… D’ailleurs, Dargaud savait que malgré les abus de la vanité qui se plaint ou qui se raconte, le genre vieilli était éternel. […] Et d’ailleurs l’homme, comme l’eau des fleuves, n’est-il pas tout entier dans le premier flot de sa source ?
et qui sera obéi, tous trois personnels et sincères comme tout ce qui s’écoute soi-même, les Poètes de notre temps se classent en Écoles, et, quel que soit leur talent d’ailleurs, ils ne sont, en définitive, que les attachés d’un système — des poètes de parti pris. […] Il n’est pas très-rare, en effet, que les poètes très vrais soient négliges, tandis que les poètes affectés ou les poètes d’Écoles (ces grandes affectations organisées) sont d’une correction qui ne défaille presque jamais et qui, d’ailleurs, s’explique.
Cette vie, d’ailleurs, valait-elle la peine d’être racontée ? […] III Ce sont ces Iambes, d’ailleurs, — précisément parce que le plus grand sentiment de l’âme humaine (le sentiment religieux) y vibre d’une étrange puissance, — que je regarde comme la plus belle partie des œuvres poétiques de Chénier.
Qui sait, d’ailleurs ? […] Il a l’honneur d’être intellectuellement l’aïeul de Corneille, comme, physiologiquement, l’honneur d’être celui de cette admirable femme taillée pour la Royauté et l’Histoire, qui racheta le protestantisme de son grand-père et qui fut madame de Maintenons Et Corneille, d’ailleurs, qui est partout en ces poésies, dont on trouve la physionomie engravée par avance dans la fière mine de d’Aubigné, n’est pas le seul de sa descendance.
Louise est l’histoire d’un amour venu à Paris dans les circonstances assez ordinaires de la vie qu’on y mène, partagé d’ailleurs, filant dans le bleu sans obstacle, heureux d’un bonheur complet et au seul endroit où il soit complet : à la campagne ; puis se brisant tout à coup, comme un verre éclate. […] D’ailleurs, il ne fut jamais un bretteur, et ses trente-deux affaires, à cet homme toujours prêt, furent bien plus pour le compte du régiment que pour le sien.
Intellectuellement, d’ailleurs, « ce n’est pas une œuvre. […] C’est trop oublier que les préfaces de Balzac, raturées d’ailleurs par la grande préface de La Comédie humaine, qui ne fut pas le dernier mot que son génie prononça, n’étaient dans ses travaux et dans ses idées que des jalons, bientôt dépassés et bientôt abattus.
D’ailleurs Germaine et Maître Pierre ont eu leur succès et l’ont encore, comme les autres œuvres de leur auteur, lequel, littérairement du moins, n’a pas de plus grand ennemi que sa bonne fortune. […] on a son affaire faite, comme on dit en américain, et puisqu’on a travaillé pour les chemins de fer, qu’importe que les livres qu’on n’a pas sués, d’ailleurs, au lieu d’être lus dans le wagon, finissent par aller doubler l’intérieur des malles !
Jamais il n’eût écrit pour un journal René ou Le Dernier des Abencérages, dont certainement, d’ailleurs, aucun journal n’aurait voulu. […] D’ailleurs, voici qui est singulier, si l’on veut, mais certain.
Et d’ailleurs, si pour être vrai il faut être calme, qui jamais fut plus calme que l’auteur du Marquis des Saffras ? […] IV Et il n’y avait d’ailleurs qu’un artiste enfant à son aurore, et charmant comme tous les enfants et comme toutes les aurores, qui pût naïvement s’encharmer, — et à ce point, — d’une tragédie de Voltaire ; et un initiateur de vocation, qui pût s’atteler à ce projet de la faire jouer, cette tragédie, dans son village, malgré l’indifférence, les railleries, les routines, l’inintelligence, les obstinations des circonstances et des hommes, toujours plus bêtes qu’elles… Pour que la donnée du livre de M. de La Madelène fût admissible, il fallait Espérit ; il fallait cette perle de poésie éveillée, d’enthousiasme, de candeur, de finesse, de douceur infatigable ; il fallait ce lunatique irrésistible qui finit par les emporter dans sa nuée, les plus récalcitrants, les plus lourds à soulever, les plus attachés à la terre, et qui fait jouer un jour, et qui qu’en grogne, sa tragédie devant dix villages rassemblés !
D’ailleurs la douceur et la mollesse du climat avait produit un genre d’éloquence amolli comme les habitants. […] D’ailleurs, pour être vraiment éloquent, il faut un sujet qui intéresse l’orateur ; il faut un peuple qui s’intéresse au sujet.
Tout semble l’attester d’ailleurs, le naturel et l’abondance des images, la simplicité des symboles. […] Nous voyons l’empereur Julien, dans sa défense et sa réforme du polythéisme, interdire la lecture d’Archiloque, dont il admire d’ailleurs la force d’âme à lutter, en se servant de la poésie, dit-il, pour alléger, par l’opprobre jeté sur ses ennemis, les maux que lui faisait le sort. » L’esprit chrétien fut encore plus sévère au poëte impur et diffamateur.
Son livre est d’ailleurs réédité dès la première année, puis de nouveau en 1919 chez Garnier. […] Condition chimérique d’ailleurs et contradictoire dont il compose la fiction au mépris de toute philosophie naturelle. […] D’ailleurs le parasitisme de Jean-Jacques était tout sentimental. […] Ceux-ci d’ailleurs peuvent-ils faire illusion ? […] Il est d’ailleurs.
Henri Ghéon, d’ailleurs, ne sacrifie que rarement par excessif désir de simplicité à la sécheresse des nomenclatures descriptives.