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2378. (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes

Son caractère distinctif était un vif sentiment de l’honnête, une conscience droite et ferme qui fut révoltée des honteuses conséquences de la philosophie à la mode.

2379. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488

Thucydide, historien des vingt-huit années de la Guerre de Péloponèse, est serré, avare de mots, plein de sentences, vif et subtil.

2380. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Robert » pp. 222-249

Sous ces arcades obscures la pudeur serait moins forte dans une femme honnête, l’entreprise d’un amant tendre et timide plus vive et plus courageuse.

2381. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Edgar Poe »

L’une et l’autre de ces scènes doivent hanter longtemps la pensée ; mais le grandiose fragment de Lord Byron y doit entrer bien plus avant que la scène d’Edgar Poe, car c’est un fragment qui reste inexpliqué, inexplicable, par conséquent de la plus grande puissance fantastique, tandis que le mot de la scène du tulipier, dans sa Nouvelle, Edgar Poe, cet Hoffmann mutilé dans le vif de sa pensée par les habitudes américaines, essaie, le croira-t-on ?

2382. (1902) La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire

Dans toutes ces questions de liberté, Voltaire a des instincts de libéral très vifs, qui sont contrariés par des principes de monarchiste absolutiste ; et ceux-ci sont les plus forts. […] Pour qu’un homme vive délicieusement il faut que cent autres travaillent sans relâche… Cette ardeur pour le travail, cette passion de s’enrichir passe de condition en condition, depuis les artisans jusqu’aux grands… Le même esprit gagne toute la nation ; on n’y voit que travail et industrie. […] Leur genre de gouvernement diffère encore du nôtre ; et tout cela joint ensemble forme d’autres combinaisons… Ne vous étonnez pas de la tournure de cette lettre : l’âge amène les réflexions, et le métier que je fais m’oblige de les étendre le plus qu’il est possible.  » Montesquieu, curieux de socialisme comme de toutes sortes d’organisation sociale, et sachant l’expliquer comme il explique tout, jusqu’au fond ; mais trop individualiste et trop hostile à tout ce qui contient le despotisme pour ne pas revenir très vite à la doctrine de la propriété individuelle ; — Rousseau socialiste et même collectiviste dans l’âme, mais timide le plus souvent, encore qu’audacieux par échappées, sur cette question, et revenant de ses vives algarades jusqu’à une sorte de tempérament et de demi-mesure très analogues aux idées de Frédéric II ; — Voltaire pur et simple individualiste et pur et simple propriétaire ; croyant très sincèrement et non sans bons arguments, que la richesse même est dans l’intérêt du pauvre et ne voyant pour soulager celui-ci, comme nous nous en rendrons compte plus loin, que des réformes administratives : voilà, je crois, l’idée qu’il faut se faire de l’état d’esprit des trois grands philosophes du XVIIIe siècle sur la « question sociale. » Chapitre V. […] Le Parlement lui fit les remontrances les plus vives. […] La lutte fut vive.

2383. (1774) Correspondance générale

Je crois en Dieu, quoique je vive très-bien avec les athées. […] Qu’il vive ! […] Je ne vous dissimulerai point que le départ de l’impératrice et votre absence de la Russie ne m’aient causé les plus vives alarmes. […] Mais j’oubliais de vous parler d’un de mes plaisirs les plus vifs, c’est d’avoir embrassé un matin M. le comte de Crillon et M. le prince de Salm.

2384. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Par quelle logique inaperçue est-elle partie de cette émotion vive pour arriver à des critiques si justes et si élégantes ?

2385. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre VI. La poésie. Tennyson. »

Ils les veulent trop promptes, trop vives, trop multipliées.

2386. (1858) Cours familier de littérature. V « XXXe entretien. La musique de Mozart (2e partie) » pp. 361-440

Nous venons de les lire en italien, pour y trouver quelques traces justes et vives de son intimité artistique avec Mozart.

2387. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier. — Correspondance de Chateaubriand (3e partie) » pp. 161-240

Réveillée de fort bonne heure, et ayant toujours donné beaucoup de temps à la lecture, sa première matinée était consacrée à se faire lire rapidement les journaux, puis les meilleurs parmi les livres nouveaux, enfin à relire ; car peu de femmes ont eu, au même degré, le sentiment vif des beautés de notre littérature et une connaissance plus variée des littératures modernes. » XXX La mort tomba bientôt tête par tête sur ce salon qui paraissait immuable.

2388. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIIIe entretien. Littérature politique. Machiavel (2e partie) » pp. 321-414

L’assassinat du ministre franco-italien Prina, traîné dans les rues de Milan, et martyrisé par le peuple, aux cris de : Vive l’Autriche !

2389. (1860) Cours familier de littérature. X « LVe entretien. L’Arioste (1re partie) » pp. 5-80

C’est qu’à mon sens, il a écrit ce chant sous l’influence vive et personnelle de l’amour malheureux qu’il éprouvait pour une autre Ginevra.

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