On comprit alors qu’il peut y avoir de fort bonnes comédies en prose, et qu’il y a peut-être plus de difficulté à réussir dans ce style ordinaire où l’esprit seul soutient l’auteur, que dans la versification, qui par la rime, la cadence et la mesure, prête des ornements à des idées simples que la prose n’embellirait pas.
L’inventeur du mot célèbre sur les « libertés nécessaires » n’y comprenait pas la liberté de n’être pas de son avis. […] », lassant et décourageant les esprits les plus pratiques et les plus persuasifs par ce muet refus de comprendre que le secours ou la réparation fût impossible. […] Qu’un homme tel que lui eût écrit ces duretés d’une main tremblant encore du poids du fusil de volontaire porté toute une nuit, ou taché du sang d’un blessé français ramassé sur le champ de bataille, je le comprendrais ; je m’y résignerais.
Et pour apprécier encore plus à son prix le caractère de cette belle consultation morale, relisez, je vous en prie, dans les Mémoires de Mme d’Épinay, les pages toutes légères de ton et toutes railleuses où il est parlé de cette même relation de Mme de Verdelin et de Margency : le contraste avec l’accent de Rousseau est frappant ; on comprendra mieux, au sortir de cette double lecture, le sérieux, la dignité et l’élévation qu’il sut rendre aux choses du cœur et de la vie.
Religieusement, nous comprenons très bien comment le christianisme naissant et grandissant a voulu peu à peu confondre dans les papes ces deux caractères si différents, d’oracle et de souverain.
« — Ma mère… « J’ai compris ; je l’avais laissée mourante. » XLIV Le 1er août.
Caïrbar comprit que l’ennemi s’avançait, et appela les chefs de son armée.
Saint-Réal avait compris les conditions de l’histoire dans les temps modernes ; il en avait pressenti les progrès.
Cet abbé comprit dans ses déclamations toute cette classe de sçavans « toute cette espèce de manœuvres Grecs & Latins, dont la bassesse ne s’élève jamais au-dessus du servile emploi de travailler sur l’antiquité ».
Fallait-il tant se fatiguer le cerveau pour comprendre tout ce que tout le monde savait ? […] L’auteur d’Ésope à la Cour et du Mercure galant avait aussi composé des tragédies détestables ; il voyait un rival dans celui devant lequel il devait se prosterner ; il n’était pas même capable de comprendre les beautés de Racine : ce n’était pas d’ailleurs un méchant homme ; il avait plus de gaîté que de malice. […] Le critique ne comprend point cet héroïsme ; il trouve que le trône et la vie valent bien la peine qu’on les achète par une fausse promesse : « Bajazet, dit-il, trompe déjà la sultane, en lui laissant croire qu’il l’aime ; que lui en coûterait-il de la tromper davantage, en lui promettant de l’épouser ? […] — Iphigénie : Je ne vous entends pas, mon père ; je n’y comprends rien. — Agamemnon : Vous avez raison, ma fille, et c’est ce qui me tue. — Iphigénie : Pour vous réjouir, voulez-vous que je dise des folies ? […] Le sort d’Athalie est un mystère de la littérature ; il faut le croire, sans chercher à le comprendre : il est beaucoup plus étonnant que le prodigieux succès de quelques mauvaises pièces, aujourd’hui oubliées et méprisées.
Benvenuto fut consterné et comprit alors le sens du mot infâme des revers de la médaille.
Je vous savais très-riche, si j’ai bien compris ce qu’on m’a dit, et c’est pourquoi je n’ai pas apporté avec moi en ce pays de présents pour vous.
Toutes les autres, & l’on y comprend celles de Du Ryer & de l’Abbé de Bellegarde, sont totalement oubliées ou dignes de l’être.
Je n’ai jamais compris pourquoi l’on admire la réponse d’Aristippe à Diogène : si tu savais vivre avec les hommes, tu ne vivrais pas de légumes.