit successivement abbé de Bellosanne, professeur de l’université de Bourges, précepteur des fils de Henri II, aumônier de Charles IX, grand aumônier de France, et évêque d’Auxerre. […] Nous sommes les fils des Latins ; là est la cause principale de la préférence que nous donnerons toujours au génie latin.

1169. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 septembre 1886. »

Le 19, le prince Wilhelm de Prusse, fils aîné du prince impérial et royal Friedrich-Wilhelm de Prusse. […] Le 20 août, jour de la dernière représentation de Parsifal, trente-cinq personnes avaient déjà signé leur adhésion ; l’exemple avait été donné par le fils du prince impérial, le prince Wilhelm, et par la grande-duchesse de Bade : parmi ces trente-cinq premiers souscripteurs, deux dames parisiennes, connues notamment des Wagnéristes français ; quelques jours plus tard arrivait l’adhésion d’un de nos amis de Genève, souscrivant immédiatement pour 10.000 marks. […] Quant à François Adrien Boieldieu (1775-1834), c’est un compositeur français, considéré comme le fils spirituel de Grétry.

1170. (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »

La grande âme d’Olivier Cromwell se retrouvait-elle dans son fils Richard ? […] Qu’était le fils unique d’Addison ? […] Torquato Tasso était fils d’un père célèbre.

1171. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Romans et nouvelles » pp. 3-80

Elle entretenait des hommes, le fils de la crémière, auquel elle a meublé une chambre, un autre auquel elle portait notre vin, des poulets, de la victuaille… Une vie secrète d’orgies nocturnes, de découchages, de fureurs utérines qui faisaient dire à ses amants : « Nous y resterons, elle ou moi !  […] Elle a eu avec le fils de la crémière deux enfants, dont l’un a vécu six mois. […] d’avoir été, il y a de cela huit mois, en hiver, par la pluie, guetter toute une nuit, à Montmartre, le fils de la crémière qui l’avait chassée, pour savoir par quelle femme il l’avait remplacée : toute une nuit passée contre la fenêtre d’un rez-de-chaussée, et dont elle avait rapporté ses effets trempés jusqu’aux os avec une pleurésie mortelle !

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