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663. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Errata Du Tome second. » pp. -

ajoutez à la fin de l’alinea; que les principaux défauts du Dictionnaire de Trevoux ont disparu dans la nouvelle édition qu’on publie actuellement en 8. vol.

664. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Sur les exercices, des. Cadets russes. » pp. 549-546

Je ne doute pas davantage qu’entre les gouverneurs il n’y en ait qui se plaignent alors de la polissonnerie des élèves et du défaut de la subordination ; mais je suis bien sûr que le chef se moque d’eux parce qu’à cet égard son institution est excellente, et je suis tout aussi sûr que je m’en moquerais à sa place.

665. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Machy » pp. 174-175

La façade de ces arcades et toute la partie antérieure sont dans la demi-teinte ; on a fait d’une pierre deux coups : on s’est ménagé des effets de lumières par le dessous des arcades, et l’on a masqué l’unique défaut d’un des plus beaux morceaux d’architecture qu’il y ait au monde.

666. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Saint-Arnaud. Ses lettres publiées par sa famille, et autres lettres inédites » pp. 412-452

Il avait des défauts qui sautent aux yeux dans un salon ; il tranchait, parlait à satiété de lui, réfutait ses advèrsaires sans ménagement, choquait leurs sentiments sans pitié, se vantait en tout de faire mieux que tous. […] Sous ces défauts d’une rude écorce, on sentait à tout coup l’homme de sens, mais souvent intempestif ; l’homme supérieur perçait, mais ne se dégrossissait pas. […] Je le suis, je l’examine sans passion, et chaque jour je lui découvre de nouvelles qualités ; mais il a bien les défauts de ses qualités. […] Justice est rendue et au noble caractère du colonel Cavaignac, « droit et consciencieux, mais susceptible et impressionnable » (Saint-Arnaud jouit de ses qualités, qui sont nombreuses, en évitant de heurter ses défauts), et à Changarnier, « le Masséna africain », qui montre un moral de fer dans les dangers, et à Bedeau, « homme de vrai mérite qui, tandis que d’autres se jalousent, s’efface tant qu’il peut, ne médit de personne, juge tout le monde et gémit ». […] Son vœu secret, magnanime, c’est du moins de tout lancer dans une bonne voie, de commencer, de pousser vaillamment la grande œuvre, et de mettre, dès les premiers jours, les choses dans un tel état qu’un autre, à son défaut, n’aura plus qu’à achever.

667. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »

Mais chez la plupart des hommes il s’y mêle des qualités qui compensent les défauts, et qui souvent les cachent. […] Tous ses défauts sont ceux de l’égoïsme. […] Seulement, la plupart d’entre nous n’ont des défauts de Sganarelle que tout juste assez pour goûter la vérité de ce caractère, et ils ont assez de bonnes qualités pour être en droit d’applaudir à la façon dont Molière le punit. […] Fille respectueuse et attachée à ses parents, elle n’est pas dupe de leurs défauts ; et quand il y va de son bonheur, elle sait se défendre d’une main douce, mais ferme. […] Un an après, il mettait dans la bouche de la Climène des Fâcheux, une vigoureuse apologie des jaloux, défendant ainsi son propre penchant, ou, peut-être, par un scrupule d’honnête homme, voulant se montrer avec ses défauts à cette fille à laquelle il avait fait voir ses beaux côtés dans le rôle d’Ariste.

668. (1905) Propos de théâtre. Deuxième série

Et comme, en général, ce sont les défauts, les gros défauts, les défauts saillants, qu’un auteur avisé trouve le moyen d’effacer ou de pallier entre la répétition générale et la première représentation ; il arrive que la critique préalable, si j’ose ainsi dire, ou la critique quasi-préalable, insiste surtout, dans l’appréciation qu’elle fait de la pièce, sur des défauts qui ont disparu. […] Autant par ses qualités que par ses défauts, autant par ses défauts que par ses qualités, elle devait réussir auprès du public contemporain. […] Ses défauts mêmes, peut-être, l’y servent. […] Il avait toutes les qualités et tous les défauts dont est fait l’homme de théâtre. […] Elle en avait les dons merveilleux, les inégalités et les défauts.

669. (1876) Romanciers contemporains

Rien, dans notre for intérieur, ne nous semble plus enviable et de plus haut prix que les qualités qui nous font défaut. […] L’originalité côtoie un abîme bien autrement dangereux que le défaut qu’elle fuit. […] Son défaut est de ne pas donner à ses récits tout le développement qu’ils comportent. […] C’est sans doute un rare défaut que de se limiter dans une époque où tant de romanciers s’étendent outre mesure. […] Au point de vue littéraire, nous avons à louer beaucoup plus l’absence de plusieurs défauts que des qualités originales.

670. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Millevoye, Charles (1782-1816) »

Charles Asselineau Malgré tant de défauts, malgré tant de faiblesses, le nom de Millevoye vivra.

671. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — N — Normand, Jacques (1848-1931) »

La belle humeur et la gaîté ne font point défaut, assurément, dans ce recueil, mais quelques plaisanteries, comme celles sur Schopenhauer, ne sont-elles pas déjà bien démodées ?

672. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 76-79

Nous ne parlons pas de ses autres Tragédies : on y voit constamment briller le grand maître, au milieu même des défauts qui lui échappent & qu’on a un peu trop exagérés.

673. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 111-114

Cet Eloge n’empêche pas qu’il n’y ait des fautes dans son Histoire : ces sortes d’Ouvrages ne deviennent parfaits qu’avec le temps, qui offre chaque jour de nouvelles découvertes ; le meilleur ne sauroit être que celui qui a le moins de défauts.

674. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 367-370

Ce n’est pas ainsi qu’il procéda dans son établissement : le mérite & les défauts des Ouvrages y étoient appréciés avec autant de lumieres que de courage & d’équité.

675. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 459-462

Peintre vigoureux & facile, son coloris, il est vrai, est sec & rembruni ; mais ce défaut n’empêche pas qu’il ne l’emporte de beaucoup sur le commun des Moralistes, & ne s’éleve même au rang des plus éloquens & des plus substantiels.

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