Mme Desbordes-Valmore Je vous ai dit ma pensée sur Madame Tastu ; je l’aime d’une estime profonde.
que l’on seroit heureux « Dans ce beau lieu digne d’envie, « Si, toujours aimé de Silvie, « L’on pouvoit, toujours amoureux, « Avec elle passer sa vie !
On ne peut lire ces Réflexions, sans en aimer l’Auteur, qui les a publiées sous le nom d’un Militaire, pour se rendre moins suspect aux Militaires mêmes à qui elles sont adressées.
Telle est l’Epigramme suivante, dont on aime la tournure & la finesse : Ami, je vois beaucoup de bien Dans le parti qu’on me propose ; Mais toutefois ne pressons rien : Prendre femme est étrange chose.
Je ne le lui reproche pas, car vraiment il aurait pu choisir plus mal ; cependant il aurait intérêt à se dégager des maîtres qu’il aime, et dont les œuvres — M.
. — Des hommes si fort épris des idées ne pouvaient manquer d’aimer les plus belles de toutes, les idées d’ensemble. […] Ce qui est plus frappant, c’est leur goût pour la dialectique elle-même ; ils ne s’ennuient point de ses longs détours ; ils aiment la chasse autant que la prise, et le voyage autant que l’arrivée. […] » Ce que j’aime, ce n’est pas à combattre, c’est à boire avec des amis et des camarades, à voir pétiller dans le feu les branchages secs coupés en été, à faire rôtir des pois chiches sur les charbons, à faire griller les faines, à caresser la jeune Thratta pendant que ma femme est au bain. […] En somme, ce sont des spéculatifs qui aiment à voyager sur les sommets des choses, à parcourir en trois pas, comme les dieux d’Homère, une vaste région nouvelle, à embrasser le monde entier d’un seul regard. […] J’aimerais mieux être laboureur et servir pour un salaire un homme sans héritage et qui aurait de la peine à se nourrir, j’aimerais mieux cela que de commander à tous les morts qui ont vécu.
J’ai mieux aimé un effet impudique (si impudeur il y a) avec un serpent qu’avec un homme. […] Ce sont ceux-là qui m’ont le plus coûté, que j’aime le moins et dont je me suis le plus reconnaissant. […] « Dans l’article publié par vous, monsieur, dans le tome I des Causeries du Lundi sur le Père Lacordaire orateur, je lis ce qui suit à propos de la paix dont il jouit à Saint-Sulpice : — « Je pourrais citer de lui là-dessus des pages char-« mantes, poétiques, écrites pour un ami et placées dans un « livre où l’on ne s’aviserait guère de les démêler. » « Ce sont ces pages, monsieur, que j’aimerais à connaître et vous m’obligeriez beaucoup de m’indiquer le livre où elles se trouvent. […] Octave Lacroix, élève du collège de Juilly, très-jeune, vif, gai, spirituel, alerte, et que j’aimais à considérer, avant de l’avoir pour secrétaire, comme mon filleul littéraire et poétique, M.
Cela choquait bien des femmes d’entendre dire : Il recouvra la santé, — ou : Il a recouvré la santé ; elles aimaient mieux recouvert. […] On aime à bien dire, argute loqui, comme du temps des Gaulois. […] On aime en France la casuistique du langage62. […] Que l’Académie veuille y songer : la démocratie des mots, comme toute démocratie en France, aime assez à être conduite et dirigée.
Mais ce que nous aimons sans réserve dans l’attitude actuelle de M. de Chateaubriand, ce qui nous le montre bien d’accord avec lui-même, avec son tempérament de loyauté et de liberté, c’est son irrémédiable dégoût de tout régime peureux, ou du moins étayé sur la peur, sans noblesse, qui suit sa cupidité sous l’astuce, et qui parfois devient même cynique dans ses actes ou dans ses aveux. […] On aime à retrouver ce ressort chez des hommes également haut placés, chez M. de La Mennais comme chez M. de Chateaubriand. […] » Et cela n’empêche pas cependant, tant la nature de l’homme est mobile et associe les contraires, de sourire gaiement à quelque réveil de mai, de sortir par la petite porte de son parc avec une fleur encore humide de rosée, de sourire d’un air de fête au passant qu’on aimerait éviter peut-être, au jeune homme qui rougit et salue, et dont cette rencontre va enflammer la journée. […] Voyez plus tard comme il couronnera Fontanes pour l’avoir deviné et aimé !
La science des artistes s’est étendue, l’intelligence du public s’est raffinée ; les uns cherchent à susciter, l’autre aime à ressentir des impressions plus complexes, qui doivent se fondre sans se confondre, et laisser subsister l’unité esthétique de l’œuvre. […] On a peur que ce naturaliste ne se plaise qu’aux imitations enjolivées de la nature, et que la vérité qu’il aime ne soit pas la vérité toute franche, belle de sa nudité vivante et savoureuse, mais un bénin reflet de vérité, doucement tamisée pour les yeux délicats par les voiles coquets du bel esprit. […] Tandis que nous aimons à prendre le contact de la nature même, à ce point que le fruste et l’inachevé ont pour nous une force incroyable de séduction, et que nous donnerions pour les Pensées de Pascal, qui sont des notes, et pour les Sermons de Bossuet, qui sont des brouillons, les Provinciales et les Oraisons funèbres, dont la seule infériorité est d’être finies, nos aïeux d’il y a deux cents ans goûtaient sans inquiétude la perfection de l’art. […] Habitués à regarder surtout dans la nature l’homme, et dans l’homme l’intelligence, ils aimaient à saisir l’empreinte de l’esprit sur les choses : remarquer de quelle prise il les attirait, quelle image il en rendait, par rapport à lui, non à elles, cela faisait en grande partie l’agrément de la littérature ; et pour tout dire, l’artiste intéressait au moins autant que l’objet.
Outre que, par les caractères des écrits qu’il a toujours aimés, comme s’y étant toujours reconnu, nous pourrions apprécier à toutes les époques ses véritables besoins, les distinguer de ses caprices, et travailler avec connaissance à régler son avenir d’après son passé. […] En France, nous n’aimons pas la patrie de cet amour jaloux du montagnard pour sa montagne, ni seulement parce que tout y est le mieux disposé pour nos commodités. Nous l’aimons, parce qu’elle nous paraît la meilleure patrie pour l’homme en général ; nous voudrions y donner le droit de cité à tout le genre humain. Nous l’aimons, parce que toutes choses nous y paraissent plus conformes à la raison, à la possession de laquelle il nous plaît de convier et d’associer tout le monde.
(Saint-Thomas d’Aquin) Sir Percivale Whom Arthur and his Knighthood call’d the Pure (Tennyson) Parsifal a vaincu les Filles, leur gentil Babil et la luxure amusante, et sa pente Vers la Chair de garçon vierge que cela tente D’aimer des seins légers et ce gentil babil ; Il a vaincu la Femme belle au cœur subtil, Étalant ses bras frais et sa gorge excitante ; Il a vaincu l’Enfer et rentre sous la tente Avec un lourd trophée à son bras puéril, Avec la lance qui perça le Flanc suprême ! […] Presque toujours, dans ses commentaires, Wagner nomme le chevalier de Saint Graal le centre du poëme ; c’est lui qui est poussé par un désir invincible, par le désir inexprimable d’être aimé, à quitter la région éthérée de pureté absolue, dans laquelle il vit, pour venir se mêler aux hommes, et pour trouver un cœur de femme qui se donne à lui, tout entier et sans question (IV, 353-366). […] Lorsque nous avons commencé la Revue Wagnérienne en février nous avons voulu réaliser une double tâche : expliquer au public l’œuvre lyrique de Richard Wagner, et à ceux qui déjà connaissaient et aimaient cette œuvre expliquer le génie entier du Maître. […] Pour cette propagande, nous avons demandé la collaboration de ceux de nos écrivains que le public connaît, aime et admire comme défenseurs de la cause Wagnérienne.
Par le plus grand des bonheurs, le public semble aimer à présent la musique de ce maître ; il serait peut-être utile de montrer que derrière ce drame et cette musique il y a un Art, dont Wagner a énoncé les principes, et qui n’a rien de commun avec les autres. » Il n’en fallut pas plus. […] Elsa aimait, une tentation l’a perdue : elle doute, elle meurt d’avoir douté. […] Il quitte la félicité et la gloire pour secourir Elsa, pour vivre auprès d’elle, pour partager ses peines et ses joies, pour l’aimer. […] Wagner a toujours aimé profondément les animaux et détesté la chasse.