On exige des vers, parce que c’est le langage de la poésie, ou plutôt même celui des passions portées au degré d’enthousiasme que la tragédie suppose, exaltées par les situations critiques et fortes où elle les place, et qui excluent également la platitude et l’emphase.
J’en appelle aux critiques littéraires qui font honnêtement leur métier.
Mais nos dénigrements, nos critiques aussi.
Il doutait de tout, lui dont le trait essentiel fut la foi, lui qui jamais ne dévia, qui ne se laissa détourner de sa voie toute d’affirmation et de divin espoir, ni par la critique, ni par la misère, — ni par le succès ; et il nous dit à propos de Lohengrîn : « Moi aussi, je me sentis invinciblement poussé à demander, d’où viens-tu, et pourquoi ?
Il est fâcheux pour Béranger qu’il ait persisté publiquement dans une opinion aussi contraire, je ne dis pas seulement aux faits, mais au goût et à la saine critique, que de croire Latouche coauteur des Poésies d’André Chénier et de l’en déclarer capable.
Diderot a inauguré le roman moderne, le drame et la critique d’art.
Ils ne manqueront pas d’ajouter qu’aux êtres qu’on aime, on doit garder, dans la maladie, le secret de certains abaissements, de certaines défaillances morales… Oui, un moment, je ne voulais pas donner tout ce morceau, il y avait des mots, des phrases qui me déchiraient le cœur, en les récrivant pour le public… mais renfonçant toute sensibilité, j’ai pensé qu’il était utile pour l’histoire des lettres, de donner l’étude féroce de l’agonie et de la mort d’un mourant de la littérature et de l’injustice de la critique… Maintenant, suis-je un personnage particulier, et mon chagrin et ma désespérance ont-elles besoin de se répandre dans de la littérature ?
Ceci n’est point une critique.
Ensemble de réflexions qui ouvrent sur la critique systématique que Bergson fera de l’irréductibilité des faits psychologiques à des faits physiques, reposant entre autres sur l’argument de l’impossibilité de les dénombrer.
Dans ce faubourg de Bruchium, où, loin du bruit des deux ports de la cité marchande, s’étendaient les galeries du Muséum, dans ce quartier paisible que surmontait sous un ciel si pur la haute tour de l’Observatoire, entre ces philosophes antiquaires ou mystiques, ces grammairiens, ces critiques occupés de recherches sur toutes les formes de l’imagination et de la poésie grecque, il devait se produire, selon l’esprit du temps, un effort nouveau de la veine poétique et s’ouvrir une mine inexplorée.
De là ces erreurs de goût, cette fausse poésie et ces faux jugements d’un siècle, parfois si puissant par le naturel et la vigueur qu’il portait dans la philosophie, la critique savante, la controverse, l’histoire.
Ce déterminisme devient ainsi la base de tout progrès et de toute critique scientifique. […] J’ai tâché d’appliquer cette méthode dans plusieurs écrits historiques ; je l’ai exposée dans la préface des Essais de critique et d’histoire et dans la préface de l’Histoire de la littérature anglaise.
Mais sous sa plume, la rédaction n’en est jamais définitive, pour si parfaite qu’elle soit : elle peut varier, selon l’appropriation qu’il leur donne : tout dépend en ce cas de l’emmanchement ou de l’embranchement, et celui qui a vu le critique à l’œuvre se gardera bien de toucher après lui, et sans lui, à un tel travail.