Publiés par son petit-fils M. le baron Malouet Lundi 13 juillet 1868. […] Il publie le recueil de ses Opinions et Discours, ses Lettres sur la Révolution ; il s’acquitte d’une dette de conscience et n’a pour le lendemain que les plus tristes présages.
Son royalisme pourtant se conciliait déjà avec des idées libérales et constitutionnelles : il avait même composé une brochure politique dans ce sens, qui ne fut pas publiée, faute de libraire. […] La brochure politique, ou plutôt philosophique, qu’il a publiée sur l’état présent de la société, indépendamment de ce vif désir du bien qui respire à chaque ligne, révèle en lui un coup d’œil bien ferme et bien serein au milieu des ruines récentes d’où tant de vaincus et de vainqueurs ne se sont pas relevés.
Le Clerc, auraient été l’objet principal de ces journaux, environ soixante-huit ans avant les actes du sénat, lesquels (on le sait positivement) ne commencèrent à être publiés qu’en l’an de Rome 694, sous le premier consulat de César : ce fut un tour que cet ennemi de l’aristocratie joua au sénat, un peu comme lorsque notre révolution de Juillet introduisit la publicité dans notre Chambre des pairs. […] Mais lorsqu’on entend par journal une feuille plus ou moins régulière périodiquement publiée, on a plus de peine à en découvrir, et c’est à M.
Joubert158 Bien que les Pensées de l’homme remarquable, dont le nom apparaît dans la critique pour la première fois, ne soient imprimées que pour l’œil de l’amitié, et non publiées ni mises en vente, elles sont destinées, ce me semble, à voir tellement s’élargir le cercle des amis, que le public finira par y entrer. […] Joubert, a depuis publié (1842), en deux volumes et avec un soin tout à fait pieux, les Pensées plus complètes, plus correctes, et un choix de lettres de son oncle.
Dans un intéressant ouvrage publié en 1801 sur les dix années de règne de Frédéric-Guillaume, M. de Ségur a touché les circonstances de cette négociation délicate où il crut pouvoir se flatter, un très-court moment, d’avoir réussi. […] M. d’Hauterive, l’année précédente, avait publié son ouvrage de l’État de la France à la fin de l’an VIII.
Presque partout il gêne ou est gêné Un prince ne peut, à vingt ans, publier des vers. […] Et le nouveau secrétaire d’État, Michel Le Tellier, écrivit à Gassion cette lettre que M. le duc d’Aumale ne cite pas et n’avait pas à citer, et dont les termes me paraissent très significatifs : Monsieur, la bonne part que vous avez eue en la gloire de la bataille de Rocroy a été publiée si hautement et est si connue de tout le monde, qu’il n’a pas été besoin que vos amis se soient mis en peine de faire savoir à la reine de combien de valeur et de prudence a été accompagnée la conduite que vous avez tenue en cette occasion si importante, etc.
Il publia ses Caractères en 1688, fut reçu de l’Académie en 1693, et mourut trois ans après en 1696. […] La première édition des Caractères, publiée en 1688, est fort différente de la neuvième, qui parut huit ans après103.
J’entendais un jour, il y a quatre ou cinq ans, M. de Lamennais qui en disait : Cela me paraît plus beau que tout ce qu’il a fait jusqu’ici, mais il ne veut rien en publier. […] Des quelques chansons composées et publiées par lui depuis février 1848, il n’y a rien à dire, sinon qu’elles n’offrent qu’un petit nombre de traits heureux, et qu’elles sont en général pénibles, rocailleuses et dures.
Mais c’est elle-même qui, en 1835, deux ans après la mort de Goethe, a publié cette Correspondance qui nous la fait connaître tout entière, et qui nous permet, qui nous oblige d’en parler si à notre aise et si hardiment. […] La Correspondance, publiée depuis, a montré Goethe le conseillant, influant salutairement sur lui sans se faire valoir, le menant à bien comme eût fait un père ou un frère.
Gil Blas se publia successivement en quatre volumes, dont les derniers suivirent à des époques assez éloignées. […] « C’était commencer le métier d’intendant par où l’on devrait le finir. » Le troisième volume, publié en 1724, et qui est le plus distingué de tous, nous montre Gil Blas montant par degrés d’étage en étage ; et, à mesure que la sphère s’élève, les leçons peuvent sembler plus vives et plus hardies.
M. de Broglie eut les Affaires étrangères ; les dépêches, aujourd’hui publiées, montrent qu’eu égard aux circonstances d’alors et aux termes dans lesquels le problème était posé, il ne les dirigea point sans fermeté, ni sans un juste sentiment de la dignité de la France. […] De tels rôles à la longue sont plus honorifiques qu’efficaces, et une lettre de M. de Broglie, publiée dans la Revue rétrospective (nº 7), a pu montrer que ces conseilse, au moment utile, étaient plus sincères qu’écoutés.
L’abbé de Choisy a consigné les circonstances et les motifs de sa conversion dans quatre Dialogues sur l’Immortalité de l’âme, l’Existence de Dieu, la Providence et la Religion, qu’il publia dès l’année suivante (1684) : c’était ne pas perdre de temps. […] à peine ai-je eu prouvé à cet étourdi l’existence de Dieu, que je l’ai vu tout prêt à croire au baptême des cloches. » Pourtant la conversion de l’abbé de Choisy nous offre quelques traits aimables et sincères, et on n’a qu’à les relever dans le Journal qu’il fit, et qu’il publia bientôt après, de son voyage à Siam.
Dans le même temps on publiait, pour la première fois, les Sermons de Bossuet (1772), et l’abbé Maury avait le très grand mérite de les apprécier aussitôt à leur valeur, malgré son siècle. […] Dans les Documents inédits relatifs aux affaires religieuses de la France (1790-1800), extraits des Archives secrètes du Vatican et publiés par Theiner, il se trouve plusieurs lettres et billets de l’abbé Maury.
Quoique je ne sois pas vaine, il serait impossible de n’être pas flattée de ce qui se publie sur votre compte ; je ne fais pas un pas que je n’entende faire votre éloge, et d’une façon que je vous avouerai qui séduit mon oreille et touche véritablement mon cœur. […] On voit assez quels trésors de cœur renferment ces douze ou quinze lettres qui mériteraient d’être publiées de nouveau avec quelques éclaircissements, quelques rectifications, et dans un ordre qui en fasse valoir toutes les gradations et les nuances.
L’année suivante (1788), il publia un écrit de circonstance, des Considérations sur la guerre des Turcs, dans lesquelles il parlait de ces peuples d’Orient en connaissance de cause et ne se montrait point défavorable aux projets de Catherine ; il exposait les chances probables de la guerre comme étant tout à l’avantage de la Russie. […] [NdA] Voir la Partie pittoresque des Voyages dans les Alpes de Saussure, publiée par M.
Un recueil du même genre fut publié au siècle dernier, mais la littérature était modeste alors ; l’on se contentait d’un dictionnaire d’épithètes220, livre misérable et qui n’a d’intérêt que comme représentant psychologique d’une basse époque. […] Je ne sais si je m’explique clairement ; le volume a pour titre : Album poétique ou la Nature et l’Homme et il a été publié à Cap-Haïtien par un magistrat de couleur, M.
Thierry a publié sous le nom de Récits d’histoire romaine au ve siècle un livre sans progrès d’aucune sorte, sans amélioration de talent, sans nouveauté enfin, ni dans ses procédés ni dans le fond des choses, et où il est ni plus ni moins que ce qu’il était déjà, — c’est-à-dire un historien d’une valeur relative et le cadet d’un aîné, qui lui-même n’a pas un mérite absolu. […] Publiés dans la Revue des Deux-Mondes, les Récits mérovingiens eurent peut-être… qui sait ?
— le livre qu’on publie sous le nom de Philarète Chasles n’est pas du tout celui qu’on avait annoncé et qui, depuis qu’on en avait parlé, était le rêve et l’espoir et la caresse de ma pensée. […] Madame Clotilde Schultz, la nièce de Chasles, qui avait une nièce, [ni plus ni moins qu’un curé, et charmante, m’a-t-on dit, qui tenait sa maison et dont il avait fait son secrétaire en jupe… un peu bleue ou au moins lilas, a publié, à la tête de la Psychologie sociale, une lettre très aimable pour Charpentier, l’éditeur de cette Psychologie, et cette lettre nous met au courant du livre sur lequel nous comptions si peu.
C’est une galerie de costume de la jeune et de la vieille garde, qu’il ne faut pas confondre avec une œuvre analogue publiée dans ces derniers temps, et qui, je crois, est même une œuvre posthume. […] On avait inventé un moyen de subvenir aux amendes dont le Charivari était accablé ; c’était de publier dans la Caricature des dessins supplémentaires dont la vente était affectée au payement des amendes.
Heredia, dans une lettre publiée par les journaux américains, avait raconté d’abord ce que ses vers ne pouvaient agrandir : « Mes regards, écrivait-il, se sont assouvis à contempler un des prodiges de la création. […] Ses poésies lyriques, publiées dans les deux années suivantes, furent populaires d’abord dans les salons et partout répétées.
Diderot ne publie même pas le Neveu, qui ne paraît qu’en 1823, découvert par Goethe ! […] Nulle part il n’a manifesté cette préoccupation plus que dans le dernier des récits qu’il ait publiés : Notre Cœur. […] Louis Bertrand, vient de publier en librairie un nouveau roman : l’Infante. […] Mais il a dit lui-même ses espérances dans le livre qu’il publiait l’année dernière avec son élève M. […] On a publié de lui un mince volume de Pensées où chaque ligne respire la supériorité.
Les pièces de cette tonalité abondent dans ce recueil des Poésies diverses publié en 1838, à la suite de la Comédie de la Mort. […] S’il faut en croire les articles que publient les revues et les journaux, plus particulièrement dirigés par les jeunes gens, ce Lamartine, négligé par les aînés, les séduit, eux, jusqu’à les rendre sévères à l’excès pour ses deux rivaux. […] À quoi bon dresser une liste qui comprendrait la majeure partie des œuvres d’imagination publiées depuis ces dix années ? […] II Nous l’avons tous cru quand, il y a trente ans, Mme de Balzac, encore vivante, publia une première édition de ces lettres, mises au point. […] Il repousse la fortune que lui léguait Simon de Vries, renonce à l’honneur de publier sa philosophie, et meurt solitairement à quarante-quatre ans, le 21 février 1677, sans laisser après lui de quoi subvenir aux frais de son convoi funèbre.
Je suis presque avec vous tous, bientôt j’y serai mieux encore. » Et il m’écrivait le 7 mai 1829 : « Adieu, mon ami, si vous n’avez pas embrassé mon Victor sur les deux joues, j’irai vous chercher querelle. » Je n’ai nullement dessein de publier les lettres de M. de Vigny toutes remplies de compliments et d’éloges pour moi : mais, puisqu’il niait en 4 835 le droit et la légitimité de ma méthode critique, je me contenterai de lui opposer ce passage d’une de ses lettres, du 29 décembre 1829 (je venais d’écrire dans la Revue de Paris un premier article sur Racine) : « Je suis distrait, et outre cela il m’arrive presque toujours d’être en présence de mes amis ce qu’est un amant devant sa maîtresse, si aise de la voir qu’il oublie tout ce qu’il avait à lui dire.
Ce volume publié par les amis de M.
Lorsqu’il publia son second volume d’odes, M.
Publiée par MM.
Horace ne rougissait point de publier lui-même dans ses vers qu’il avait fui le jour d’une bataille.
Il publia ses Odes en 1707, ses Fables en 1719 ; en 1714, son Iliade, qu’il soutint dans ses Réflexions sur la critique (1716).
Paul Bourget vient de publier deux volumes d’Etudes et portraits, avec ces sous-titres : Portraits d’écrivains, Notes d’esthétique, Etudes anglaises, Fantaisies.
Il publia dans ce but « La Supplica, discours familier de Nicolo Barbieri dit Beltrame, adressée à ceux qui, en écrivant ou en parlant, s’occupent des acteurs pour obscurcir les mérites de leurs actions vertueuses ; lecture destinée à ces galants hommes qui ne sont pas critiqueurs de parti pris ni tout à fait sots (1634)27 ».
D’ailleurs, il ne lui semblait pas, à vrai dire, que les marquises et les capucins eussent un rapport très direct avec l’ouvrage qu’il publie.
M. l’abbé de Condillac vient de publier les Éléments du Commerce considéré relativement au Gouvernement ; c’est un ouvrage simple, clair et précis.
que les vers publiés par Fauriel — ces fleurs marines et sauvages que nous avions cru cueillies à travers le varech des écueils par les Palikares — sont les vers d’album des demoiselles de Smyrne.
Elle a parfumé non pas tous, mais quelques-uns de ses vers, et ces vers-là sont ses vrais vers parmi tous les autres, et ce sont ceux-là qui encharmeront le lecteur d’un recueil qu’il publia sur le tard, comme pour ajouter la tristesse de la vie écoulée à leur tristesse.
I Ces deux têtes dans un bonnet qu’on appelle d’un seul nom, fait avec les deux leurs, Erckmann-Chatrian, pour l’appeler comme ces deux têtes s’appellent, vient de publier de nouveaux Contes fantastiques.
Mais, dans le même siècle, il y eut un écrivain qui publia des éloges d’un genre tout différent, et qui par là mérite d’être distingué ; c’est Paul Jove : il était Italien et Milanais.
À la vue du petit recueil anacréontique, publié pour la première fois et traduit en vers latins par Henri Estienne, l’érudition d’abord avait eu quelques doutes.
Surtout, comme on a voulu l’insinuer, n’allez pas réduire ce publié à un petit nombre d’élus ; ne faites pas de la langue poétique une langue d’initiés. […] Beaucoup de critiques, gens d’esprit, pensent qu’un poète ne gagne rien à revenir sur ses vers, une fois publiés, ni le public à les relire revus et corrigés. […] Notre jeune poète s’est fait aussi cette question avant de publier son recueil ; il y répond dans sa préface : « L’Art, écrit-il, a sa loi qu’il suit. […] Des romans, qui étaient sous presse pendant la querelle, ont été publiés depuis lors sous le nom d’ouvrages nouveaux ; ils n’ont pas osé s’appeler romans. […] Sous la Restauration, il publie des poésies royalistes.
« La Nuit de mai » parut le 15 juin dans La Revue des Deux Mondes, où Musset a publié presque tout ce qui est sorti de sa plume depuis Namouna. […] C’est encore d’un crime contre l’amour qu’il s’agit dans Fantasio, écrit avant le voyage d’Italie et publié le 1er janvier 1834. […] Son frère en a publié quelques-unes dans les Œuvres posthumes, mais celles que j’ai pu comparer aux originaux ont été altérées. […] Cette lettre a été publiée dans l’Homme libre du 14 avril 1877. […] Après la mort de Musset, elle songea à la publier, mais Sainte-Beuve la détourna de son projet (1861).
Tout le monde se mit si fort à rire qu’il fallut qu’il s’en allât. » Si un jour il se publie des mémoires sur la Régence, si les mémoires politiques du duc d’Antin et d’autres encore qui doivent être dans les archives de l’État paraissent, il y sera certainement fort question de Saint-Simon. […] [NdA] Ce morceau a servi d’introduction à l’édition des Mémoires de Saint-Simon publiés chez M. […] — On a depuis publié des éditions de d’Argenson, tout à fait exactes et conformes au texte du manuscrit.
Cristophori Wagenseilii. de sacri rom. imperii libera civitate noribergensi commentatio ; accedit de germaniae Phonascorum, ( von der Meister singer) origine, praestantia, utilitate et institutis sermone vernaculo liber » ; tel est le titre d’un ouvrage publié en 1697 à Altdorf, « typis impensisque Jodoci Wilhelmi Kohlesii. » Il est la source principale de tout ce que l’on a écrit sur les associations poétiques et musicales qui fleurirent en Allemagne, depuis la fin du XIVe siècle et dont quelques unes ont prolongé leur existence jusqu’à nos jours : l’association des maîtres chanteurs de Ulm tint ses dernières assises le 21 octobre 1839. […] Victor Wilder, et publié par l’éditeur Schott. […] , Héroïsme et Christianisme et Connais-toi toi-même (publiés entre 1880 et 1882) marqués par la dimension mystique et la réflexion religieuse.
Est-ce que je suis condamné à demeurer, toute ma vie, l’homme qui a publié son premier livre, le jour du Coup d’État ? […] Mercredi 8 février Ce livre de La Faustin, mes confrères ne s’aperçoivent pas que c’est un livre, autre que ceux que j’ai déjà publiés. […] Et ces jours-ci, Guy de Maupassant me racontait que ce même critique l’avait prié de solliciter pour lui de Kistemaeckers et autres éditeurs belges, un envoi de la série des livres obscènes, publiés de l’autre côté de la frontière.
Il est d’usage, à notre époque, quand on publie un nouveau volume de vers, de s’écrier dans sa préface : « Encore des poésies ! […] Si l’Académie n’avait elle-même conscience de sa propre faiblesse, elle ne cacherait pas absolument ses réunions derrière les rideaux impénétrables de son huis-clos ; si elle se savait capable, je ne dirai pas de quelque chose de bon, mais seulement de quoi que ce soit, elle publierait le rendu compte de ses réunions. […] Il leur serait interdit de s’occuper de politique, et ils devraient, comme l’Académie des inscriptions et belles-lettres et l’Académie des sciences, publier le rendu compte de leurs travaux.
La nouveauté, qui pourrait en séduire d’autres, plus hardis, leur fait une si belle peur qu’ils publieraient certainement, de préférence à ma thèse trop singulière, les lieux communs les plus rebattus. […] Il est contradictoire de les publier et d’attendre avec indifférence le sort que leur fera le public. […] Construis dans ton imagination les excellents articles que les journaux devraient d’eux-mêmes publier sur elle. […] J’ai laissé la Bovary dormir six mois après sa terminaison, et, quand j’ai eu gagné mon procès, sans ma mère et Bouilhet, je m’en serais tenu là et n’aurais pas publié en volume. […] S’il tardait à publier sa Bovary en volume, il avait aisément consenti à la servir par tranches dans une feuille périodique, et c’est une voie de publicité bien autrement rapide et large que le livre.
Lorsque Mérimée publia sa Clara Gazul, il ne connaissait l’Espagne que par les livres, et il ne la visita que plusieurs années après. […] Damiron y publiait son Histoire de la philosophie au xixe siècle ; M. […] Victor Hugo publia sa fameuse Préface de Cromwell. […] Il publia en outre deux autres volumes : les Consolations et les Pensées d’Août. […] Monselet publia un volume de chansons bachiques dans le rythme des Lieder allemands, qu’il intitula Les Vignes du Seigneur.
Il publie deux édits tels qu’on aurait pu les attendre du plus sage des princes : l’un assurait aux enfants la succession de leurs pères ; l’autre annonçait au peuple la sécurité du souverain. […] On publia contre lui nombre d’épigrammes grecques et latines assez mauvaises, à en juger par celles que Suétone nous a transmises (SUETON. […] Agrippine publia que son fils Néron, au berceau, avait été gardé par deux serpents ; Néron ne convenait que d’un. […] Les tragédies publiées sous le nom du poëte Sénèque, sont un recueil de productions de différents auteurs ; et il n’y a point d’autorité qui nous permette de les attribuer à Sénèque. […] Voyez la Vie de Sénèque qu’un auteur anonymec a publiée à la tête d’une analyse du Traité des Bienfaits.
Aujourd’hui je le réimprime dans mes œuvres complètes, ce livre, tel qu’il fut publié en 1847. Mais vingt ans ont passé ; je ne me prétends pas impeccable ; je ne me crois ni sans erreur, ni sans faiblesse ; ces faiblesses ou ces erreurs de jugement sur la révolution de 1789, je les avoue, je les déplore, je les signale moi-même dans le commentaire refroidi qui suit pas à pas cette histoire, et je les publie en entier dans mes œuvres complètes, comme un correctif, comme un désaveu partiel de quelques appréciations erronées du livre. […] Je crois devoir publier, non en entier, mais en partie essentielle, ce commentaire des Girondins dans mes Entretiens littéraires, pour lui donner ainsi une publicité plus étendue, plus juste, plus méritoire et quelquefois plus sévère. […] Une partie de la jeunesse française ayant rédigé et publié une protestation contre une phrase d’une pièce où j’étais nommé, cette protestation ayant été mentionnée dans le journal l’Opinion nationale, et M.
Malgré cela, il parvint à publier ses Contes à Ninon, qui le firent un peu connaître. […] Il avait déjà publié ses romans de Thérèse Raquin et de Madeleine Férat qui, très contestés, avaient pourtant été lus. […] Dans un des derniers numéros, il publia une étude sur le roman français, dans laquelle il exprima ses opinions avec la franchise qui lui est habituelle. […] Alphonse Daudet en a plusieurs chez Dentu qui publiera aussi la Reine Frédérique, après qu’elle aura paru comme feuilleton dans le Temps.
Mais la solitude du moment, la fraîcheur excessive de la température l’ont fait bénéficier d’un état d’esprit spécial, de sorte que j’en suis à la page 480, ni plus ni moins, ce qui m’a permis de faire ample et suffisante connaissance avec^la plus extraordinaire turpitude que l’on ait encore publiée sous une couverture jaune^ paille. […] Néanmoins, n’est-on pas d’abord surpris qu’il se soit publié en 184o un manuel aussi ingénu de la fraude ? […] Correspondances On va publier les lettres de Verlaine à un de ses amis. […] La savoie Il est bien curieux, ce nouveau guide en Savoie que vient de publier M. van Gennep, au nom si peu savoyard, mais qui n’en a pas moins de multiples raisons pour aimer ce pays, qu’il connaît mieux que quiconque.
Chapitre III: la poésie Il y a à la tête de ces Œuvres complètes publiées par Hachette un portrait de Gœthe que je crois ressemblant. […] Les Entretiens d’Eckermann, publiés en ces derniers temps, nous ont assez divertis, quand ils parurent, par les colossales balourdises sur la littérature française contemporaine qui s’y prélassaient, comme des baleines nageant, sur la mer, au soleil. […] Celle qu’a publiée M. […] Il faut rappeler que cette étude avait été d’abord publiée dans un journal, le Constitutionnel.
— On vient de publier en un volume un choix des Œuvres philosophiques et morales de Nicole, avec une Introduction par M.
Je n’ai pas été peu surpris, il y a un ou deux mois, de lire un matin (7 juin 1866), dans le journal intitulé l’Événement et qui n’est censé s’occuper que de sujets à l’ordre du jour, la critique d’un discours que j’avais prononcé autrefois sur la tombe d’un de mes amis, le docteur Armand Paulin, discours qui n’avait pas moins de neuf années de date (ce que le critique se gardait bien de dire), discours oublié de moi-même et que je n’avais jamais songé à recueillir dans aucun de mes volumes de Mélanges, publiés depuis.
Ces lettres, écrites il y a environ dix-huit mois et publiées seulement depuis quelques semaines, sont l’œuvre d’un jeune homme mort à vingt-trois ans.
Turquety, si je ne me trompe, en avait publié un moindre, où le côté de l’amour et l’inspiration gracieuse dominaient.
Suétone qui a fait l’histoire du règne des empereurs, Ammien Marcellin, Velleius Paterculus, dans la dernière partie de son histoire, ne peuvent être comparés en rien à aucun de ceux qui ont écrit les siècles de la république ; et si Tacite a su les surpasser tous, c’est parce que l’indignation républicaine vivait dans son âme, et que ne regardant pas le gouvernement des empereurs comme légal, n’ayant besoin de l’autorisation d’aucun pouvoir pour publier ses livres, son esprit n’était point soumis aux préjugés naturels ou commandés qui ont asservi tous les historiens modernes jusqu’à ce siècle.
Lorsque l’espoir de faire une découverte qui peut illustrer, ou de publier un ouvrage qui doit mériter l’approbation générale, est l’objet de nos efforts, c’est dans le traité des passions qu’il faut placer l’histoire de l’influence d’un tel penchant sur le bonheur ; mais il y a dans le simple plaisir de penser, d’enrichir ses méditations par la connaissance des idées des autres, une sorte de satisfaction intime qui tient à la fois au besoin d’agir et de se perfectionner ; sentiments naturels à l’homme et qui ne l’astreignent à aucune dépendance.
Ouvrons au hasard : « Encore un grand nom compromis dans l’affaire des décorations : il s’agit du Panthéon, à l’égard duquel le Temps publie de graves révélations sous ce titre à scandale : « la décoration du Panthéon ».
Depuis André Chénier, on n’a rien vu, — si ce n’est les chants grecs publiés par Fauriel, — d’une telle pureté de galbe antique, rien de plus gracieux et de plus fort dans le sens le plus juste de ces deux mots, qui expriment les deux grandes faces de tout art et de toute pensée.
Ses Complaintes, publiées, lui ont valu du bruit et de précieuses affections.
Bailey publiait déjà sur l’uniformité de la causalité, une dissertation ayant pour objet de faire rentrer les phénomènes volontaires sous la loi commune.
Il a donné les Entretiens et il a publié le Civilisateur : « Déjà presque au terme de ma longue carrière, a-t-il écrit dans la préface de cet ouvrage, avant d’avoir perdu une seule note de ma voix, mon ambition serait de recevoir en bas, dans les rangs obscurs mais honorables du peuple, la naturalisation littéraire et poétique que j’ai reçue autrefois en haut, dans les rangs supérieurs et élégants de la société.
Sous le nom de Phyllarque ou prince des feuilles, faisant allusion à sa qualité de général des feuillans, il publia deux volumes de lettres contre Balzac.
On avoit déjà publié tant de libèles contre l’Homère François, qu’il auroit pu y être insensible.
La justice que le public rend aux ouvrages qui se publient par la voïe de l’impression, peut bien se faire attendre durant quelques mois, mais ceux qui paroissent sur le theatre ont plûtôt rempli leur destinée.
Il ne pensa jamais à être de pied en cap un historien… Il est mort même sans avoir publié ces notules historiques, qu’il avait peut-être préparées pour d’autres plumes que la sienne, tout en se contentant d’initier les autres, de les renseigner, de les instruire, de venir en aide à quelque bon travail futur, et, par ce côté-là encore, éternellement professeur !
Cet historien de Philippe II n’a tenu aucun compte des desiderata que j’avais posés quand il publia les deux premiers volumes de son histoire.
Nous nous contenterons de vous parler de ces fameuses lettres d’une religieuse portugaise, publiées, sous le titre de Lettres portugaises 7, conformément à l’édition de 1669 de Barbin.
Il n’avait publié que les cinq premiers livres de son Don Quichotte ; presque immédiatement les suites pullulèrent.
Aujourd’hui qu’il publie chez Hachette, le libraire des gros messieurs de la philosophie et de la science, ce livre De l’Intelligence, qui a pour visée de nous dire de quoi elle est faite, je vois bien qu’on ne mentait pas.
Son livre, qui n’est, du reste, que le commencement d’une série de romans à publier sous ce titre : Les Chevaliers de l’Esprit, n’est point, comme on pourrait le croire, une œuvre d’art et de nature humaine désintéressée : c’est un livre d’apostolat et de propagande.
On sait que ce prince voulut étouffer toutes les vertus, avec tous les talents ; sous lui on publia les éloges de deux grands hommes ; c’étaient Thraséas et Helvidius.
Ce n’était d’abord qu’un remerciement, avec quelques éloges ; mais Pline, avant que de le publier, le travailla.
Esprit fin, poli, conversation souvent piquante, anecdotique ; et, plus au fond encore, pour les plus intimes, peinture vive et déshabillée des personnages célèbres, révélations et propos redits sans façon, qui sentaient leur xviiie siècle, quelque chose de ce que les charmantes lettres à sa femme, aujourd’hui publiées, donnent au lecteur à entrevoir, et de ce que le rôle purement officiel ne portait pas à soupçonner. […] Cette sorte de vocation chevaleresque du héros républicain, de l’Américain de Versailles, apparaît tout d’abord dans les volumes de Mémoires et de Correspondance publiés. […] Mais aujourd’hui j’aime mieux tirer par anticipation, des trois derniers volumes non publiés, et qui vont très-prochainement paraître, de belles pages d’un grand ton historique, qui succèdent à de très-intéressants et très-variés récits, le tout composant un chapitre intitulé Mes rapports avec le premier Consul. […] La Fayette s’y complaît évidemment ; il y revient en chaque occasion ; il nous rappelle que, parmi les républicains du 10 août, Condorcet avait alors oublié sa note fâcheuse sur le mot Patrie du Dictionnaire philosophique de Voltaire : « Il n’y a que trois manières politiques d’exister, la monarchie, l’aristocratie et l’anarchie. » Il se souvient que, parmi ces mêmes républicains, Clavière, deux ans auparavant, avait mis dans la tête de Mirabeau, dont il était le conseil, de soutenir le veto absolu du roi comme indispensable ; que Sieyès, un an auparavant, publiait encore, par une lettre aux journaux, que, dans toutes les hypothèses, il y avait plus de liberté dans la monarchie que dans la république. On trouve, de temps à autre, dans ces Mémoires de La Fayette, de petites collections et de jolis résumés, en une demi-page, de ces inconséquences de tout le monde ; il va en dénicher, des inconséquences, jusque dans de petites Notices littéraires publiées par d’excellents et purs républicains, mais qui ne sont pas tout à fait de 89 : il eût été plus indulgent de les celer.
Je suis encore plus reconnaissant à M. de Souza de nous avoir cédé le meilleur, le plus définitif des éclaircissements, l’article magistral grandement développé, qu’a publié le mercure de France du 1er février 1925. […] Souday et moi ne parlons pas la même langue, et arrivons au rare morceau publié dans la New-York times book review du 29 novembre 1925. […] l’étoile verte de Chicago a publié, dans son numéro de noël, une traduction de mon discours. […] Appliquons à Valéry ce qu’il a écrit de son Léonard : « il abandonne les débris d’on ne sait quels grands jeux. » entendez par ces débris tout ce qu’il a publié jusqu’ici : éclats d’une planète lointaine ou d’un invisible diamant. […] — je ne puis songer à publier ni même à discuter les articles, les lettres qu’a provoqués jusqu’ici notre enquête magnifique.
Le carnet d’Amédée Guiard, le recueil de lettres sans nom qu’a publiées et préfacées M. […] Les lecteurs de la Nouvelle Revue française se souviennent de l’article publié sous ce titre par Jacques Rivière, et ils se souviennent du Grand Meaulnes. […] On a publié, selon la coutume anglaise, après la mort d’Eliot, sa vie et ses lettres, avec des fragments de journal, le tout formant trois copieux volumes. […] Saintsbury vient de publier le deuxième volume de son History of the French Novel. […] Abel Chevalley publie à Londres une courte histoire du roman anglais à laquelle on ne saurait faire que l’honorable reproche de brièveté excessive.
Solovief eut publié sa laborieuse compilation. […] Ce fut celle de Tchaadaïef, dans la fameuse Lettre philosophique publiée en 1836. […] De timides essais, publiés dans les journaux sous le couvert de l’anonyme, avaient procuré au jeune homme quelques relations. […] Il a noté son état d’esprit à cette époque dans un fragment autobiographique publié en tête de ses œuvres. […] Revenu en Russie, Tourguénef publia dans les revues du temps ses premiers essais, des vers, naturellement.
En 1593, il publie son poëme de Vénus et Adonis, qu’il dédie à lord Southampton comme « le premier-né de son invention » ; et pourtant, dans les deux années précédentes, avaient réussi deux pièces de théâtre qui portent aujourd’hui son nom. […] En 1623, Hemynge et Condell avaient publié la première édition complète de ses pièces, dont treize seulement avaient été imprimées de son vivant. […] Herrick, contemporain de Shakespeare, est connu par un recueil de jolies poésies rurales, publiées sous le titre d’Hespérides. […] Pierce pennylesse his supplication to the devil ; pamphlet de Nash, publié en 1592. […] Pamphlet publié en 1592, par un nommé Green, qui n’était pas le Greene, parent de Shakespeare.
Guy de Maupassant publiait un recueil de nouvelles intitulé la Main gauche et ce titre s’explique de lui-même. […] Rabelais publia pour sa part quelques manuscrits grecs. […] Robert Greslou et Charlotte de Jussat font songer à deux noms qui n’ont été que trop publiés lors d’un procès récent. […] Léon Hennique a publié récemment sous ce titre : un Caractère. […] Je ne manquerai pas de publier le texte complet dès que j’en aurai achevé la lecture.
Il commence par s’excuser d’oser écrire sur une matière aussi auguste : « Pour moi, dit-il, qui viens de publier en peu de temps plusieurs de mes livres, je n’ignore pas qu’on en a parlé beaucoup, mais différemment. […] Parmi ces divers écrits, j’ai publié dernièrement le traité de la Vieillesse, dédié à Atticus, mon ami ; et, comme c’est principalement à la philosophie que l’homme doit sa vertu et son courage, mon éloge de Caton doit aussi prendre place dans cette collection. […] Villemain, digne d’une telle œuvre, a traduit et publié en France ces fragments.
J’encourageai donc mon père à travailler, et nous renvoyâmes à l’année suivante la question de savoir s’il ferait publier ce qu’il écrivait. » XXXI Le premier consul voyait avec un juste ombrage les liaisons de madame de Staël à Paris avec un homme ambigu qu’elle cherchait à lui susciter pour rival. […] M. de Chateaubriand célébrait, dans l’exorde d’un discours de réception à l’Institut, le nouveau Cyrus en style de prophète ; M. de Maistre lui-même, le philosophe du despotisme, converti à l’usurpation par le succès, écrivait de Pétersbourg dans sa correspondance, aujourd’hui publiée, des adorations à la fortune de Napoléon. […] XLIV Elle se hâta de profiter de la liberté de la pensée et de la parole pour publier son premier titre de gloire, ce beau livre de l’Allemagne que Napoléon avait fait impitoyablement lacérer par ses censeurs.
Il a beaucoup écrit à sa sortie de collège et n’a jamais rien publié, sauf deux petits articles dans un journal de Rouen. […] Qu’ils sachent donc qu’après dix ans de travail, la publication de 13 volumes, tant de veilles, une si persévérante conscience, des succès même, une œuvre historique qui a déjà une place en Europe, après ce roman même, dans lequel nos ennemis mêmes reconnaissent « une force magistrale », il n’y a pas une gazette, une revue petite ou grande qui soit venue à nous, et nous nous demandons si le prochain roman que nous publierons, nous ne serons pas encore obligés de le publier à nos frais ; — et cela quand les plus petits fureteurs d’érudition et les plus minces écrivailleurs de nouvelles, sont édités, rémunérés, réimprimés.
Pickwick ; ce jubilé n’a pas passé inaperçu ; pour le fêter, une biographie nouvelle2 de l’écrivain et une édition spéciale3 de son livre de début ont été publiées en Angleterre. […] Ses peintures de passion ne décrivent l’amour qu’en termes tout à fait vagues et, bien que son livre de notes, publié dans la Vie de J. […] La fortune de sa famille se rétablit en partie ; Dickens put, comme il le désirait ardemment, aller à une école passable ; il entra chez un avoué ; ayant appris la sténographie, il devint reporter judiciaire puis parlementaire de divers journaux ; il publia dans l’un d’eux des sortes de chroniques qui plurent et qui ont été réimprimées sous le titre d’Esquises par Boz.
Au milieu de ce grand mouvement, un homme né à Kœnisberg, et qui, comme Socrate, ne sortit guère des murs de sa ville natale, publia un ouvrage de philosophie qui, d’abord peu lu et presque inaperçu, puis, pénétrant peu à peu dans quelques esprits d’élite, produisit, au bout de huit ou dix ans, un grand effet en Allemagne, et finit par renouveler la philosophie, comme la Messiade avait renouvelé la poésie. […] Kant, né en 1724, publia la Critique de la Raison pure spéculative en 1781, la Critique de la Raison pure pratique en 1788, la Religion d’accord avec la Raison en 1793, les Principes métaphysiques du droit en 1799, et, après d’autres ouvrages, il est mort à Koenigsberg en 1804. […] Kant en publia, en 1787, une seconde édition, corrigée sur plusieurs points ; cette seconde édition est le dernier mot de l’auteur, et c’est sur elle que toutes les éditions subséquentes ont été faites.
Il est d’une haute importance d’étudier avec soin les divers traités publiés sur quelques-unes de nos plantes cultivées, telles que la Jacinthe, la Pomme de terre, même le Dahlia, etc. […] Je me suis en outre procuré un grand nombre de traités publiés en différentes langues sur les Pigeons, et quelques-uns d’entre eux ont une haute valeur par leur antiquité. […] Il est certain qu’il a beaucoup plus attiré l’attention en ces derniers temps, surtout depuis que plusieurs traités ont été publiés à ce sujet ; et le résultat en a été aussi proportionnellement rapide et efficace.
Le même auteur a publié aussi des Eléments d’algèbre qu’on enseigne dans nos écoles. […] De mon temps on vantait beaucoup l’Hydraulique de Mariotte32 ; mais peut-être que tous ces ouvrages ont vieilli et qu’on en a publié de meilleurs qui ne me sont pas connus. […] Nouvelle Mécanique ou Statique, ouvrage posthume (Paris, 1725) dont l’esquisse avait été publiée on 1687, sous le titre de : Projet d’une nouvelle mécanique.
Dans le premier recueil des Lettres choisies, publié en 1683, et augmenté dans les éditions suivantes, on a extrait, on a retranché beaucoup ; on a légèrement retouché et rajeuni le style. Dans les lettres à Spon, publiées plus tard, on retrouve quelques-unes des mêmes lettres plus au complet, plus longues, et en général beaucoup plus farcies de latin.
Heureusement, à partir de ce moment décisif où Villars va commander en chef, nous avons les moyens les plus sûrs de contrôle, les pièces mêmes et instruments d’une histoire militaire complète, dans les Mémoires relatifs à la guerre de la succession, dressés au xviiie siècle par le lieutenant-général de Vault et publiés de nos jours avec grand soin par M. le général Pelet9. […] Et au ministre Chamillart il écrivait d’un ton moins léger : Ceux qui publient que je ne veux pas joindre M. l’électeur de Bavière, et que j’ai repassé le Rhin pour voir Mme de Villars, qui ne m’a pourtant pas beaucoup occupé pendant mon siège de Kehl, ne songent sans doute pas que j’ai dû me conserver de la subsistance pour repasser le Rhin ; qu’il y a un esprit de prévoyance dans la guerre de campagne pour ménager un pays qui doit nous servir dans les nécessités urgentes, et que de ces ménagements dépend quelquefois le succès d’une campagne.
Journal et Mémoires de Mathieu Marais publiés par M. […] Patin publia son Horace, M.
Tout passe sous nos yeux tour à tour et dans une célérité mouvante ; tout parle, tout vit, tout tranche nettement ; les descriptions abondent ; les portraits tirés à bout portant sont publiés, l’année d’après, sans ménagement, sans cérémonie ni prenez-y-garde : M. […] Ce chiffon de papier a pour moi un prix inestimable, mais pour moi seul qui ai pu sentir la valeur des demandes et des réponses. » L’idée de publier ces documents de première main, en les développant dans un simple récit, ne souriait nullement à son esprit plus compliqué et plus exigeant, qui aimait à avoir en vue plus d’un but à la fois : « Vouloir présenter un tableau complet de l’Union serait une entreprise absolument impraticable pour un homme qui n’a passé qu’un an dans cet immense pays.
Qu’il suffise de dire que le respect des dignes adversaires eux-mêmes pour l’abbé de Rancé n’en subit aucune atteinte ; que Nicole, approuvé en cela par Arnauld, s’écriait qu’il se ferait plutôt couper le bras droit que d’écrire contre M. de la Trappe, et que Bossuet, souvent pris pour arbitre en ces querelles révérentes, ne parlait des écrits de Rancé, de ceux-là mêmes en apparence excessifs, que comme d’ouvrages où « toute la sainteté, toute la vigueur et toute la sévérité de l’ancienne discipline monastique est ramassée. » Ce fut Bossuet qui le contraignit à publier le livre de la Sainteté et des Devoirs de la Vie monastique ; lisant ce livre en manuscrit au retour de l’Assemblée de 1682 : « J’avoue, écrivait-il à Rancé, qu’en sortant des relâchements honteux et des ordures des casuistes, il me falloit consoler par ces idées célestes de la vie des solitaires et des cénobites. » Le style de Rancé, quand il ne s’agit pas d’une simple discussion dans laquelle il a hâte de couper court et d’en finir, ce qui lui arrive souvent, mais quand ce style s’applique comme ici à des traités de doctrine et d’édification, a de l’étendue et de la beauté : « Je ne vois rien, a dit un contemporain, de plus égal, de plus naturel, ni de plus fleuri. […] Vinet, dans le Semeur (22, 29 mai et 28 août 1844), et de plus quelques pages de la Revue suisse publiée à Lausanne (numéro de juin 1844, pages 380-383) ; ces pages ont de la portée.)
Béranger a publié jusqu’ici quatre recueils : le premier à la fin de 1815, le second à la fin de 1821, le troisième en 1825, le quatrième en 1828. […] Les Bohémiens et les Souvenirs du Peuple, publiés en 1828, ont manifesté chez Béranger un progrès encore imprévu de grandeur et de pathétique dans la simplicité, et aussi de poésie impartiale, généralisée, s’inspirant de mœurs franches, se prenant aux instincts natifs du prolétaire, et d’une portée non plus politique, mais sociale.
L’abbé de La Mennais, avec cette éloquente énergie de conviction qui ne s’est pas relâchée un seul instant depuis, apparut tout d’un coup au siècle en 1817, par son premier volume de l’Essai sur l’Indifférence ; les deux ou trois écrits qu’il avait publiés auparavant l’avaient laissé à peu près inconnu. […] » La Tradition de l’Église sur l’Institution des Évêques, publiée en 1814, aux premiers jours de la Restauration, avait été commencée, dès 1809, au petit séminaire de Saint-Malo, où M. de La Mennais était entré en prenant la tonsure.
PENSÉES FRAGMENTS ET LETTRES DE BLAISE PASCAL, Publiés pour la première fois conformément aux manuscrits, par M. […] Pour guérir cela, il faut commencer par montrer que la religion n’est point contraire à la raison ; qu’elle est vénérable, en donner le respect ; la rendre ensuite aimable, faire souhaiter aux bons qu’elle fût vraie, et puis montrer qu’elle est vraie : — vénérable parce qu’elle a bien connu l’homme, aimable parce qu’elle promet le vrai bien. » On n’aurait que le choix entre les passages pour faire voir que Pascal n’avait nullement dessein de pousser les choses à l’absurde, comme on le pourrait augurer d’après certaines pensées publiées isolément.
Ravenel (Annuaire historique, pour l’année 1840, publié par la Société de l’histoire de France) ; jusqu’alors on l’avait crue née plus tôt, vers 1634. […] Au tome VI des Mélanges publiés par la Société des Bibliophiles, on lit la lettre suivante de Mme Des Houlières au prince : « 22 décembre 1656.
Prévost était déjà rentré en France lorsqu’il publia le Doyen de Killerine, en 1735. […] Le biographe de l’édition de 1810, qui est le même que celui de l’édition de 1783, a copié sur ce point le biographe qui a publié les Pensées de l’abbé Prévost en 1764, et qui lui-même s’en était tenu aux explications insérées dans le nombre 47 du Pour et Contre. — On a imprimé dans je ne sais quel livre d’Ana, que Prévost étant tombé amoureux d’une dame, à Hesdin probablement, son père, qui voyait cette intrigue de mauvais œil, alla un soir à la porte de la dame pour morigéner son fils au passage, et que celui-ci, dans la rapidité du mouvement qu’il fit pour s’échapper, heurta si violemment son père que le vieillard mourut des suites du coup.
Ils publient tous les brouillons, même ceux du panier. […] Toutes ces « rognures », ils ont mission de les publier.
C’est à Bâle qu’il publia ce livre, sans le signer de son nom, « si peu, dit-il, je me proposois de me mettre en réputation par ce moyen » ; L’Institution chrétienne égala ce qu’on en avait attendu. […] Calvin y fit de nombreuses additions et ce qui n’avait été d’abord qu’un traité assez court, devint l’ouvrage le plus étendu qu’on eût publié sur les matières religieuses.
c’est le titre que Jean de Tinan donne au récit de son aventure sentimentale, publiée en 1894, à Paris (11, rue de la Chaussée-d’Antin). […] Lisez les notes qu’il a publiées sous le pseudonyme de Tristan Noël, vous y trouverez une conscience tourmentée, des sentiments confus et troubles, tout le désarroi romantique, et ce subjectivisme aigu qui est tout l’opposé de l’enseignement des Maîtres.
Dans les Mémoires de lui qui ont été publiés sur la librairie et la liberté de la presse, M. de Malesherbes revient souvent, et avec une raison piquante, sur cette diversité et cette contradiction des mille amours-propres entre eux. […] En 1758, Helvétius voulut publier le livre De l’esprit, mauvais ouvrage, superficiel, indécent en bien des endroits, et plus fait pour scandaliser encore un vrai philosophe qu’un évêque.
Lucas-Montigny, a publié huit volumes de mémoires qu’il a eu le droit d’intituler Mémoires de Mirabeau, tant les sources en sont de première main, continuellement authentiques et domestiques. […] Depuis la publication des Mémoires de Saint-Simon, vers lesquels l’air et le ton des ancêtres de Mirabeau reportent naturellement la pensée, il ne s’est rien publié d’aussi marquant dans ce genre de mémoires historiques.
« C’est très bien, votre livre, lui avait dit Jacottet, c’est ciselé… mais vous ne pouvez pas, n’est-ce pas, aspirer au succès d’Amédée Achard, dont je publie deux volumes, et je ne puis m’engager à vous faire paraître cette année. — « C’est ciselé, rugit Flaubert. […] Cette lettre, M. de Montalivet l’aurait jetée au feu. « Je publierai cela », ajoute-t-il.
Nous publions ici le discours auquel la Société des gens de lettres a décerné, dans sa séance publique du 17 de ce mois, son prix unique de 2 000 fr. […] S’ils se publient dans les conditions ordinaires, ces importants ouvrages, pressentant peu d’acheteurs, s’établiront à très haut prix, ce qui les rendra moins accessibles encore : l’effet, comme toujours, réagira sur sa cause et en doublera l’énergie.
Schiller, qui par la suite devait tomber au champ d’honneur, écrivait de la caserne deux lettres (publiées dans la Lanterne du 8 octobre 1916, sous ce titre : Ceux de l’école sans Dieu). […] La Bataille Syndicaliste, le journal d’Hervé, d’autres encore, ont publié plusieurs fois des lettres où des soldats socialistes jugeaient leurs chefs et rendaient hommage à leur utilité.
« Mais à l’impie Dieu a dit : Pourquoi racontes-tu mes lois, et de tes lèvres publies-tu mon traité d’alliance ? […] « Ne portez pas cette nouvelle à Gaza ; ne la publiez pas dans les rues d’Ascalon.
J’ajoute à ce volume, ainsi que je l’ai fait au précédent, un rapport de moi qui a été publié dans le cours des Causeries, et qui même a paru comme en lieu et place d’un de ces articles hebdomadaires, le lundi 12 juin 1854.
. — Enfin il y aurait désormais à contrôler et à compléter une histoire de Villars à l’aide de celle du prince Eugène, publiée à Vienne par M.
Le recueil que voici comprend, outre les morceaux précédemment indiqués et d’autres petits romans à la façon de la vicomtesse de Chamilly, un ensemble d’articles déjà publiés dans le Feuilleton dramatique dont est chargé au Temps M.
Il a publié aussi diverses brochures sur les questions morales et sociales.
En 1883, il publia les Flamandes, pages où sont recueillies les impressions de la terre natale, puis contribua, par de saines études dans l’Art moderne, la Jeune Belgique, la Société nouvelle, la Wallonie, à la renaissance des lettres belges.
« Prenez garde, lui dit France, vous menez une vie singulière, qui peut être publiée.
Il s’y publiait de beaux vers, mais le Décadent pouvait supporter la comparaison.
Et en effet, aux environs de 1750, voici Montesquieu qui disparaît, sa tâche faite ; Voltaire, qui va chercher hors de sa patrie un asile où il puisse dire librement ce qu’il pense ; Rousseau, qui entre dans la gloire par un coup de foudre ; Diderot, qui se fait mettre en prison pour son début dans la littérature philosophique ; Buffon, qui publie les trois premiers volumes de son Histoire naturelle ; l’Encyclopédie, cette énorme machine de guerre, qui commence à battre en brèche les remparts croulants de l’ancien régime.
La Bruyère qui a publié ses Caractères en 1687, mais qui a passé vingt années à les écrire, nous dit en peu de mots quel était l’état de la langue au milieu du siècle, à l’époque des Provinciales et des écrits de Port-Royal.
Il se vantoit d’avoir eu quatre portiers tués à une de ses pièces, & disoit : « Je ne le céderai à Corneille que lorsqu’on en aura tué cinq au Cid ou aux Horaces. » Ce même homme, hors d’état de faire, de sentir, un seul beau vers de Corneille, eut la présomption de se porter pour son juge, & publia des observations sur le Cid.
Tous les ouvrages qu’on a publiés jusqu’à présent sur cette matière, sont insuffisans & trop bornés.
Je serais au désespoir qu’on publiât une ligne de ce que je vous écris, excepté ce dernier morceau que je voudrais qu’on imprimât et qu’on affichât à la porte de l’académie et aux coins des rues.
J’ajouterai encore que quoique sa corégraphie n’ait été publiée qu’en mil sept cens six, néanmoins les personnes de la profession, tant en France que dans les païs étrangers, y sçavent déja lire couramment.
C’est ce Frédéric Masson qui publia un livre sur le cardinal de Bernis, qui, tout simplement, nous apprenait le cardinal de Bernis, que nous ne savions qu’à moitié, et nous entr’ouvrait cette robe rouge de cardinal qui paraissait rose aux clartés décomposantes du xviiie siècle, et qui avait bien le droit d’être rouge, et du rouge le plus grave et le plus éclatant, puisqu’il y avait par-dessous un homme qui n’était plus le poète badin des marquises, mais le dernier et douloureux ministre d’État d’un gouvernement devenu lamentablement impossible… Bernis était un méconnu.
Nous nous disions donc que Champagny ne s’arrêterait pas en si belle route, quand, tout à coup, il en changea… Il publia un livre d’économie politique.
IV Mais, encore une fois, si cette biographie d’un homme qui a droit, sinon à la statue en pied de l’histoire au moins à la médaille de la biographie, si tout ce travail sur François Suleau est très élevé de renseignement, de vue et d’accent, et si l’écrivain qui l’a publié y a montré des aptitudes et des facilités vers l’histoire, grave ou tragique, telle qu’elle est le plus généralement conçue et réalisée par MΜ. les historiens ordinaires, je ne m’en opiniâtre pas moins à croire, ainsi que je l’ai dit au commencement de ce chapitre, que le vrai génie spécial de l’auteur Ombres et vieux murs, que son originalité la plus vive, serait, son genre d’esprit donné, la mise en scène ou en saillie de l’élément comique ou ravalant qui ne manque pas dans l’histoire, et qu’il saurait fort bien en dégager, ainsi que l’attestent les excellentes variétés historiques qu’il nous a mises sous les yeux, titres réveillants en tête : La Lanterne, Le Rhum et la Guillotine, Le Lendemain du massacre, etc., tous épisodes ou mosaïques d’anecdotes dont il faut juger par soi-même en les lisant et dont l’analyse, d’ailleurs, ne donnerait qu’une très imparfaite idée.
Mais le travail qu’il a publié sur le Dante doit pourtant figurer dans ces appréciations que nous avons signalées et qui ne voient le poète, dans cet homme à tant de titres extraordinaire, que par-dessus le marché.
Tout Swift et tout dans Swift s’explique par l’ironie, depuis son Gulliver, plus bête qu’un Conte de Perrault s’il n’est pas une ironie contre l’Angleterre, jusqu’à ces Opuscules très curieux que publie M. de Wailly et qu’il appelle humoristiques, peut-être par faute d’un autre mot ; car Swift n’est pas plus humouriste qu’il n’est un excentrique, comme beaucoup de personnes paraissent le croire.
Il appelle le volume qu’il vient de publier : Les meilleurs fruits de mon panier 32.
Dans les poésies qu’il vient de publier, M.
Débutant à peu près au moment de la vie où lord Byron publiait ses Heures de Loisir, il avait cet avantage sur le Byron des Heures de loisir d’avoir déjà passé par les impressions que lord Byron ne connut qu’après Childe Harold.