Ménalcas propose alors pour prix un syrinx de sa façon, qu’il décrit. […] » On devine peut-être de quelle façon vive cette gaie parole doit se comporter dans l’original : qu’on y joigne les nombreux et presque continuels dactyles qui sont l’âme du vers bucolique (comme l’un de nos meilleurs hellénistes, M. […] Je dis qu’il s’y est plu, car chez lui ils ne sortent pas, comme chez Théocrite, de la bouche du personnage intéressé ; on n’y assiste pas comme à une chose présente ; mais le poëte les donne d’une façon indirecte et comme une chanson de berger.
., avec cette magnificence d’expression et cette élévation d’idées qui glacent les passions d’effroi, ravissent l’esprit et tirent l’âme de la sphère des sens.” » XIII S’élevant ensuite à la hauteur d’une critique supérieure aux ignorances et aux préjugés de secte, le savant disciple des jésuites parle des Kings, de leur antiquité, de leur authenticité, de leur caractère en ces termes : « De bons missionnaires qui avaient apporté en Chine plus d’imagination que de discernement, plus de vertu que de critique, décidaient sans façon que les Kings étaient des livres, sinon antérieurs au déluge, du moins de peu de temps après ; que ces livres n’avaient aucun rapport avec l’histoire de la Chine, qu’il fallait les entendre dans un sens purement mystique et figuré. […] « Cet éloge est outré, répondit notre philosophe à ceux qui le lui rapportèrent, et je ne le mérite en aucune façon. […] Dieu, les génies, les ancêtres ne doivent pas être honorés d’une même façon ; il en est ainsi par rapport aux hommes avec qui l’on vit ; on ne doit pas rendre les mêmes honneurs aux citoyens investis de différentes dignités.
Que se passe-t-il dans les profondeurs du moteur premier, et de quelle façon le mouvement peut-il y naître ? […] En réglant le corps de certaine façon, on tempère les passions de l’âme ; et, par un régime bien entendu, on tire, en partie du moins, la santé de l’âme de la santé du corps : Mens sana in corpore sano. […] On n’est pas vertueux parce qu’on sait ce qu’on doit faire ; on l’est parce qu’on a fait ce qu’on doit, en sachant, à titre de créature raisonnable, pourquoi l’on agit de telle façon et non point de telle autre.
. — Extérieurement, il mesurait sept pouces de haut sur quatre et demi de large ; l’épaisseur de ses murailles, composées de mousses et de lichen, était de près de deux pouces, de façon qu’à l’extérieur il offrait l’apparence d’une poche étroite dont la paroi était réduite à quelques lignes, du côté où elle se trouvait en contact avec l’écorce de l’arbre. […] J’en remis d’autres, jusqu’à ce qu’ils s’y fussent entièrement habitués ; et à la fin, quand arriva le moment où ils allaient quitter le nid, je fixai à la patte de chacun d’eux un léger fil d’argent, assez lâche pour ne pas les blesser, mais cependant arrangé de façon qu’aucun de leurs mouvements ne pût le défaire. […] Le nid, qu’il soit placé dans un arbre ou dans une cheminée, se compose de petites branches sèches que l’oiseau se procure d’une façon assez singulière.
L’homme, comme la plante, est sauvage de sa nature : on n’est pas homme pour avoir la figure humaine ou pour raisonner sur quelques sujets grossiers à la façon des autres. […] L’humanité n’y va pas d’une façon aussi simple. […] Jouffroy a dit cela d’une façon merveilleuse dans cet admirable discours sur le scepticisme actuel, que je devrais transcrire ici tout entier, si je voulais exprimer sur ce sujet ma pensée complète : « Chacune de nos libertés nous a paru tour à tour le bien après lequel nous soupirions, et son absence la cause de tous nos maux.
On peut en dire autant du choc, auquel nous avons vu Spencer et Taine ramener tous les autres phénomènes mentaux, comme à une sorte d’excitation qui, en soi, serait indifférente sous le rapport du plaisir ou de la peine, et qui, en se combinant de diverses façons, produirait le plaisir ou la peine. […] Wundt, qui d’ailleurs a trop négligé le point de vue de la sélection naturelle, s’efforce d’échapper à la difficulté en disant que, dans ce cas, « le point d’indifférence » est situé tellement bas pour la sensation qu’il ne se distingue plus du point même où elle atteint « le seuil de la conscience » ; si bien que, quand l’excitation commence dans la conscience, elle est déjà désagréable34. — Cette façon de rejeter dans les bas-fonds de l’inconscient la partie du phénomène auquel on ne peut appliquer sa théorie est un moyen expéditif. […] Il y a, dit-on encore, des poisons agréables, des odeurs douces et nuisibles ; mais certaines saveurs ou odeurs peuvent stimuler le goût ou l’odorat d’une façon normale, tout en étant nuisibles à la santé générale.
Par ce temps, elle vit dans l’eau et l’air glacés, à la façon d’une espèce de monstre boréal, inventé par la mythologie scandinave. […] … On me dit que je ne demande pas… Ce n’est pas ça… Il y a quelque chose dont je ne me rends pas compte… Tenez, n’est-ce pas, je vous parle de cela, d’une façon toute théorique… tenez comme exemple : Sacy, qu’est-ce qu’il a fait pour être du Sénat ? […] Notre impression toute première fut de voir en lui un normalien, à l’encolure de Sarcey, dans le moment, légèrement crevard, mais en le regardant bien, le râblé jeune homme nous apparut avec des délicatesses, des modelages de fine porcelaine dans les traits de la figure, la sculpture des paupières, les curieux méplats du nez ; en un mot un peu taillé en toute sa personne à la façon des vivants de ses livres, de ces êtres complexes, un peu femmes parfois en leur masculinité.
* * * — Les gens de l’opposition, quand on les condamne à un peu de martyre, sont étonnés à la façon des gamins qui sonnent le soir aux sonnettes des maisons, et d’une desquelles, soudain, jaillit un concierge, qui leur allonge un rien les oreilles. […] Enfin la terrible sonnette du jury, et par la porte ouverte, sur la paroi de l’escalier éclairé par lequel descendent les jurés, leurs ombres les annoncent et les précèdent d’une façon saisissante, presque fantastique. […] Très souvent, ce personnage original a avec lui, un garçonnet délicat, élégant, frêle et frileux, suspendu à son bras, et se faisant traîner paresseusement, à la façon d’un pâle enfant fatigué, un garçonnet auquel il parle brusquement, et qu’il fait volter, à tout moment, sous la secousse et la tempête de son agitation nerveuse.
— Tu veux, mon cher, qu’on mette en terre de Lourmel, à la façon d’un pauvre diable.” » « Je l’ai rencontré, ce cher ami, quand on l’a rapporté blessé mortellement. […] Au milieu des tambours, des parfums, de l’allegro des voix et des instruments, de pieuses nuques de femmes aux cheveux jaunes, torsadés sous la calotte de drap qui les coiffe, des profils d’hommes roux, aux traits barbares et mystiques, aux poils frisés des saint Jean-Baptiste de la vieille peinture, me donnent chez ces populations vivant de miel et de lait, à la façon des anciens apôtres, le spectacle du vieux catholicisme, célébré par une jeune humanité. […] Jeudi 15 août Dans une petite église d’ici, il y a un squelette, enfermé dans une gaze constellée de paillettes, fleurie de feuillages d’or à la façon d’un maillot de clown, un squelette qui a, dans le creux de ses orbites et le vide de ses yeux, deux topazes, un squelette, qui montre un râtelier de pierres précieuses : c’est le corps de « saint Alexandre », présenté à l’adoration des fidèles.
Du reste, La Barre & ses adversaires pensoient de la même façon pour les autres parties de l’épique. […] Voulant faire trouver en défaut les aveugles enthousiastes de l’antiquité, il enterra un Cupidon de sa façon dans un endroit où il sçavoit qu’on devoit fouiller. […] La conversation s’anima : chacun fut pour ou contre, selon sa façon particulière d’envisager les objets.
Comme aujourd’hui elle va à la Comédie-Française entendre Molière et Racine parce qu’ils sont joués d’une façon continue. […] Mentionnons que ledit trompe-l’œil fait illusion à celui qui voit grossièrement, c’est-à-dire ne voit pas, et scandalise qui voit d’une façon intelligente et éligente la nature, lui en présentant la caricature par celui qui ne comprend pas. […] Et pratiquement chaque spectateur voit le masque personel d’une façon égale, avec des différences à coup sûr négligeables, en comparaison des idiosyncrasies et aptitudes à différemment comprendre, qu’il est impossible d’atténuer — qui d’ailleurs se neutralisent dans une foule en tant que troupeau, c’est-à-dire foule.
Ce qui doit nous édifier, c’est cette teutomanie naïve qui prétend concentrer dans la seule Allemagne ce qui reste de vie au genre humain et raie sans façon la France et les races latines du livre de l’avenir. […] « Dans la nature, le passage des êtres inanimés aux animaux se fait peu à peu et d’une façon tellement insensible qu’il est impossible de tracer une limite entre ces deux classes. […] Il compare de toutes les façons possibles les animaux, et formule dans des propositions générales le résultat de ces études comparatives ; de là des rapprochemens dont la science contemporaine peut encore faire son profit.
On peut considérer comme un roman social (social à la façon de M. […] C’est après les reconstitutions de Jean Moréas (les Contes de la Vieille France), la Messaline, de Jarry, d’une si subtile orfèvrerie de mots et de syntaxe précieuse ; la Nichina d’Hugues Rebell, plaidoyer contre la morale moderne, à la façon de Louÿs, mais avec en plus la truculence exaspérée du verbe et une brutalité énorme, les sobres et délicats romans de Pierre de Querlon : La Maison de la Petite Livia. — Les Amours de Leucippe et Clitophon 41; les contes de M. […] Boylesve présentait ses héros à la façon de Balzac et qu’on les voyait trop bien pour les oublier.