ce Voyage aérien ! […] Qu’ils attirent chaque année, à travers la Provence, une légion de touristes, ce voyage ne sera pas perdu. […] Cela vaut un voyage à la campagne. […] Alors commença la série de ses voyages. […] Il adorait les voyages.
Ces deux volumes de nouvelles (car les Souvenirs de voyage se composent de trois petits récits) contiennent ce que M. de Gobineau a écrit de plus achevé. […] Il est vrai que c’est un art admirable et assez difficile à comprendre : il y faut, au moins aujourd’hui, des voyages d’études et de nombreux points de comparaison. […] Certes, c’est toujours le voyageur qui voyage, qui voit avec ses yeux et comprend avec son esprit : il a pourtant raison de voyager, de regarder, de comprendre. […] Après ce petit voyage d’études et un peu aussi d’agrément au Walpurgis classique, M. […] Ce voyage à la fin m’a lassé. » Il a été réduit à servir d’autres maîtres : il a préféré rentrer au bercail et servir du moins ses parents.
Mais lisez Rêve, lisez Voyages, lisez tant d’autres pièces, sans oublier ce Menuet, déjà célèbre, et vous direz avec moi : « Voilà un vrai poète !
L’épisode de Nausicaa l’obsède visiblement ; il y revient malgré lui dans beaucoup de ses notes de voyage ; il rêve de reproduire cette idylle épique dans sa langue moderne et en appliquant aux mœurs bourgeoises de son pays allemand les chastes couleurs de la poésie homérique. […] » Herman raconte à sa mère l’épisode le plus touchant de son voyage. […] Je l’avais tenté autrefois dans le poème des Pêcheurs, à moitié fini et perdu sans retour dans un voyage aux Pyrénées. […] Deux jeunes amis de Goethe, avec lesquels il voyageait alors, les deux comtes de Stolberg, célèbres eux-mêmes depuis, avaient présenté leur compagnon de voyage au jeune duc de Weimar.
Poupart-Davyl, pour une dette d’imprimerie, fait opposition sur mon traitement… Vous voyez d’ici l’effet dans les bureaux… Morny de sourire, et de se moquer de mon créancier… Là-dessus il me vient une affection de poitrine qui me faisait cracher le sang, il me relève le moral, et m’annonce qu’il fera de moi, dans le Midi, le plus jeune des sous-préfets… C’est à lui que je dois ce voyage en Algérie, en Corse, en Sardaigne, qui m’a remis sur les pieds : voyage pendant lequel je n’ai eu qu’à lui adresser, tous les mois, une petite lettre reconnaissante… Je le répète, l’homme fut toujours gracieux avec moi, et n’a jamais rien eu de ce qu’il avait quelquefois avec les autres. […] Mardi 17 octobre Saint-Victor, qui a beaucoup vécu dans la société de Lamartine, affirmait que le poète ne lisait jamais que Gibbon, un voyage en Chine de lord Macartney, et la correspondance de Voltaire, et encore ne lisait-il ces livres, toujours les mêmes, que pour s’endormir. […] » * * * — Depuis deux ou trois jours, je suis hanté par la tentation de faire un voyage au Japon, et il ne s’agit pas ici de bricomanie.
Depuis cette excursion la plus lointaine qu’elle ait tentée (après le voyage aux Antilles), Mme Valmore, revenue avec sa famille à Paris, y vécut habituellement, et si elle y fut errante, ce ne fut plus que de quartier en quartier, et dans les logements divers d’où les gênes domestiques la chassaient trop souvent. […] Ondine était allée faire ce voyage en compagnie de la fille de Mme Branchu ; déjà affectée de la poitrine, mais sans connaître la gravité de son état, qui nous avait été révélée par une consultation du docteur Louis, elle s’abandonnait avec une entière confiance à un traitement homœopathique du docteur Curie. […] Le voyage à la Guadeloupe, où sa mère était allée mourir.
Il songea un moment à la vie active, aux voyages, à l’expatriation sur la terre d’Égypte, qui n’était pas abandonnée encore : un membre de la grande expédition, qui en était revenu deux ans auparavant , le détourna de cette idée. […] Sa conversation est prompte, discursive, abondante, également nourrie sur tous les sujets, initiée aux mœurs des métiers différents, suppléant au manque de voyages par la pratique assidue de la grande ville ; on y reçoit mille traits qui pénètrent avant et se retiennent. […] Il ne sait pas le latin assurément ; mais, à l’entendre parfois discourir du théâtre et remonter de Molière, Racine ou Shakspeare aux tragiques de l’antiquité, je suis tenté de croire qu’il sait le grec, qu’il a été Grec, comme il le dit dans le Voyage imaginaire, tant cet ordre de beauté et de noble harmonie lui est familier.
Faugère fit le voyage de Clermont, et de là se rendit à la campagne où vivait M. […] Faugère apprivoisa tout d’abord le vénérable octogénaire qui put s’étonner sans doute que, dans ce monde si lointain et si renouvelé, on sût si bien les choses d’autrefois, et qui crut reconnaître le doigt de Dieu : « Il me semblait, disait-il, que j’attendais quelque chose. » Il vint exprès à la ville (grand voyage qu’il n’avait fait de longtemps !) […] Resté célibataire par dévotion, vivant dans la solitude, éloigné de la société par l’effet de cette susceptibilité, quelquefois injuste, mais respectable, qui naît de l’attachement à un certain idéal de perfection et de simplicité du cœur qui rend l’esprit délicat et difficile ; disant chaque jour son bréviaire avec la régularité d’un prêtre ; marquant par des prières chacun des anniversaires inscrits au nécrologe de Port-Royal ; aimant Dieu comme on ne sait plus l’aimer ; ayant réduit sa vie ici-bas à ne plus être qu’une aspiration vers l’éternité : tel était ce vieillard en qui s’est éteint, il y a peu de mois, un des derniers jansénistes. » Dans ce même voyage d’Auvergne, M.
Les voyages de Montesquieu n’avaient pas pour but, comme le dit d’Alembert, par une illusion propre au genre apologétique, de se rendre utile aux diverses nations qu’il visitait. Les pays où Montesquieu a voyagé y ont trouvé leur compte, et dans ce sens d’Alembert a raison ; mais l’auteur de l’Esprit des lois pensait plutôt à faire servir les nations à son livre, et ses voyages n’ont été que la manière la plus agréable d’y travailler. […] De retour en France, il quittait de temps en temps sa solitude pour venir à Paris faire des voyages dans les esprits et les cœurs.
C’est vers sa morne région que s’achemine le mélancolique voyageur, interrogé par un poète de l’époque des Thang : « Je descendis de cheval, je lui offris le vin de l’adieu, et je lui demandai le but de son voyage. […] Vous n’aurez plus désormais à m’interroger sur de nouveaux voyages : car la nature est immuable et les nuages blancs sont éternels. » — L’idée du Nirvana intervient quelquefois dans les poésies chinoises, comme le crâne dans les festins antiques, pour exciter l’homme à jouir de son jour ; mais alors l’ivresse qu’elle inspire n’a rien de la gaieté vive qui pétille, au souvenir de la mort, dans la coupe ciselée d’Horace ; c’est avec une résignation narcotique que les philosophes du Fleuve-Jaune endorment leur âme, en buvant l’oubli. — « Combien, — dit Litaï-Pé dans la Chanson du Chagrin, — pourra durer, pour nous, la possession de l’or et du jade ? […] Si tu pars le premier, ton voyage est le meilleur ; tu t’en vas avec ton argent et sans avoir d’ennemis.
Mirabeau fit le voyage de Suisse. Fit-il également le voyage de Metz ? […] Le voyage en Suisse avait d’ailleurs été autorisé par le commandant.
Puis un homme plutôt d’un goût appris que d’un goût instinctif, de ce goût universel qui s’étend à tout, à une forme de meuble, à un détail de toilette, à la particularité élégante d’une plante, et n’ouvrant les yeux qu’à ce qui est étiqueté, peinture, sculpture, architecture, et en voyage complètement aveugle à la vie vivante, à la rue, aveugle aux passants, aveugle à la beauté artistique des êtres et des aspects, regardeur uniquement de tableaux et de statues. […] Maintenant, charmant de simplicité, sans tyrannie en voyage, et gai de la joie d’un collégien en vacance, et charmeur à la fois autant par les grandes idées qu’il remue, que par la grâce ingénue de sa plaisanterie et de ses imitations naïvement maladroites de la pratique de M. Prud’homme ou du gnouf, gnouf de Grassot, il est pour nous, si gâtés par notre ménage, le seul compagnon de voyage presque absolument sympathique et supportable, pendant un mois.