Martin, dès qu’il s’agit de théologie, d’église, de saint père, de conciles. […] Quand il s’agit de la question de l’Église, en ces différents règnes, on retrouve M.
II Il ne s’agit pas, d’ailleurs, aujourd’hui, dans ce chapitre, des romans de MM. de Goncourt, mais d’une de leurs biographies ; car ces historiens, qui ont bien le droit de s’appeler « les historiens du xviiie siècle », n’ont écrit l’histoire qu’à coups de biographies, et, pour ma part, j’aime cette manière individuelle de l’écrire. […] Avec la connaissance, qui en est acquise et qui ne peut plus augmenter, il ne s’agit plus maintenant d’aller par quatre chemins et de dire : « Il eut cela de bon, le xviiie siècle, et il eut cela de mauvais !
Mais il s’agit de prétentions exorbitantes auxquelles nous ne permettrons point de passer. […] La cause de l’argent étant donnée et puisqu’il s’agissait de la plaider sous forme de comédie, on pouvait y mettre du talent.
Seulement, dans ce volume sur les Manuscrits, que je regarde comme l’épi vidé de l’autre beau volume si plein sur les Idées et les travaux de Buffon, il y a cette biographie extérieure que M. de Flourens n’avait encore jusqu’ici qu’ébauchée et dont on peut se passer d’autant moins, quand il s’agit de cet homme, d’une si magnifique ordonnance, que son talent explique sa vie comme sa vie explique son talent, et que les triples pentes de l’esprit, du caractère et de la destinée se confondent et forment son identité. […] Assurément, nous ne croyons pas que jamais il sorte de cette critique de l’amour qui est la sienne quand il s’agit de Buffon, et qu’il puisse entrer dans cette impartialité froide qui est la vraie température de toute critique ; mais rendons-lui justice, et convenons que pour lui l’enfant de Buffon, le cartésien comme Buffon, l’homme incessamment occupé à brosser comme un diamant la gloire de Buffon, pour qu’elle brille davantage, il a cependant dans le regard une fermeté qui étonne quand il le porte sur son maître.
Mais si M. de Rémusat a eu le droit d’agir ainsi dans son interprétation de la métaphysique de saint Anselme, a-t-il réussi ? […] S’il n’ébranla pas en lui les robustes certitudes de sa foi, c’est que le Saint préservait l’homme des doutes du métaphysicien ; mais si le danger ne fut pas pour lui, il est pour d’autre, à cette heure, et dans un siècle ou l’obéissance en toutes choses cherche vainement des saint Anselme qui foulent aux pieds leur propre pensée, lorsqu’il s’agit d’obéir.
Mille motifs autres que son propre jugement peuvent influer sur lui quand il s’agit d’un livre nouveau qu’il publie : ainsi la nouveauté, les coteries, l’entourage, l’action plus ou moins éloquente de l’auteur, que sais-je encore ? […] Prodigieuses contradictions, du reste, dans un esprit qui comprenait si bien la peinture, cet art exclusivement chrétien, et qui était devenu si féroce d’aristocratie, quand il s’agissait du talent, qu’il demandait des décorations et des crachats pour les artistes afin de les isoler de la foule et de préserver leurs célestes rêveries de l’importunité des sots.
Pour Le Sage, trop compté, par l’opinion badaude, parmi les grands romanciers, il ne s’agit, dans le roman, ni du développement dramatique des passions, ni de l’originalité des caractères, ni, à force d’observation, de l’invention dans la réalité humaine, ni de l’expression idéale des sentiments, ni de la beauté littéraire du langage. […] Il s’agit pour Le Sage d’intéresser cette curiosité vulgaire, et il est lui-même d’un esprit assez vulgaire pour l’intéresser… Cette vulgarité foncière de l’esprit, on ne s’imagine pas comme c’est un bonheur, pour le succès, que de l’avoir, mais quand elle est mêlée avec quelques souples facultés d’emploi.
Au parti pris évident d’une critique qui n’excepte rien de ses condamnations et de ses ravalements, quand il s’agit d’un homme comme Balzac, M. […] On reconnaît en lui la rancune de cette Revue, qui se souvient de ses anciens procès avec Balzac quand il s’agit de lui faire le sien.
Tous deux ont à l’âme la froideur des grenouilles dans leur vase, quand il s’agit de la moralité ou de l’immoralité humaine. […] About, comme il l’a dit avec agrément dans sa dédicace de Maître Pierre : « Il s’agit d’imiter la mouche qui pique l’écorce des vieux arbres pour y déposer un œuf. » Eh bien !
Dans ce nouveau livre, en effet (un roman au lieu d’être un poëme), il s’agit du même terroir et du même ciel que dans Miréio, c’est-à-dire du Midi et de ses mœurs ardentes, saisies et reproduites avec une observation passionnée dans ce qu’elles ont de vivant encore, et jusqu’à ce jour d’inaliénable… Amour et souvenance de la patrie dont les premières impressions teignent à jamais le talent et teignent bien plus fort le génie, sentiment profond des poésies du sol, recherche de la vie où elle est, c’est-à-dire dans les classes populaires, plus près que nous de la nature, préoccupation des choses primitives que tous les jours, hélas ! […] Seulement, parce qu’il était moraliste, comme doit l’être tout romancier, et qu’il ne s’agissait pas uniquement pour lui de peindre avec grandeur des mœurs poétiques et simples auxquelles une intelligence, que nous n’avons pas craint d’appeler épique, a donné la plus héroïque des tournures, l’auteur du Marquis des Saffras ne s’est pas concentré dans la sphère où l’auteur de Miréio est resté, et ses paysans primitifs n’ont plus été ces vanniers, ces pâtres, ces matelots revenus des guerres, ces conducteurs de cavales, ces toucheurs de bœufs, campés sur des reins d’Hercule, comme les héros d’Homère, dans un ciel d’un bleu olympien.
… Et au moment même où Stendhal devait agir et agissait le plus fortement sur sa pensée, n’a-t-il pas tenté d’imiter aussi Walter Scott, dans la Chronique de Charles IX ?
Ricard est un cas spécial, le livre prendra à nos yeux une autre valeur ; il s’agira d’un caprice de la nature, de l’un de ses monstres, et dans ces conditions il pourra exciter l’intérêt. […] Quoi de plus éloquent que cette dure apostrophe à Saint-Simon, dont il reconnaît pourtant le génie ; mais il s’agit d’une femme et d’un roi, de quelle femme et de quel roi ? […] Il avait agi en galant homme. […] Tantôt il s’agissait de petites filles en haillons, envoyées à onze heures du soir, par une tempête de neige, chez le marchand de charbon ou de bière. […] Nous nous sommes rallié à son drapeau en disant, comme le vieux paysan de Godefroy Cavaignac : “Il ne s’agit plus de Bonaparte.
Il ne peut rien en dehors de l’instinct, en dehors des facultés spéciales qui le font agir en artiste. […] Les mêmes causes qui détériorent le type physique humain agissent pour détériorer le type moral et le type esthétique. […] Seulement, il ne s’entend plus avec le maître de Bayreuth quand il s’agit d’expliquer ce qu’il faut entendre par « sentiments nouveaux ». […] Il ne s’agit pas de contraindre deux expressions d’art différentes à faire corps l’une avec l’autre. […] Ceux-ci n’agissent sur nous que par les mots et les notions.