Ôtez le docteur Pusey et son école, qui remontent vers Rome par la science, vous n’avez plus sur cette terre des Free-Thinkers que les préjugés du xviiie siècle, passés à l’état de momies.
Sans nous engager ici dans une discussion qui ne serait pas à sa place, bornons-nous à constater que le mouvement immédiatement perçu est un fait très clair, et que les difficultés ou contradictions signalées par l’école d’Élée concernent beaucoup moins le mouvement lui-même qu’une réorganisation artificielle, et non viable, du mouvement par l’esprit.
Connaissant ses auteurs autant et mieux qu’écrivain de France, elle se souvient à propos qu’en un morceau de critique fameux : l’École Païenne, poussé par cet instinct de mystification qui se trouvait à la racine de son génie, Baudelaire jeta l’anathème au dieu Pan. […] Un seul point leur est commun : le souci de la Forme, qui donne la durée aux œuvres de l’esprit, par où tous deux relèvent d’une même école et sont disciples des mêmes maîtres.
L’école de Ronsard plaçait Maurice Scève à côté de Jean le Maire de Belges, c’est-à-dire parmi les précurseurs dignes d’être honorés, et Joachim du Bellay ne manquait pas de lui adresser le sonnet flatteur que voici : Gentil esprit, ornement de la France, Qui d’Apollon sainctement inspiré, T’es le premier du peuple retiré Loin du chemin tracé par l’ignorance, Scève divin, dont l’heureuse naissance N’a moins encor son Rosne décoré Que du Thouscan le fleuve est honoré Du tronc qui prend à son bord accroissance : Reçoy le vœu qu’un dévot Angevin, Enamouré de ton esprit divin, Laissant la France1, à ta grandeur dédie : Ainsi toujours le Rosne impétueux, Ainsi la Saône au sein non fluctueux Sonne toujours et Scève et sa Délie. […] Les courtisans firent aussitôt volte-face, et le vieux disciple de l’école marotique se vit abandonné à sa honte. La légende a brodé peut-être autour de cet incident, mais il est certain que Marguerite avait pris de bonne heure la défense de la nouvelle école, et qu’elle avait appuyé constamment Ronsard de tout son crédit.
On devrait l’établir Inspectrice générale des écoles de la République française. » — L’Adèle de Sénange y est fort louée.
. — Arnolphe est encore plus risible dans sa fameuse contestation avec Agnès, au dernier acte de L’École des femmes ; mais il est aussi peu comique, et en outre, la pièce se termine pour lui tragiquement.
La diplomatie de chaque nation est l’expression de son caractère : Égoïste, superbe, religieuse, humanitaire et philosophique, en Angleterre ; Héroïque, généreuse et versatile, en France ; Immorale, cauteleuse et improbe, en Prusse ; Modeste, honnête et intéressée, en Hollande ; Ombrageuse et amphibie, en Belgique ; Persévérante, longanime, sans scrupule, mais non sans honnêteté, en Autriche ; Vaine, chevaleresque et loyale, en Espagne ; Grecque, habile, à petits manèges et à grandes vues, en Russie ; Consommée, universelle, sachant toutes les langues des cabinets, à Rome, Rome, la grande école de la diplomatie moderne, puissance qui ne vit que de politique sur la terre, d’empire sur les consciences, de ménagements avec les cours, de résistance derrière ce qui résiste, d’abandon de ce qui tombe, d’acquiescement aux faits accomplis ; Dépendante et adulatrice, dans les petites cours d’Allemagne et d’Italie, clientes de la force et de la victoire ; Hardie, inquiète, insatiable, en Piémont ; prompte à tout recevoir, quelle que soit la main qui donne ; prête à tout prendre, quelle que soit la main qui laisse envahir ; Alpestre, rude, pastorale, probe, mais intéressée, en Suisse ; non dépourvue d’une sorte d’habileté villageoise, se faisant appuyer par tout le monde, mais n’appuyant elle-même personne contre la fortune ; Enfin, simple et franche en Turquie, jouissance arriérée dans la voie de la corruption des cabinets européens ; puissance de bonne foi, dont la candeur est à la fois la vertu et la faiblesse ; puissance naïve qui n’a jamais eu de diplomatie que la ligne droite ; puissance qui a toujours cru à toutes les paroles, et qui n’a jamais manqué à la sienne ; puissance, enfin, destinée à être la grande et éternelle dupe de tous les cabinets, dupeurs de son ignorance et de sa loyauté.
Cela sentait l’École normale plus que le sanctuaire dans les hautes montagnes des Alpes.
Il m’a montré une quantité d’ouvrages contemporains que, par l’entremise de David, les talents les plus distingués de l’école romantique lui ont envoyés en présent.
Le deuxième volume, quoique composé de plusieurs chants écrits par des bardes de l’école d’Ossian plus que par Ossian lui-même, n’est ni moins original, ni moins lugubre, ni moins beau.
La nature s’en attristera quelquefois, et ce sera beaucoup si vous le supportez en silence. » Il avait fait de la métaphysique, et il en était revenu : « Qu’avons-nous à faire de ces disputes de l’école sur le genre et l’espèce ?
Lorsque après avoir passé huit ans dans une petite école, Swift entra à quatorze ans dans l’université de Dublin, il sentait déjà vivement la différence que mettaient entre lui et la plupart de ses camarades la pauvreté et l’abandon.
Quand les Érétriens étaient venus assiéger Tanagre, Hermès s’était mis à la tête des jeunes gens de la ville, et, n’ayant pour toute arme que l’étrille gymnique, il avait repoussé l’ennemi hors des murs, comme pour montrer que la palestre était l’école de la guerre.