/ 2302
756. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » p. 530

Dix gros volumes de Sermons déposent en faveur de son zele & de sa facilité.

757. (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Préface » p. 

Emile Hennequin, qui avait à un haut degré le respect de son talent et le respect du livre, n’aurait certainement pas consenti à former un volume d’études plus ou moins hétérogènes, qu’il n’y a pas de raison péremptoire pour réunir sous un même titre, et qui ne constituent pas un ensemble comme les Ecrivains francisés.

758. (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Louis Michel Vanloo  » p. 114

Seulement ce volume d’hermine qui bouffe tout autour du haut de la figure, la rend un peu courte, et cette espèce de vêtement lui donne moins la majesté d’un roi que la dignité d’un président au Parlement.

759. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « À Monsieur Siméon Luce, Membre de l’Institut »

À Monsieur Siméon Luce, Membre de l’Institut Cher Monsieur et cher Compatriote, En attendant la place glorieuse que vous méritez et qu’on vous doit dans cette Revue critique des Œuvres et des Hommes au xixe  siècle, je veux vous dédier ce volume, consacré à quelques-uns des historiens d’un temps que vous aussi avez illustré.

760. (1920) Action, n° 3, avril 1920, Extraits

Les poèmes qui composent ces chants (pour bien marquer qu’il ne s’agit pas d’un poème, Lautréamont écrit : « j’ai publié un volume de poésies ») sont d’un esthétique conforme à celle des poètes anglais de 1825i ; ce sont des anecdotes lyriques. […] Ce volume serait plutôt dans la « tradition » du cubisme de Jean Cocteau. […] Plénitude est un des volumes de vers dont la relecture me sera chère et je ne sache pas un poète, qui dans le maniement du vers libre, du vers qui respire et se cambre, se noue et se dénoue comme le nuage ou la mer, atteigne cette majesté intime et familière, cette rythmique et cette Plénitude dans la beauté. […]   Rythmes et chants dans le renouveau. — Nicolas Beauduinbg (Povolozky et Cie ). — J’ai goûté ce volume de vers avec parfois un peu de honte de me laisser prendre à ces formules classiques, et dansantes comme un branle Poitevin. […] L’édition originale, publiée en 1919 par les éditions du Sablier, est illustrée par trente-deux bois de Frans Masereel, qui sont repris pour l’illustration du volume paru chez Ollendorf en 1920.

761. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 371

On doit à ses soins les quinze premiers volumes des Mémoires de celle des Inscriptions.

762. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 502

Ses Œuvres mêlées forment deux volumes, & renferment plusieurs Lettres assez agréables, parsemées de petites Pieces de vers, quelquefois ingénieuses, plus souvent foibles, toujours exemptes d’enflure & de prétention.

763. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 273

Ses Sermons, imprimés plusieurs fois en six volumes in-12, ne le placent pas, à la vérité, parmi les Prédicateurs du premier ordre, mais fort au dessus de tous les Orateurs Chrétiens de nos jours.

764. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. DAUNOU (Cours d’Études historiques.) » pp. 273-362

Victor Le Clerc enfin, en tête du vingtième volume de l’Histoire littéraire, a plus particulièrement apprécié le continuateur des Bénédictins. […] Ces deux premières parties sont publiées, et le septième volume, le dernier paru (qui traite de la manière d’écrire l’histoire), forme l’introduction de la troisième. […] Taillandier, celui même que j’ai appelé son digne exécuteur testamentaire, et dont je louais le volume de Documents biographiques. […] Ici commençait le IIIe volume de l’édition de 1855. […] Voir sur Alexandre, tome VI, page 57 ; sur Mahomet, même volume, page 160, et encore tome III, page 505.

765. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre III. La critique et l’histoire. Macaulay. »

On peut dire que l’histoire de Jacques Il est un discours en deux volumes, prononcé d’une haleine, sans que la voix ait jamais faibli. […] Quand parut le second volume, trente mille exemplaires étaient demandés d’avance. […] Macaulay a écrit, dans la Revue d’Édimbourg, cinq volumes d’Essais ; et chacun sait que le premier mérite d’un reviewer, ou d’un journaliste, est de se faire lire. Un gros volume a le droit d’ennuyer ; il n’est pas gros pour rien ; sa taille réclame d’avance l’attention de celui qui l’ouvre. […] On éprouve de la peine à finir un volume de Lingard et de Robertson ; on aurait de la peine à ne pas finir un volume de Macaulay.

766. (1904) Zangwill pp. 7-90

Si je voulais chercher dans l’Avenir de la science tout cet orgueil, toute cette assurance et cette naïve certitude, il me faudrait citer tout l’Avenir de la science, et une aussi énorme citation m’attirerait encore des désagréments avec la maison Calmann Lévy ; ce livre n’est rien s’il n’est pas tout le lourd et le plein évangile de cette foi nouvelle, de cette foi la dernière en date, et provisoirement la définitive ; tout ce livre admirable et véritablement prodigieux, tout ce livre de jeunesse et de force est dans sa luxuriante plénitude comme gonflé de cette foi religieuse ; on me permettra de n’en point citer un mot, pour ne pas citer tout ; nous retrouverons ce livre d’ailleurs, ce livre bouddhique, ce livre immense, presque informe ; car j’ai toujours dit, et j’ai peut-être écrit que le jour où l’on voudra sérieusement étudier le monde moderne c’est à l’Avenir de la science qu’il faudra d’abord et surtout s’attaquer ; le vieux pourana de l’auteur, écrit au lendemain de l’agrégation de philosophie, comme elle était alors, passée en septembre, écrit dans les deux derniers mois de 1848 et dans les quatre ou cinq premiers mois de 1849, le gros volume, âpre, dogmatique, sectaire et dur, l’énorme paquet littéraire, le gros livre, avec sa pesanteur et ses allures médiocrement littéraires, le bagage, le gros volume, le vieux manuscrit, la première construction, les vieilles pages, l’essai de jeunesse, de forme naïve, touffue souvent abrupte, pleine d’innombrables incorrections, le vieil ouvrage, avec ses notes en tas, le mur aux pierres essentielles, demeure pour moi l’œuvre capitale de Renan, et celle qui nous donne vraiment le fond et l’origine de sa pensée tout entière, s’il est vrai qu’une grande vie ne soit malheureusement presque toujours qu’une maturité persévérante réalisée, brusquement révélée dans un éclair de jeunesse ; Renan lui-même en a beaucoup plus vécu, encore beaucoup plus qu’il ne l’a dit dans sa préface ; et le vieux Pourana de l’auteur est vraiment aussi le vieux Pourana du monde moderne ; combien de modernes, le disant, ne le disant pas, en ont vécu ; aujourd’hui encore, inconsciemment ou non, tous nous en vivons, sectaires et libertaires, et, comme le dit Hugo, mystiques et charnels. […] Si telle est vraiment l’atteinte obtenue par les théories particulières, quelle ne sera pas la totale atteinte obtenue par la conclusion, où se ramassent et culminent toutes les ambitions des théories particulières ; je ne puis citer les théories particulières ; il faudrait remonter de la fin du volume au commencement, il faudrait citer presque tout le volume ; je cite au long la conclusion ; pourquoi n’éprouvons-nous que de l’indifférence quand nous découpons notre exemplaire de Taine, et pourquoi ne pouvons-nous découper sans regret notre exemplaire de Renan ; ce n’est point, comme le dirait un historien des réalités économiques, parce que les Renan coûtent sept cinquante en librairie et parce que les Taine, chez Hachette, ne coûtent que trois francs cinquante ; et pourquoi, découpant du Renan, recevons-nous une impression de mutilation que nous ne recevons pas découpant du Taine ; c’est que, malgré tout, un livre de Taine est pour nous un volume, et qu’un livre de Renan est pour nous plus qu’un livre ; et pourquoi ne peut-on pas copier du Taine, et peut-on copier du Renan, en se trompant, il est vrai ; et pourquoi est-ce un bon plaisir que de corriger sur épreuves un texte de Renan, et se fait-on un devoir de [corriger sur épreuves un texte de Taine ; telle est la différence que je vois entre les héritages laissés par ces deux grands maîtres de la pensée moderne. « J’ai voulu montrer », dit Taine en forme de conclusion : « J’ai voulu montrer la formation complète d’une œuvre poétique et chercher par un exemple en quoi consiste le beau et comment il naît. […] « C’est parler bien longtemps que d’écrire un volume à propos de fables. […] Ainsi avertis parmi nous, comment nos camarades historiens ne renieraient-ils pas aujourd’hui les primitives ambitions, les anticipations de l’un, les assurances de l’autre, et les infinies présomptions qui ont pourtant institué toute la pensée moderne ; comment ne les renieraient-ils pas, avertis qu’ils sont dans leur propre travail ; et comment travailleraient-ils même s’ils ne les reniaient pas incessamment ; sachons-le ; toutes les fois qu’il paraît en librairie un livre, un volume d’un historien moderne, c’est que l’historien a oublié Renan, qu’il a oublié Taine, qu’il a oublié toutes ces grandeurs et toutes ces ambitions ; qu’il a oublié les enseignements des maîtres de la pensée moderne ; et les prétentions à l’infinité du détail ; et que, tout bêtement, il s’est remis à travailler comme Thucydide. […] Les vieux eux-mêmes, Taine, Renan, les autres, quand ils travaillaient, oubliaient, étaient contraints d’oublier leurs propres enseignements ; leurs propres ambitions : toutes les fois qu’un volume de Taine paraissait, c’était que Taine avait, pour la pratique de son travail, pour la réalisation du résultat, oublié de poursuivre l’indéfinité du détail ; toutes les fois qu’il paraissait un livre de Renan, c’était que Renan avait, pour cette fois, renoncé à la totalisation du savoir ; ils avaient choisi ; comme tout le monde, comme les anciens, comme Hérodote, comme Plutarque, et comme Platon, ils avaient choisi.

767. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 470-471

Il eût acquis plus de gloire, si, au lieu de faire deux volumes, il eût réduit à un seul son Traité des Extrêmes.

/ 2302