Pour que l’activité soit vraiment productrice, il faut qu’elle soit concentrée, qu’il n’y ait pas de perte de force ; il faut par conséquent qu’elle soit émue par la passion. […] On peut dire que les deux facultés vraiment productrices sont l’imagination et l’attention.
Ceci est un temps qui servira d’exemple aux temps à venir393. » Cromwell trouve dans la Bible des prédictions, des conseils pour le temps présent, des justifications positives de sa politique. « Je crois vraiment que le Seigneur a dessein de délivrer son peuple de tout fardeau, et qu’il est près d’accomplir tout ce qui a été prédit au psaume 113. […] Il a beau être calculateur, ambitieux par excellence, il est néanmoins vraiment fanatique et sincère.
Mais le groupe des poètes a beau être aussi impatient que compacte, voilà vraiment assez de vers pour cette fois. — Et que ceux qui veulent des élégies relisent Cinna ! […] Quant aux Béatrices invoquées par les poètes lyriques, c’est bien autre chose, vraiment.
Voici la bien imparfaite traduction des pages vraiment intraduisibles qu’il écrivit à ce sujet : Quand je quittai Harvard pour l’Université Stanford en décembre le dernier « au revoir », ou peu s’en faut, fut celui de mon vieil ami B***, californien : « J’espère, me dit-il, qu’ils vous donneront aussi un petit bout de tremblement de terre pendant que vous serez là-bas, de façon que vous fassiez connaissance avec cette toute particulière institution californienne. » En conséquence, lorsque, couché encore mais éveillé, vers cinq heures et demie du matin, le 18 avril, dans mon petit appartement de la cité universitaire de Stanford, je m’aperçus que mon lit commençait à osciller, mon premier sentiment fut de reconnaître joyeusement la signification du mouvement « Tiens, tiens ! […] Si la représentation religieuse vraiment originelle est celle d’une « présence efficace », d’un acte plutôt que d’un être ou d’une chose, la croyance aux esprits se situe très près des origines ; les dieux ne paraissent que plus tard, quand la substantialité pure et simple qu’avaient les esprits s’est haussée, chez tel ou tel d’entre eux, jusqu’à la personnalité.
Si vraiment M. de Balzac avait réussi dans cette peinture, ce ne serait pas un médiocre honneur ; car, à cette fugitive époque où un vieux monde, dépaysé dans une société sans traditions, s’efforcait d’accommoder d’antiques souvenirs, à des mœurs nouvelles, il y eut sans doute, non pas, Dieu merci ! […] Eh bien, Dieu envoie à Constantin une de ces grandes idées qui ne germent que dans les têtes vraiment souveraines.
Du moins, il aboutissait à une double conclusion. « J’ai ici vraiment une double personnalité », disait-il. […] Ils n’aiment pas vraiment la réalité ; ils ne l’aiment pas pour elle-même : et ils sont partis avant de l’avoir appréhendée tout entière. […] Peut-être ne déteste-t-il vraiment que les sentiments guindés et les propos menteurs.
Vraiment, vous ne serez point déçus de votre intention. […] Un des personnages de cette farce était une actrice de la Comédie-Italienne arrivant en scène et chantant ce couplet : Au mépris de notre gloire, Ces petits esprits follets Ne demandent que couplets, Que musique, vraiment voire ! […] Dans les deux premiers actes il ne paraît pas de femmes ; aussi commençait-on à dire, dans le public, que c’était là, vraiment, une tragédie de collège, lorsqu’au troisième acte on voit tout à coup, au fond du théâtre, deux reines et deux confidentes. […] Alors les aventures dont nous allons parler sommairement arrêtèrent jusqu’en 1736, c’est-à-dire pendant vingt ans, sa prodigieuse fécondité ; mais d’abord quelques anecdotes concernant ses premières tragédies : Athénaïs ayant paru, une allusion fut faite à cette pièce dans une lettre que Lagrange-Chancel crut être de Le Noble ; aussitôt l’auteur courroucé lança les vers suivants qui sont du dernier sanglant : Esprit bas et rampant, auteur du dernier ordre, Mauvais plaisant, fade Pasquin, Qui fais d’Ésope un Tabarin : Vraiment, c’est bien à toi de mordre Sur des ouvrages applaudis !
Car vraiment son œuvre est décourageante… » Aussitôt il ajoute : « Mais si émouvante et d’une émotion en quelque sorte spiritualisée… Nul autre n’a su comme lui agiter nos âmes et enchanter nos cerveaux ! […] bien, quand on a fait cela, c’est vraiment difficile de n’être pas quelqu’un dans l’avenir. » Edmond, quinze ans plus tard, se disait que le « promeneur mourant du Bois de Boulogne » avait probablement raison. […] « Il serait vraiment injurieux pour nous, la jeune et sérieuse… » il y tient ! […] Pierre Lasserre demande, et c’est tout qui montre son déplaisir : « Vraiment, veut-on que je prenne cela pour de la poésie ?
Voltaire, — Mirabeau — Danton ; le premier des Bonaparte, comme homme de guerre ; Louis XVIII, quoique détestable écrivain ; Rossini, quoique exclusivement dieu de la musique ; Thiers, quoique plus orateur et historien qu’homme d’État ; le second des Bonaparte, quoiqu’il soit l’homme où l’esprit de parti aveugle ait eu la main heureuse en le choisissant pour dictateur ; — ces hommes, nés d’eux-mêmes, et vraiment remarquables, rapetissent tout ce qui est faussement grand autour d’eux.
« Tout à Clochegourde portait le cachet d’une propreté vraiment anglaise.
pourvu que son mari et son amant fussent contents, que la maison marchât son petit traintrain régulier, qu’on rigolât du matin au soir, tous gras, tous satisfaits de la vie et se la coulant douce, il n’y avait vraiment pas de quoi se plaindre.
— Non, nos mœurs actuelles — ne sont vraiment pas mauvaises — sur les bancs de la brasserie. C’était encore une chose qui ne pouvait plus durer ; cette éloquence vaine, ces diatribes autour des pots de bière, ces discours qu’on rentrait dès qu’on avait quitté les bancs de la brasserie, étaient ridicules : si les Germains voulaient mériter vraiment leur liberté avec leur unité, il importait d’agir.