Henry Bauer, « le Pèlerinage », annonçant l’ouverture prochaine des Fêtes, expliquant le théâtre et l’œuvre de Bayreuth. […] Au restaurant, près le théâtre, très tard, on boit le Champagne. […] Voyez au théâtre du Châtelet les magnifiques défilés qu’on obtient avec quelques comparses passant et repassant, toujours les mêmes ! […] BRUXELLES. — La valkyrie ntrera bientôt en répétitions au théâtre de la Monnaie. […] La salle du théâtre de Munich, rappelant en beaucoup plus grand le Vaudeville de Paris, était médiocrement éclairée et d’aspect assez triste.
Les temps actuels, aurait-il dit, ne sauraient être comparés aux temps de l’ancienne monarchie pour le théâtre non plus que pour tout le reste. […] Au théâtre, elle devenait volontiers une clameur ; on pouvait en craindre l’éclat faute d’issues naturelles et suffisantes, et l’applaudissement montait assez haut pour sembler une explosion. […] Ce que l’histoire consacre, ce qu’elle imprime dans ses livres, professe dans les chaires, et invoque à tous moments dans les discussions de l’une et l’autre Chambre ; ce que les journaux répètent et portent à la fois sur tous les points du pays, cela même deviendrait-il dangereux au théâtre, sous un point de vue tout impartial, et à travers le prisme purificateur de l’art ? Et d’ailleurs, si le poète avait rappelé au roi qu’en l’état actuel des esprits, une pièce de théâtre, composée avec conscience et venue d’un certain côté littéraire, ne devait produire, par sa chute ou son succès, qu’un résultat bien étranger assurément à toute passion politique, le roi aurait bien pu, sans doute, à demi-voix et avec un sourire, prononcer ce terrible mot de romantisme ; mais il eût été facile de démontrer à sa bienveillante attention, que ces débats sont au fond bien moins frivoles, même sous le rapport politique, qu’on ne pourrait le penser.
[Le Théâtre contemporain (1890).] […] [Impressions de théâtre (1892).] […] Il purifie le théâtre en substituant, aux comédiens, qui sont d’os et de chair, des personnages de bois, qui sont parfaitement inaccessibles aux tentations et incapables de maléfices… Et le poète marche désormais vers l’amour avec une candeur de néophyte, en robe blanche, par des chemins fleuris, dans la nuit bleue, qui donne aux figures charnelles un air d’indécision et de spiritualité. […] Bouchor annote les pièces de théâtre, les poèmes dont il propose la lecture, retranchant les hors-d’œuvre, expliquant brièvement les passages dont la lecture fatiguerait, facilitant ainsi à la fois la tâche du public et du lecteur.
Théâtre d’Art, 7 décembre 1891. […] Théâtre des Bouffes-Parisiens, 16 mai 1893. […] Théâtre de l’Œuvre, mars 1895. […] Théâtre du Parc à Bruxelles (1901). Théâtre de l’Œuvre, les 9 et 10 mai 1904.
Par tous les moyens, travaillons à faire représenter, sur un théâtre français, les drames de Richard Wagner. […] Nous avons vu ses premiers opéras joués sur nos théâtres impériaux ; ses partitions sont dans toutes les bibliothèques musicales ; et les Russes qui ont eu occasion de voyager en Allemagne se sont empressés d’aller entendre Tristan et Isolde, la Trilogie des Niebelungen, dans les théâtres de ce pays. […] 2° Hans von Wolzogen : L’Idéalisation du Théâtre (Conclusion). […] Pour cela, il est indispensable que Bayreuth reste ce qu’il est et qu’on ne tombe pas dans l’erreur de vouloir imiter dans les théâtres soumis à la Mode, ce qui ne peut être réalisé, en vérité, que dans l’unique théâtre créé par le Maître. […] Son petit traité, le théâtre comme institut national, nous l’explique mieux.
On reconnaît, on avoue qu’au théâtre il faut que le moi se subordonne à quelque chose d’autre que lui-même ; et c’est comme si nous disions que le théâtre ne rentre en possession de ses moyens qu’en cessant d’être romantique. […] Weiss, Le Théâtre et les mœurs : « M. […] Magnin, « Le théâtre anglais à Paris », 1827-1828 [Dans ses Causeries et méditations, t. […] Son Théâtre [Cf. ci-dessus : Le Théâtre romantique]. […] Jules Lemaître ont été réunis en volume sous le titre d’Impressions de théâtre.
Il y a de l’agrément parfois, des situations et des personnages découpés pour entrer dans une pièce de théâtre, qu’on appellera une jolie pièce. […] Octave Feuillet a l’habitude de chiffonner dans sa littérature, de retourner ses romans en pièces de théâtre, et je crois bien qu’il retournera celui-ci. […] Cette scène de tous les pères nobles contrariés par de jeunes premiers dans toutes les comédies, cette scène décrépite, usée comme une pantoufle sur tous les théâtres, mais prise au sérieux par Feuillet, aurait presque de la grandeur s’il avait appuyé sur la fibre qu’elle a encore. […] Il n’avait besoin que d’un dénouement, du coup de théâtre final, et il a tranché tout, comme au théâtre ; et l’homme de théâtre qu’est Feuillet, de préoccupation, avant tout, a sacrifié le romancier. […] se retournent contre leurs œuvres faites et les déchiquètent pour le théâtre, ou visent le théâtre tout en les faisant.
Au théâtre d’Athènes, toute une pompe lyrique venait surcharger et embellir pour la foule la grandeur même d’Homère, non sans l’altérer quelquefois. […] Insisterons-nous encore sur la partie purement lyrique de ce théâtre ? […] Ce caractère tenait si bien au génie même du théâtre grec, qu’en baissant, après Eschyle et Sophocle, le ton de la tragédie, Euripide n’en est pas moins lyrique. […] La part plus grande qui nous reste de son nombreux théâtre permettrait sur lui seul toute une étude des formes lyriques. […] La preuve en est dans la réforme légale qui, pour modérer le théâtre comique d’Athènes, y retrancha l’action du chœur.
Qu’est-ce que le théâtre d’Aristophane d’après les principes de la critique française ? […] Ce n’est pas non plus l’esprit tout politique d’un théâtre où les plus graves intérêts de la République étaient audacieusement discutés, comme du haut d’une tribune burlesque. […] Il est complètement absent de ces lourdes satires politiques où l’on a parfois prétendu rendre au peuple le théâtre d’Athènes. […] Le répertoire presque tout entier du théâtre moderne est prosaïque. […] Dès la seconde scène le théâtre change, et l’on voit s’élever le palais du roi ; les colonnes en sont de sucre d’orge et les ornements de fruits confits.
Cette troupe de campagne, c’était, sauf quelques changements survenus dans son personnel, la troupe de l’Illustre Théâtre, qui avait quitté Paris une douzaine d’années auparavant ; mais elle ne portait plus ce nom ambitieux. […] Il faut le reconnaître : c’étaient là des imitations, et l’on pourrait presque dire des traductions libres du théâtre italien. […] Elle avait de la sorte l’avantage de ne point renvoyer ses spectateurs sur une impression triste : ceux-ci appréciaient fort cette attention, car quelques francs éclats de rire étaient une bonne préparation au repas qui les attendait au sortir du théâtre, la comédie se terminant alors vers sept heures du soir. […] On lit, par exemple, sur le registre de La Grange à la date de 1665 : « Le vendredi, 12 juin, la troupe est allée à Versailles, par ordre du roi, où l’on a joué Le Favori (tragi-comédie de madame de Villedieu) dans le jardin, sur un théâtre tout garni d’orangers. […] La première représentation d’une pièce nouvelle se donne toujours le vendredi, pour préparer l’assemblée à se rendre plus grande pour le dimanche suivant par les éloges que lui donnent l’annonce et l’affiche. » (Le Théâtre français, 1674, in-12, p. 90.)
Rien ne montre mieux le progrès de l’esprit laïque que l’émancipation graduelle du théâtre sérieux. […] Même transformation dans l’emplacement de la scène : le théâtre est d’abord l’intérieur de l’église, puis le porche, puis une place publique. […] Mais Molière est mort et l’Église, qui depuis la Réforme traite le théâtre, son fils légitime, mais émancipé, en véritable marâtre, poursuit la comédie de ses anathèmes. […] La philosophie s’est christianisée comme le théâtre. […] Si le théâtre par une revanche imprévue fait à son tour la guerre à la religion, la philosophie, elle aussi, se pose en ennemie de la foi.
On finira par m’exorciser, ici comme le diable du théâtre. […] Il y a une scène se passant dans un cabinet de toilette, qui est un transport au théâtre de la vie intime, comme je n’en vois pas faire par aucun des gens de théâtre de l’heure présente. […] C’est du théâtre qui remue de la pensée autour de l’état moral de la société actuelle, et ce n’est pas commun au théâtre. Daudet possède tout à fait à un degré supérieur l’invention scénique, qu’ont bien moins que le romancier de Sapho, les faiseurs attitrés du théâtre. […] J’ai le pressentiment que ce Burguet deviendra un grand acteur du théâtre moderne.