Cette conversation était très littéraire, comme il convenait à un ami de Mirabeau et à un habitué des cours.
Mais la même genèse ne convient pas à la perception externe quand elle sert à extérioriser la parole ; car les sensations de l’ouïe, dont les paroles sont une espèce, sont souvent extériorisées sans hésitation alors que leur localisation est incertaine : un son que nous venons d’entendre est un phénomène du non-moi, nous n’en doutons pas, et, par suite, nous sommes convaincus qu’il a son origine en un point de l’espace ; mais ce point, nous le cherchons, et nous ne le trouvons pas nécessairement ; il ne nous avait donc pas été donné avec la sensation, et si nous avons jugé que le phénomène était extérieur, notre jugement a dû être motivé par d’autres signes.
Celle de 1878 était un peu sévère, ennuyeuse et guindée, ainsi qu’il convenait, si peu d’années après la défaite. […] Et ainsi la livrée d’automne est peut-être ce qui convient le mieux à ces fêtes où les races célèbrent les labeurs savants de leur maturité.
Priez Dieu pour moy et ne bougez de votre couvent6. » Ceci dit, il faut convenir que le renard a fait œuvre de lion, et que ce mauvais homme fut un très grand roi. […] Le mauvais goût convient aux idoles. — « S’il te naît une fille, — dit un des livres sacrés de l’Inde, — donne-lui un nom sonore, abondant en voyelles et qui soit doux aux lèvres de l’homme. » Les Bohémiennes n’ont pas oublié cette recommandation des vieux brames.
Vous voyez en effet se produire un mouvement du membre postérieur du côté irrité. » Suivant le point irrité, les mouvements changent, et la nouvelle combinaison de contractions musculaires est toujours celle qui convient pour écarter la nouvelle cause d’irritation.
Il nous les représente telles qu’elles sont, tout entières, sans les blâmer, sans les punir, sans les mutiler ; il les transporte en nous intactes et seules, et nous laisse le droit d’en juger comme il nous convient.
Yvon, — c’était convenu, — devait représenter l’épisode dans la bataille de Solférino, mais le général Fleury s’y opposait, prétextant que la blessure du cheval déplaçait l’intérêt, le retirait de dessus la tête de l’empereur.
Il faut convenir du reste que le vague ou l’impropriété des mots indique presque toujours le vague et l’inexactitude des idées.
Il parle quelque part de la « présence des idées générales à notre esprit, présence qu’éveillent en nous les idées particulières51. » Pour lui, tout enseignement est une maïeutique52, et « le but de la philosophie morale est moins d’apprendre aux hommes ce qu’ils ignorent que de les faire convenir de ce qu’ils savent53. » Ce n’est pas tout : entre les idées et les réalités, il y a le même rapport qu’entre les mots et les idées ; à toute idée correspond un être ; le mot, en révélant l’idée, révèle l’être ; par exemple, Dieu existe, puisque nous le nommons.
L’éclosion se fait, sous sa plume, en dehors de tout système convenu comme en dehors de tout procédé fixe.
Il convient, de plus, pour la dignité même de la nation, que le titre porté par son représentant, par « son délégué », le mette de pair avec les plus grands Monarques.
Ainsi préparé, il a abordé l’histoire d’Angleterre ; il y a choisi l’époque qui convenait le mieux à ses opinions politiques, à son style, à sa passion, à sa science, au goût de sa nation, à la sympathie de l’Europe.
Beatam resurrectionem exspectans, voilà, pour l’idéaliste comme pour le chrétien, la vraie formule qui convient au tombeau.