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644. (1912) Chateaubriand pp. 1-344

Il retrouve à Paris deux de ses sœurs : Julie, devenue madame de Farcy, élégante et brillante, — et Lucile. […] Avant son départ, il revoit à Paris M. de Malesherbes et lui soumet ses scrupules sur l’émigration. […] Tout de même, son Essai n’a aucun succès à Paris. […] Il n’avait pas vu Paris depuis neuf ans. […] Paris avait l’air d’une ville en ruines semée de bastringues, un air sinistre et fou.

645. (1920) Essais de psychologie contemporaine. Tome II

Sortez seulement dans Paris et considérez les passants. […] Cela pourrait s’appeler sur un catalogue : Un Effet de soir à Paris […] Une fille a grandi, née on ne sait où, on ne sait de qui, ayant roulé, de-ci de-là, au flux et au reflux de la houle vivante de Paris. […] C’est à Paris, au pied d’une barricade, que tombe, pour ne plus se relever, l’éloquent et impuissant Dimitri Roudine, de la nouvelle de ce nom. […] Rien de rare à Paris comme une pensée vraiment indépendante, c’est-à-dire qui ne soit ni soumise à l’opinion, ni révoltée contre elle.

646. (1895) La comédie littéraire. Notes et impressions de littérature pp. 3-379

Et tous les journaux de Paris et de province troussèrent des entrefilets, où M.  […] Ils résolurent de l’accompagner à Paris — seul terrain où la gloire puisse éclore. […] Ils sont vingt ou trente à Paris qui font du bruit comme dix mille. […] Il rentre clandestinement à Paris et s’y marie. […] Or, dans ses lettres, ce ne sont que lamentations sur l’ennui de s’absenter de Paris. « On ne s’amuse qu’à Paris, ne me parlez pas des pays barbares. » Et il se plaisait à tel point en ces pays barbares qu’il ne se décidait pas à les quitter.

647. (1894) La bataille littéraire. Sixième série (1891-1892) pp. 1-368

à Paris on s’amuse tout le temps ! à Paris on n’a qu’à se laisser vivre ! à Paris on est bien mis, et l’on gagne de l’argent sans travailler ! […] Souvenez-vous bien que Paris est le cœur de la France, et faites ce que nous n’aurons pas eu le temps de faire, fortifiez bien Paris ! […] Revenu en Europe, il se marie et enfin, en 1814, rentre en France et vient demeurer à Paris, rue Grange-Batelière.

648. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1885 » pp. 3-97

On commence à voir de singulières créatures, dans Paris, des femmes qui ont l’air d’être sorties des livres de Poë, et que je soupçonne d’être des étudiantes russes. […] Au fond du grand jardin, un vrai petit bois, qui vous sépare du bruit de Paris, de la vie des Champs-Élysées, filtrant par moments, à travers sa dense feuillée. […] Il lui demande alors de faire son droit : demande à laquelle le père acquiesce, à la condition toutefois que ce ne sera pas à Paris, parce qu’il y ferait les cent coups. […] De là, il saute au siège de Paris, et nous conte cet épisode. […] Et Daudet, dans le confort de ce voyage, en attendant l’heure de son chloral, me conte ses marmiteux voyages en diligence du Midi à Paris, dans les temps passés.

649. (1894) Critique de combat

Un Étudiant de Paris. […] Paris est un des rares endroits où l’on s’obstine encore à l’ignorer officiellement. […] Schérer et de six conférences faites à Paris vers la fin de l’Empire. […] L’argot de Paris à la rescousse, si le français courant n’y suffit pas ! […] Vous vous êtes éveillée à la vie du cœur au bruit du bombardement de Paris, à la lueur de Paris incendié ; il semble que vous en ayez gardé un insatiable appétit d’émotions fortes.

650. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LI » pp. 198-202

Véron, ancien directeur de l’Opéra, ancien fondateur de la Revue de Paris ; c’est une manière de financier artistique et littéraire. […] La Revue de Paris quitterait sa forme de recueil et paraîtrait trois fois la semaine en feuille, de manière à servir ainsi de chaloupe-canonnière au gros vaisseau de la Revue des Deux Mondes auquel elle est liée.

651. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXVI » pp. 301-305

Voici ce qu’écrivait madame Émile de Girardin dans un de ses Courriers de Paris, à la veille du grand jour ; amie particulière de M. […] Sainte-Beuve s’est aguerri parmi nous et dans son cours de Lausanne, nous ne sommes pas si étonnés qu’il n’ait pas tremblé devant son public de Paris ; notre public, après tout, en vaut bien un autre.

652. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Sainte-Beuve, Charles-Augustin (1804-1869) »

— Étude sur Virgile (Paris, 1857). — Nouveaux lundis (Paris, 1863).

653. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Vacquerie, Auguste (1819-1895) »

. — Mes premières années de Paris (1872). — Tragaldabas (1874). — Aujourd’hui et demain (1876). — Le Théâtre d’Auguste Vacquerie (1879). — Formosa, drame en quatre actes et en vers (1888). — Jalousie, drame en quatre actes (1888) […] [La Vie à Paris (1895).]

654. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » pp. 519-526

A l’âge de dix-neuf ans elle vint à Paris. […] « L’Ode suivante, dit-il dans la Note, fut présentée à l’Académie en 1714 au sujet du Vœu de Louis XIII, que Louis XIV venoit d’accomplir, en faisant construire l’Autel de Notre-Dame de Paris.

655. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Voix intérieures » (1837) »

Paris. […] Poésie, tome II, Paris, Imprimerie nationale, Librairie Ollendorff, 1909, p. 357-360.

656. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface d’« Angelo, tyran de Padoue » (1835) »

Théâtre, tome III, Paris, Imprimerie nationale, Librairie Ollendorff, 1905, p. 139-141. […] Et puis, au bas de ce groupe qui jouit, qui possède et qui qui souffre, tantôt sombre, tantôt rayonnant, ne pas oublier l’envieux, ce témoin fatal, qui est toujours là, que la providence aposte au bas de toutes les sociétés, de toutes les hiérarchies, de toutes les prospérités, de toutes les passions humaines ; éternel ennemi de tout ce qui est en haut ; changeant de forme selon le temps et le lieu, mais au fond toujours le même ; espion à Venise, eunuque à Constantinople, pamphlétaire à Paris.

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