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2640. (1824) Observations sur la tragédie romantique pp. 5-40

On exige des vers, parce que c’est le langage de la poésie, ou plutôt même celui des passions portées au degré d’enthousiasme que la tragédie suppose, exaltées par les situations critiques et fortes où elle les place, et qui excluent également la platitude et l’emphase.

2641. (1911) Enquête sur la question du latin (Les Marges)

J’en appelle aux critiques littéraires qui font honnêtement leur métier.

2642. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre IV. L’ironie comme attitude morale » pp. 135-174

Mais nos dénigrements, nos critiques aussi.

2643. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 janvier 1886. »

Il doutait de tout, lui dont le trait essentiel fut la foi, lui qui jamais ne dévia, qui ne se laissa détourner de sa voie toute d’affirmation et de divin espoir, ni par la critique, ni par la misère, — ni par le succès ; et il nous dit à propos de Lohengrîn : « Moi aussi, je me sentis invinciblement poussé à demander, d’où viens-tu, et pourquoi ?

2644. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur de Latouche. » pp. 474-502

Il est fâcheux pour Béranger qu’il ait persisté publiquement dans une opinion aussi contraire, je ne dis pas seulement aux faits, mais au goût et à la saine critique, que de croire Latouche coauteur des Poésies d’André Chénier et de l’en déclarer capable.

2645. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1858 » pp. 225-262

Diderot a inauguré le roman moderne, le drame et la critique d’art.

2646. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1870 » pp. 321-367

Ils ne manqueront pas d’ajouter qu’aux êtres qu’on aime, on doit garder, dans la maladie, le secret de certains abaissements, de certaines défaillances morales… Oui, un moment, je ne voulais pas donner tout ce morceau, il y avait des mots, des phrases qui me déchiraient le cœur, en les récrivant pour le public… mais renfonçant toute sensibilité, j’ai pensé qu’il était utile pour l’histoire des lettres, de donner l’étude féroce de l’agonie et de la mort d’un mourant de la littérature et de l’injustice de la critique… Maintenant, suis-je un personnage particulier, et mon chagrin et ma désespérance ont-elles besoin de se répandre dans de la littérature ?

2647. (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand

Ceci n’est point une critique.

2648. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre IV. Comparaison des variétés vives et de la forme calme de la parole intérieure. — place de la parole intérieure dans la classification des faits psychiques. »

Ensemble de réflexions qui ouvrent sur la critique systématique que Bergson fera de l’irréductibilité des faits psychologiques à des faits physiques, reposant entre autres sur l’argument de l’impossibilité de les dénombrer.

2649. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XIII. »

Dans ce faubourg de Bruchium, où, loin du bruit des deux ports de la cité marchande, s’étendaient les galeries du Muséum, dans ce quartier paisible que surmontait sous un ciel si pur la haute tour de l’Observatoire, entre ces philosophes antiquaires ou mystiques, ces grammairiens, ces critiques occupés de recherches sur toutes les formes de l’imagination et de la poésie grecque, il devait se produire, selon l’esprit du temps, un effort nouveau de la veine poétique et s’ouvrir une mine inexplorée.

2650. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXI. »

De là ces erreurs de goût, cette fausse poésie et ces faux jugements d’un siècle, parfois si puissant par le naturel et la vigueur qu’il portait dans la philosophie, la critique savante, la controverse, l’histoire.

2651. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464

Ce déterminisme devient ainsi la base de tout progrès et de toute critique scientifique. […] J’ai tâché d’appliquer cette méthode dans plusieurs écrits historiques ; je l’ai exposée dans la préface des Essais de critique et d’histoire et dans la préface de l’Histoire de la littérature anglaise.

2652. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite et fin.) »

Mais sous sa plume, la rédaction n’en est jamais définitive, pour si parfaite qu’elle soit : elle peut varier, selon l’appropriation qu’il leur donne : tout dépend en ce cas de l’emmanchement ou de l’embranchement, et celui qui a vu le critique à l’œuvre se gardera bien de toucher après lui, et sans lui, à un tel travail.

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