Je puis ajouter ici que, durant le cours de mes travaux sur les animaux de cet ordre, j’ai mis une attention toute particulière à vérifier la remarque que M. […] S’il en est autrement, si elles n’ont pas une souche originelle identique, c’est alors un exemple de variations analogues chez deux espèces distinctes, auxquelles on peut en ajouter une troisième, le Navet commun. […] Quoique des modifications nouvelles et importantes ne puissent provenir de la tendance de réversion ou des analogies de variation, de telles modifications peuvent au moins ajouter encore à la diversité admirable et harmonieuse de la nature. […] Ce paragraphe, ajouté par l’auteur, manque aux éditions antérieures à la seconde, sauf à la seconde édition allemande. […] J’ajoutais : « Il est beaucoup plus supposable que toutes les espèces du genre cheval descendent d’un progéniteur commun qui était zébré et qui a été le prototype du genre.
Et que pouvons-nous entendre ici par intensité croissante, si ce n’est le nombre toujours croissant de sensations qui viennent s’ajouter aux sensations déjà aperçues ? […] Il faut ajouter que, même dans la région des intensités dites moyennes, alors qu’on traite d’égal à égal avec la sensation représentative, nous en apprécions souvent l’importance en la comparant à une autre qu’elle supplante, ou en tenant compte de la persistance avec laquelle elle revient. […] Il faut ajouter que la différence de qualité se traduit spontanément ici en différence de quantité, à cause de l’effort plus ou moins étendu que notre corps fournit pour soulever un poids donné. […] Fechner est parti d’une loi découverte par Weber et d’après laquelle, étant donnée une certaine excitation provoquant une certaine sensation, la quantité d’excitation qu’il faut ajouter à la première pour que la conscience s’aperçoive d’un changement sera dans un rapport constant avec elle. Ainsi, en désignant par E l’excitation qui correspond à la sensation S, et par ∆E la quantité d’excitation de même nature qu’il faut ajouter à la première pour qu’une sensation de différence se produise, on aurait : ΔE/E=const.
Mais il faut ajouter que l’ancien état d’âme subsiste, dissimulé sous des habitudes sans lesquelles il n’y aurait pas de civilisation. […] Nous ajoutions que cette loi n’a rien de mystérieux. […] Ajoutons que, plus la science avance, plus ses découvertes suggèrent d’inventions ; souvent il n’y a qu’un pas de la théorie à l’application ; et comme la science ne saurait s’arrêter, il semble bien, en effet, qu’il ne doive pas y avoir de fin à la satisfaction de nos anciens besoins, à la création de besoins nouveaux. […] Hâtons-nous d’ajouter que le progrès, d’abord lent, s’est effectué à pas de géant lorsque la science se fut mise de la partie. […] Ajoutons que le corps agrandi attend un supplément d’âme, et que la mécanique exigerait une mystique.
DE TALLEYRAND49. » Le baron de Gagern, après avoir inséré cette lettre plus développée que d’habitude et définitive, ajoute : « Je compris qu’une pareille correspondance pouvait avoir pour lui des côtés fatigants, et je ne lui écrivis plus. » Cependant il restait à régler d’autres comptes, et dont M. de Talleyrand devait se préoccuper davantage. […] La bonne foi n’autorise jamais la ruse, mais elle admet la réserve ; et la réserve a cela de particulier, c’est qu’elle ajoute à la confiance. […] Il est vrai que Montrond, qui en faisait la remarque, ajoutait : « C’est la première fois que je lui ai vu verser des larmes ! […] Il avait même là-dessus une théorie : il considérait ce manque de la sixième pulsation comme un temps d’arrêt, un repos de nature, et il paraissait croire que ces pulsations en moins et qui lui étaient dues devaient se retrouver en fin de compte et s’ajouter à la somme totale de celles de toute sa vie : ce qui lui promettait de la longévité.
Le meurtre du duc d’Enghien ajouta l’indignation à ce premier sentiment indisposé. […] Elle a produit sur moi un effet que je n’avais pas éprouvé encore, et ce matin une circonstance y a ajouté. […] Quand j’ai lu ces mots qui n’ont rien de frappant : « Que de fois j’enviais ceux qui travaillaient à la sueur de leur front, ajoutaient un labeur à l’autre et se couchaient à la fin de tous ces jours sans savoir que l’homme porte en lui une mine qu’il doit exploiter ! […] Nous la perdrons aussi de vue dans notre récit ; ce que nous aurions à ajouter ne serait guère qu’une variante monotone de ce qui précède.
Le ton commandant du roi, l’air soumis du clergé ne changent rien au fond des choses ; entre eux, c’est un marché103 : donnant, donnant ; telle loi contre les protestants, en échange d’un ou deux millions ajoutés au don gratuit. […] Elle paye de même au gouverneur de quatre-vingts à cent gardes « qui reçoivent chacun 300 ou 400 livres, outre beaucoup d’exemptions, et ne sont jamais en fonctions puisque le gouverneur ne réside jamais » ; pour ces fainéants subalternes la dépense est de 24 000 livres, outre 5 000 à 6 000 pour leur capitaine, à quoi il faut ajouter 7 500 pour les secrétaires du gouverneur, outre 60 000 livres d’appointements et des profits infinis pour le gouverneur lui-même. […] L’autre, n’ayant que des devoirs à remplir sans espoir et presque sans revenu…, ne peut se recruter que dans les derniers rangs de la société civile, et les parasites qui dépouillent les travailleurs affectent de les subjuguer et de les avilir de plus en plus » « Je plains, disait Voltaire, le sort d’un curé de campagne obligé de disputer une gerbe de blé à son malheureux paroissien, de plaider contre lui, d’exiger la dîme des pois et des lentilles, de consumer sa misérable vie en querelles continuelles… Je plains encore davantage le curé à portion congrue à qui des moines, nommés gros décimateurs, osent donner un salaire de quarante ducats pour aller faire, pendant toute l’année, à deux ou trois milles de sa maison, le jour, la nuit, au soleil, à la pluie, dans les neiges, au milieu des glaces, les fonctions les plus pénibles et les plus désagréables. » — Depuis trente ans, on a tâché d’assurer et de relever un peu leur salaire ; en cas d’insuffisance, le bénéficier, collateur ou décimateur de la paroisse, doit y ajouter jusqu’à ce que le curé ait 500 livres (1768), puis 700 livres (1785), le vicaire 200 livres (1768), puis 250 (1778), et à la fin 350 (1785). […] Sous la direction du Conseil du roi, trois fonctionnaires superposés, au centre le contrôleur général, dans chaque généralité l’intendant, dans chaque élection le subdélégué, mènent toutes les affaires, fixent, répartissent et lèvent l’impôt et la milice, tracent et font exécuter les routes, emploient la maréchaussée, distribuent les secours, réglementent la culture, imposent aux paroisses leur tutelle, et traitent comme des valets les magistrats municipaux. « Un village, dit Turgot127, n’est qu’un assemblage de maisons, de cabanes et d’habitants aussi passifs qu’elles… Votre Majesté est obligée de décider tout par elle-même ou par ses mandataires… Chacun attend vos ordres spéciaux, pour contribuer au bien public, pour respecter les droits d’autrui, quelquefois même pour user des siens propres. » Par suite, ajoute Necker, « c’est du fond des bureaux que la France est gouvernée… Les commis, ravis de leur influence, ne manquent jamais de persuader au ministre qu’il ne peut se détacher de commander un seul détail ». — Bureaucratie au centre, arbitraire, exceptions et faveurs partout, tel est le résumé du système
ajouta-t-il ; c’est drôle pourtant qu’on se marie, qu’on festine, qu’on chante et qu’on danse dans la maison d’un bargello, si près d’une prison où l’on gémit et où l’on pleure, car la maison du bargello, ça n’est ni plus ni moins qu’une dépendance de la prison du duché, à Lucques, et de l’une à l’autre on va par un souterrain voûté et par un large préau, entouré de cachots grillés, où l’on n’entend que le bruit des anneaux de fer qui enchaînent les prisonniers à leur grille, comme mes bœufs à leur mangeoire quand je les ferme à l’étable. […] — Oui, n’y manque pas, mon garçon, ajouta la bonne femme, nous aurons quelque chose à te dire, mon mari et moi, car ta face d’innocence me plaît, et ce serait dommage qu’une boule de neige comme ça s’en allât rouler dans la boue des ruisseaux et se fondre dans un égout, faute d’une main propre pour la ramasser encore pure. — Bien dit, ma femme, ajouta le bargello ; il y en a beaucoup eu dans cette geôle qui n’y seraient jamais entrés s’ils avaient trouvé une âme compatissante sur leur chemin, un soir de fête dans Lucques. […] Mais ton visage, ajouta-t-elle en riant, et en me passant la main sur la joue pour en écarter les boucles blondes, ton visage est bien doux pour la face d’un porte-clefs ; il faudra que tu te fasses, non pas méchant, mais grave et sévère : voyons, fais une moue un peu rébarbative, quoique tu n’aies pas encore un poil de barbe.
Mais puisqu’il a cité Malherbe dans sa nomenclature des grands poètes français, on peut y ajouter Maynard, qui est bien un aussi grand poète que l’auteur de l’Ode à Marie de Médicis. […] Il est vrai que M. de Tourtoulon ajoute : La ligne que je viens de tracer est la plus septentrionale où l’on puisse faire remonter la langue d’oc. […] Il ajoute que les poètes en prose sont logés à la même enseigne que les poètes en vers, Jean-Jacques étant genevois et Chateaubriand, breton. […] Après avoir cité ces lignes de Mistral dans un article du Gil-Blas du 17 février 1910, nous ajoutions : « L’expérience des siècles justifierait cette conclusion.
Se mire dans la Loire à l’endroit où le fleuve… Le soir à la campagne, on sort, on se promène… Et l’on peut joindre à ce groupe de poèmes nuls, une bonne partie des Orientales, des premières Contemplations, et presque toutes les Odes et Ballades, auxquelles il faut ajouter ces développements oiseux à un point stupéfiant, qui tout à coup, dans les œuvres en prose, laissent entre deux chapitres, un vide nébuleux. […] Hugo sait être tout à tous les sujets, et l’on réfléchit que sa faconde verbale même, si l’on y ajoute par hypothèse, une certaine débilité intellectuelle, doit le porter à chercher des thèmes à phrases, dans tous les cycles de l’histoire et de la légende. […] Il est inutile d’ajouter à ces exemples. […] Que l’on ajoute encore à toutes ces scènes certains portraits pleins d’ombre et de réticence, dont le plus grand exemple est la silhouette bizarre, sacerdotale et scélérate du docteur Geestemunde, certains ensembles brouillés et confus, la perception subtile du trouble d’une société à la veille d’une émeute, de cet instant des batailles où tout oscille : La ligne de bataille flotte et serpente comme un fil, les traînées de sang ruissellent illogiquement, les fronts des armées ondoient, les régiments entrant ou sortant, font des caps ou des golfes, tous ces écueils remuent continuellement les uns devant les autres… les éclaircies se déplacent ; les plis sombres avancent et reculent ; une sorte de vent du sépulcre pousse, refoule, enfle et disperse ces multitudes tragiques… Enfin que l’on considère cette tendance poussée à bout, que l’on fasse l’énumération de tous ces poèmes douteux où M.
Ajoutez cependant à cela — à ce pauvre cela — quelques figures de poissardes et de harengères piquées, çà et là, dans cet océan de descriptions. […] Un parmesan, au milieu de cette lourdeur de pâte cuite, ajoutait sa pointe d’odeur aromatique (bon, pour celui-là !). […] Et cependant, — ajoute-t-il, ce prodigieux peintre de fromages ! […] Émile Zola, ne peuvent plus même être mis en comparaison avec l’auteur de L’Assommoir, cet Hercule souillé qui remue le fumier d’Augias et qui y ajoute !
. — Ce qu’elle ajoute et ce qu’elle enlève à la réalité. — Double illusion à laquelle elle nous expose. — Caractère tout particulier de cette conception dans la théorie de la Relativité. — Confusion spéciale où l’on risque ici de tomber. — Le réel et le virtuel. — Ce que représente effectivement l’amalgame Espace-Temps. […] Nous ajoutions que dans un espace à trois dimensions ce serait équation . […] Puis nous nous demanderons ce qu’on y ajoute, ou ce qu’on en retranche, quand on conçoit le rapport entre les dimensions spatiales et la dimension temporelle à la manière de Minkowski et d’Einstein. […] Mais nous, qui vivons dans un Espace à trois dimensions, nous aurions la perception réelle de ce qu’il se serait simplement représenté comme possible : nous nous rendrions exactement compte de ce qu’il aurait ajouté en introduisant une dimension nouvelle.
La préoccupation du maître était déjà tournée sur le personnage, et il m’a dit une fois que le sujet l’avait bien des fois tenté, sans qu’il eût jamais eu occasion d’écrire sur lui : « Mais il y a, ajoutait-il, un portrait à faire. » La lettre qu’on va lire, antérieure de près de deux ans à la publication des articles qui ont paru dans le Temps, me semble être le fruit et le résumé d’une opinion qui n’a pas changé : « Ce 9 février 1867.
Le poète, en lui, s’ajoutait à l’historien… [Discours prononcé aux obsèques d’Edgar Quinet (29 mars 1875).]