Ils étaient fondés ; dans le monde où tu allais être transporté tu ne devais plus trouver un seul être que tu pusses écouter, admirer et aimer.
Ces grands écrivains ont été de mauvais voyageurs ; ils ont pensé à faire admirer leur esprit et leur style.
C’est ce qui leur donna du respect pour lui, et qui les obligea d’admirer des sentiments si généreux, quoiqu’ils fussent contraires à leurs intentions et qu’ils accusassent leur conduite.
25 novembre Je me lève, j’ouvre La France… Gavarni mort… un coup de foudre… L’enterrement à l’heure où je lis cela… Et nous n’y serons pas, nous ne nous retrouverons pas derrière le cercueil de l’homme, que nous avons le plus aimé, le plus admiré… Nous ne le reverrons plus… Toutes sortes d’idées, de souvenirs : la mélancolie de ses derniers jours, ses mains si maigres qu’on aurait dû mouler, la caresse de son œil, sa voix si tendre quand il nous appelait ses petits, ce quelque chose en lui d’un père pour nous.
C’est ici qu’il faut admirer comme Scudéry, le capitan de cette tragi-comédie, poussé à bout, le rudoie et le malmène, comme il démasque sans pitié son artillerie classique, comme il « fait voir » à l’auteur du Cid « quels doiuent estre les épisodes, d’après Aristote, qui l’enseigne aux chapitres dixiesme et seiziesme de sa Poétique », comme il foudroie Corneille, de par ce même Aristote « au chapitre vnziesme de son Art Poétique, dans lequel on voit la condamnation du Cid » ; de par Platon « liure dixiesme de sa République », de par Marcelin, « au liure vingt-septiesme ; on le peut voir » ; de par « les tragédies de Niobé et de Jephté » ; de par « l’Ajax de Sophocle » ; de par « d’exemple d’Euripide » ; de par « Heinsius, au chapitre six, Constitution de la Tragédie ; et Scaliger le fils dans ses poésies » ; enfin, de par « les Canonistes et les Iurisconsultes, au titre des Nopces ».
Il est certain que lorsque le théâtre nous représente une action héroïque, une action sublime, que nous qualifierions volontiers de surhumaine, peut-être n’y a-t-il pas dans la salle, fût-elle comble, une seule personne susceptible d’en être l’auteur, ce qui n’empêche pas que tous, unanimement, s’enthousiasment et admirent ce que très probablement ils ne seraient capables de faire.
Admirons-les sans les envier ni les imiter, et retournons comme Candide cultiver notre jardin, que nous nous efforcerons de rendre aussi élégant et aussi paré que nous le permettront des soins assidus et une vigilance ingénieuse, attentive, studieuse. » Ce discours que je me plais à imaginer me semble résumer assez fidèlement les rêveries qui ont dû accompagner l’éveil du talent de M. […] Feuillet les détache adroitement de l’arbre et les leur présente d’assez près pour en faire admirer l’éclat et les couleurs et de trop loin pour leur permettre de mordre à la cendre dont ils sont pleins. […] Et d’abord il se heurte contre l’obstacle qui se présente à la première inspection d’une grande œuvre d’art : « Il n’est personne qui, considérant ce cheval, ne se soit surpris à oublier qu’il est de marbre, et, se le représentant doué de vie, ne l’ait admiré non comme une création de l’art, mais comme un ouvrage de la nature… Et cependant il n’est que faire de le considérer longtemps pour s’assurer qu’il est autre chose qu’une admirable copie faite d’après nature.
Lundi 6 avril Oui, j’ose le dire, je n’admire que les modernes.
Mais non, ce que vous admirez, avec le plus de chaleur d’entrailles, et qui, selon votre expression, ne vous laisse pas un fil de sec sur le dos, c’est le plus gros drame du Boulevard du Crime, ou la jocrisserie, au comique le plus épais.
Et ils existent des gens qui, dans leurs feuilletons, font des traités sur le véritable art dramatique, — eux qui admirent à la fois Molière et Scribe, les fabricateurs les plus dissemblables dans la composition d’une pièce.
D’autre part son génie personnel l’entraîne à ne pas profiter de ce qu’il aurait pu trouver de bon dans les œuvres qu’il admirait. […] Admirez aussi combien M.
Je suis encore plus loin de chercher à attaquer ses moyens de justification, et je me suis contenté d’admirer les pages éloquentes où il nous peint le règne de l’anarchie et de la Terreur.
J’admirais ce zèle, cette solidité d’esprit, cette organisation de la science, ces souscriptions volontaires, cette aptitude à l’association et au travail, cette grande machine poussée par tant de bras, et si bien construite pour accumuler, contrôler et classer les faits.