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1748. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (2e partie) » pp. 365-432

Nettement, leur historiographe, qui, malgré les Girondins, malgré le drapeau rouge repoussé les armes à la main, malgré l’abolition de la guillotine, proposée et arrachée au peuple, pour premier acte de la résipiscence populaire, le 27 février 1848, n’en persiste pas moins à faire de moi un buveur de sang.

1749. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre II. Attardés et égarés »

Le fond de l’esprit mondain, c’est de se séparer, avec tout ce qui le touche ou lui sert, de ce qui n’est pas le monde ; c’est d’établir, par-dessus la vulgaire distinction du vrai et du faux, du bien et du mal, un nouveau principe de distinction à l’aide duquel tout se jugera et se classera : ce principe est l’idée des convenances, qui crée un genre nouveau de beauté, la distinction ; une chose, un acte qui présentent une sorte de perfection supérieure dans la conformité aux convenances, sont distingues.

1750. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre deuxième »

Du reste, les auteurs ne manquent pas de s’en reconnaître redevables à Descartes, « un célèbre philosophe de ce siècle, disent-ils, qui a autant de netteté d’esprit qu’on trouve de confusion dans les autres. » Ce n’est pas seulement un acte d’honnêtes gens ; c’est la preuve que ces excellents esprits préféraient la vérité à l’honneur de l’avoir trouvée, et tenaient à ce qu’on sût, dans son intérêt même, que ce qu’ils pensaient à leur tour, un homme célèbre l’avait pensé avant eux.

1751. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »

La religion paya pour les ennuis que donnait la théologie, et dans la réaction qui éclata contre les actes de Louis XIV mort, on ne sut pas lui en vouloir de ses excès de zèle religieux, sans en vouloir à la religion au nom de laquelle il les avait commis.

1752. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre III. Le Petit Séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet (1880) »

Le digne homme me rassura et me dit qu’un tel acte était tout à fait hors de ma portée.

1753. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre IV. Le Séminaire d’Issy (1881) »

Il tint, j’en suis sûr, l’acte illuminé de M. 

1754. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641

Alternativement Gassendiste, Newtonien, Spinosiste, Pirrhonien ; tout à la fois Partisan & Ennemi de Wolfs, Panégyriste & Adversaire de Léibnitz, Louangeur & Antagoniste amer de Warburton, Enthousiaste & Détracteur de Shakespear, Ami & Critique acharné des deux Rousseau, de Maupertuis, de Montesquieu, de Crébillon, d'Helvetius ; après avoir été successivement Chrétien, Déiste, Théiste, Matérialiste, & avoir fait sur ses derniers jours plusieurs actes de Catholicité, il a fini….

1755. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1876 » pp. 252-303

Lundi 13 mars Tourguéneff parlait du comique, se mêlant quelquefois aux actes héroïques.

1756. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — IV. La Poësie dramatique. » pp. 354-420

Le pathétique commence dès le premier acte : on va la voir jouer, dans le même esprit qu’on court à Inès, ou à Zaïre.

1757. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre I. Du comique en général »

Chacun sait avec quelle facilité la verve comique s’exerce sur les actes sociaux à forme arrêtée, depuis une simple distribution de récompenses jusqu’à une séance de tribunal.

1758. (1899) La parade littéraire (articles de La Plume, 1898-1899) pp. 300-117

Ils se vouent avec une ardeur plus sainte au grand acte des noces, et les émotions qu’ils ressentent alors enrichissent de germes d’or l’enfant futur qui devra naître de leurs baisers. […] Voilà pourquoi l’acte retentissant d’Émile Zola aura dans le monde de la pensée une si profonde répercussion.

1759. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre sixième »

Les actes de la vie publique des souverains, leurs mariages, les naissances et les morts de leurs enfants, leurs fêtes, leurs plaisirs, et tout ce que la ville imitait des mœurs de la cour, telle en est la principale matière. […] Ni l’École des maris qui date de 1661, ni l’École des femmes, représentée l’année suivante, ni le progrès du goût qui ne laissait pas à Molière le temps d’achever le Tartufe, et qui lui en arrachait des mains les trois premiers actes, pour les faire jouer en 1664, rien n’avait réussi à chasser Dom Japhet du répertoire.

1760. (1893) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Cinquième série

La fonction sociale de la littérature s’en dégage ; les œuvres deviennent des actes ; et la poésie même, pour se faire entendre, est obligée d’abdiquer ses anciennes ambitions. […] Il y a une force cachée qui fait servir nos actes à des fins que nous n’avions ni prévues, ni souvent souhaitées, qui nous effraient quelquefois nous-mêmes ; — et cette force, c’est Dieu. […] La question se lierait à celle de son vrai caractère, qui ne semble pas avoir été à la hauteur de son esprit ; et parmi beaucoup de différences, il aurait donc ce trait de commun avec Voltaire : tous les deux incapables de retenir leur plume, tous les deux empressés à décliner un peu effrontément les conséquences de leurs actes, et tous les deux toujours prêts à réparer une insolence par une platitude. […] Une Providence particulière, et en quelque sorte personnelle à chacun de nous, sans le décret ou le consentement de laquelle il ne saurait, selon l’expression consacrée, tomber un seul cheveu de notre tête ; un Dieu caché, qui se manifesterait de préférence dans les cas qu’on appelle fortuits, et dont le triomphe, quand il veut paraître, serait d’interrompre, pour les faire tourner à sa gloire, les conséquences naturelles ou nécessaires de nos actes ; un Père céleste, accessible à nos yeux, à nos prières, à nos supplications, et dont la volonté se laisserait fléchir à l’intercession des saints ou de la Vierge, telle est donc l’idée que les chrétiens se forment de la Providence. […] « Car, si nous concevons qu’un roi ne regarderait point comme un hommage fait à sa personne, par des statues, la situation où le vent les ferait par hasard tomber lorsqu’il passerait, ou bien la situation à genoux dans laquelle on mettrait des marionnettes, à plus forte raison doit-on croire que Dieu, qui juge sûrement de toutes choses, ne compte point pour un acte de soumission et de culte ce qu’on ne fait pour lui qu’extérieurement. » Mais, en tant qu’elles sont conservatoires du fond, les observances valent ce que vaut le dogme même dont elles sont une conséquence, une manifestation, ou un symbole.

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