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354. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Horace Walpole »

on a choisi exclusivement les lettres écrites de France et sur la France, et on les a traduites pour la France. […] Mais si c’est par patriotisme que M. de Baillon a choisi ces Lettres pour les traduire, c’est du patriotisme qui se sera joliment trompé !

355. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « III. Donoso Cortès »

II Et la preuve, elle est ici, dans ces œuvres qui ne sont pas complètes, mais choisies. […] VI Les œuvres choisies de Donoso Cortès sont précédées d’une introduction de M. 

356. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Stendhal et Balzac » pp. 1-16

Nonobstant ces causes d’insuccès actuel, Didier n’a pas hésité à réimprimer un livre qui n’a pas eu son jour encore et qui n’a réussi que parmi les esprits fins, choisis, connaisseurs, antidatés, mais qui sont les véritables précurseurs des succès durables. […] Comment une œuvre pareille a-t-elle pu rester si longtemps (trente ans) dans l’obscurité, pendant que la Physiologie du goût marchait de succès en succès était traduite dans toutes les langues, et se pavanait à la place choisie dans toutes les bibliothèques ?

357. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Edmond About » pp. 91-105

Or, pour atteindre ce but plus utile qu’on ne croit, nous avons choisi dans les œuvres de M.  […] Elle résoudra avec son monstre de sœur, femme de chambre, d’empoisonner la belle phthisique, et, pour exécuter ce dessein, elles choisiront un forçat libéré qu’elles introduiront dans la domesticité du comte de La Villanera, par le duc de La Tour-d’Embleuse, devenu le baron Hulot de La Marneffe de M. 

358. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XV » pp. 61-63

On a tant tiré ce jeune homme qu’il n’a plus su choisir son véritable groupe au milieu de cette cohue.

359. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 198-200

Les réflexions excellentes répandues dans ce dernier Ouvrage, les sages préceptes de morale & de politique, les exemples bien choisis y peuvent faire oublier les fautes du style, & fournir des instructions à ceux qui voudront instruire les autres.

360. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 55-57

Toi qui peux prendre ce loisir, Fuis le tumulte de la ville ; Et si tu veux estre tranquille, Ton ame ne sauroit choisir Un plus délicieux asile….

361. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Orientales » (1829) — Préface de février 1829 »

Les personnes que préoccupent ces graves questions d’art et de poésie ont semblé choisir un moment ses ouvrages comme une arène, pour y lutter.

362. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Mystères. » pp. 35-37

Il aurait fallu un siècle plus éclairé pour leur conserver leur dignité ; et dans un siècle éclairé, on ne les aurait pas choisis.

363. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre III. La nouvelle langue. » pp. 165-234

Considérez Chaucer, quels sont ses sujets et comment il les choisit. […] Rappelez-vous Froissart, et comment les égorgements, les assassinats, les pestes, les tueries de Jacques, tout l’entassement des misères humaines disparaît chez lui dans la belle humeur uniforme, tellement que les figures furieuses et grimaçantes ne semblent plus que des ornements et des broderies choisies pour mettre en relief l’écheveau des soies nuancées, et colorées qui fait la trame de son récit. […] — Ils se lissaient les plumes et les faisaient bien brillantes ; Ils dansaient et sautaient sur les brins d’herbe, Et toujours deux à deux, ensemble, Comme s’ils s’étaient choisis pour l’année, En février, le jour de saint Valentin. […] C’est que Chaucer ici suit ses véritables maîtres, et qu’il est lui-même beau diseur, abondant, prompt au sourire, amateur du plaisir choisi, disciple du Roman de la Rose, et bien moins Italien que Français196. […] Mais Chaucer la pousse plus loin et la met en action ; son moine quête de maison en maison, tendant sa besace206. « Donnez-nous un boisseau de froment, d’orge ou de seigle, un demi-penny ou un morceau de fromage, ce que vous voudrez, nous ne choisissons pas.

364. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Troisième partie. Dictionnaire » pp. 243-306

Van Bever et Paul Léautaud (12e éd.) « Société du Mercure de France » 1905, in-18 (Morceaux choisis accompagnés de notes biographiques et d’un essai de bibliographie). […] Morceaux choisis accompagnés d’un essai bio-biblio-iconographie, Ollendorff, 1902 (2e édition), in-18. […] Sansot et Cie, 1904, in-18. — Pensées de Stendhal, choisies et annotées, Sansot et Cie·, 1905, in-18. — Chroniqueurs et Polémistes, Sansot et Cie, 1906, in-18. […] Œuvres. — Poètes d’aujourd’hui, 1880-1900, morceaux choisis (en collaboration avec Ad. van Bever). […] Gossez, Les Poètes du Nord, morceaux choisis et bibliographies, Ollendorff, 1902.

365. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Monselet, Charles (1825-1888) »

Jules Barbey d’Aurevilly Je connaissais le Monselet de tout le monde, le Monselet du journal, du théâtre, du café, du restaurant, le Monselet du boulevard et de Paris, le Monselet légendaire, celui qu’on a représenté les ailes au dos, comme Cupidon, parce qu’il a écrit Monsieur de Cupidon… Je connaissais le Monselet de la gaîté, de la bonne humeur, de la grâce nonchalante, la pierre à feu qu’on peut battre éternellement du briquet pour en tirer d’infatigables étincelles…, mais je ne connaissais pas le Monselet intime, — le Monselet du Monselet, — la quintessence de l’essence, et c’est ce livre, intitulé tout uniment et tout simplement : Poésies complètes de Charles Monselet, qui me l’a fait connaître, qui m’a appris l’autre Monselet dont je ne connaissais que la moitié… Un poète, un poète de plus parmi les vrais poètes, voilà ce qu’apprend ce recueil des Poésies complètes de Monselet, réunissant tous les rayons éparpillés de son talent et nous faisant choisir entre tous celui qui plaît davantage, le plus pénétrant et le plus pur… Certes, on savait bien, bien longtemps avant ce recueil, que Monselet était un chanteur plein de verve et de fantaisie… Il était plus que cela, et ce dernier recueil le met à sa place, parmi les touchants.

366. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 277-279

Ce n’est pas qu’il en ignore les préceptes : les Réflexions qu’il a publiées à la tête de ses Discours choisis, prouvent qu’il les connoît & qu’il en sent la nécessité ; mais les Discours qui les suivent & les Sermons que nous lui avons entendu prêcher, ne prouvent pas qu’il possede les qualités & qu’il ait rempli les devoirs d’un Orateur Chrétien véritablement éloquent.

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