Ce livre est beau, c’est un cri d’amour, c’est un cœur qui vibre d’immensité, c’est une âme éprise de la musique des êtres et des choses, c’est l’œuvre véritable, l’œuvre d’un poète, l’œuvre d’un Homme, et nous remercions M.
Villemain puisa cette noble et saine activité, cet amour désintéressé du beau, cette libérale conception de la vie, qui le soutint dans sa longue carrière et l’empêcha de défaillir jamais.
L’Elégie, dont le sujet principal est le combat de la Raison contre l’Amour, offre sur-tout de très-beaux Vers, beaucoup de morale, & des sentimens bien rendus.
Il n’est pas moins important pour lui de se guérir d’un amour de la singularité, qui se manifeste dans toutes ses Préfaces.
Zeuxis avait pris pour sujet de ses trois principaux ouvrages, Pénélope, Hélène et l’Amour ; Polygnote avait figuré sur les murs du temple de Delphes le sac de Troie et la descente d’Ulysse aux enfers.
L’homme n’est lui-même qu’un édifice tombé, qu’un débris du péché et de la mort ; son amour tiède, sa foi chancelante, sa charité bornée, ses sentiments incomplets, ses pensées insuffisantes, son cœur brisé, tout chez lui n’est que ruines209.
Les spécialistes, parlant de leur chose, sont toujours intéressants, et puis là, l’amour du métier est toujours mêlé à l’amour de la patrie. […] Mardi 20 novembre Un jeune interne, qui vient me voir, ce soir, me disait que les femmes ayant confié le secret de leur maladie à un médecin, ont pour sa discrétion, une reconnaissance attendrie touchant à l’amour. […] … Dans l’idylle du second tableau, quel triste et pudique abandon, mais, mais… je ne sais pas, pour une scène d’amour si poétique, — la robe de bonne me fait une petite impression de froid, — en sera-t-il de même avec le public ? […] … » Et la jolie trouvaille, qu’elle a faite dans la scène de l’hôpital, de cette toux, qu’elle a seulement, quand elle parle de choses d’amour. […] Oui, j’aime votre vue nette de la vie, j’aime votre amour pitoyable de ceux qui aiment et qui souffrent, j’aime surtout la sobriété discrète et vraie de votre émotion, de vos peintures les plus poignantes.
La morale n’a-t-elle pas commencé par la défense de la chair humaine et de l’amour bestial ? […] Durant les longues nuits du dortoir, ces spectres avaient agité leur sommeil, enflammé leur cœur de haine et d’amour, de jalousie et de dévouement. […] » L’égoïsme est à l’amour ce que la cécité est à la vue. […] Chaque œuvre pleine de conviction est traitée avec amour par le temps, qui ne passe son éponge que sur les inutilités de la mode, les folles imitations du passé et les œuvres de convention. […] Que diriez-vous d’un homme qui, par raffinement idéaliste d’amour, traiterait cette question dans la pratique amoureuse comme ce statuaire traitait sa Vénus ?
Son mari, au retour, n’ayant pas grand amour pour elle, l’accusa du meurtre ; et voilà comme elle fut prise et amenée à Cambridge. […] « Elle lui dit qu’elle était contente d’avoir eu le bonheur de porter un enfant comme lui, qui trouvait en son cœur le courage de perdre sa vie pour l’amour du nom du Christ. […] Donne-moi l’empire sur mes penchants, et une parfaite haine du péché, et un amour de toi au-dessus de tous les désirs de ce monde. […] Sarah Blackbury le trouvant prisonnier, le prit par la main, et lui dit : « Lève-toi, mon amour, ma colombe, ma beauté, et viens-t’en. […] — Ici je l’entendis qui disait : Celui qui vient à moi, je ne le rejetterai jamais. — Et alors mon cœur fut plein de joie, mes yeux furent pleins de larmes, et toute mon âme déborda d’amour pour le nom, le peuple et les voies de Jésus-Christ.
» Maintenant qu’il pouvait sonder à fond le creux de son amour », — pour mesurer la profondeur ! […] Baudelaire veut parler ici, sans doute, de ses souffrances en amour ; c’est agréable pour les femmes qui l’ont aimé. […] L’amitié — et cette remarque est à sa louange — l’avait sans doute égaré ; mais si l’amour a le droit d’être aveugle, franchement l’amitié n’a pas celui de se montrer si peu clairvoyante. […] — Ôtez le velours, c’est l’infini dans un regard… Le cœur de l’homme, un muscle étroit, contient bien l’amour, c’est-à-dire l’immensité. « L’Océan dans un dé ! […] Évidemment, ce n’était point l’amour méconnu qui avait inspiré cette basse vengeance ; elle partait de quelque ignoble tentateur honteusement éconduit.
Mais, dans le cas présent, les principes républicains fournissaient plutôt un prétexte à ses goûts littéraires indépendants et à son amour de retraite studieuse qui l’emportait. […] Au dedans de mon cœur, en te voyant, je sentais aux prises ces deux adversaires qui vont toujours ensemble, le Respect et l’Amour ; mais pourtant ton sourire était si clément, et je ne sais quoi de connu me luisait si doucement dans tes regards, que l’Amour l’emporta, et que je m’approchai plein de confiance. […] Stendhal (Beyle), qui s’occupait alors de son traité sur l’Amour, quelque histoire arabe dont celui-ci songea aussitôt à faire son profit. […] Mon petit traité idéologique sur l’amour aura ainsi un peu de variété. […] Il l’a fait depuis dans son travail intitulé les Amours de Lope de Vega 93.
À la mort de M. de Staël, il veut l’épouser ; elle refuse ou du moins y met la condition de ne pas changer de nom ; elle voulait faire dans le contrat ses réserves de grand écrivain en face de l’Europe et de la postérité : preuve de chétif amour.
Lisez, par exemple, ces étranges Nouvelles correspondances interastrales, et surtout la Science de l’Amour, cruelle satire où toute mesure semble gardée dans la plaisanterie énorme.