(suite et fin) Lundi 16 février 1863. […] Il se garda bien de donner dans aucune de ces théories absolues, de ces professions de foi excessives, qui ne servent qu’un jour et qu’une heure, et qui embarrassent dans toute la suite de la vie publique.
Horace Vernet (suite.) […] Figure-toi que la suite du prince a tout dévasté et qu’il ne reste rien, mais rien dans l’intérieur.
Cependant le manuscrit d’Heidelberg trouvé par Saumaise, la source et l’objet de tout ce travail nouveau, avait passé dans la bibliothèque du Vatican, et du Vatican, par un revers étrange des vicissitudes humaines, avait été apporté à Paris comme une des dépouilles de la conquête, à la suite du Traité de Tolentino (1797). […] Supposons donc que l’on soit devant une suite de tableaux que le poète décrit et s’attache à caractériser l’un après l’autre, comme étant l’expression vivante des personnages représentés ; on arrive ainsi devant un tableau de Philoctète à Lemnos.
(suite et fin). […] Toute cette race nouvelle, cette suite de générations qui s’étend de la plus humble bourgeoisie jusqu’à la plus haute, procède de Mme Roland.
Catinat (suite.) […] Ce fut (chose assez piquante) pendant cette suite de marches destinées à couper à l’ennemi les moyens de subsister et à l’obliger à la retraite, que les amis de Catinat en Cour, M. le Peletier, Mme de Noailles, songèrent à le marier et lui en firent des propositions, même des instances.
On n’a là qu’un projet et un préambule de Mémoires sans suite et d’assez peu d’importance. […] Mais il n’y a pas un moment à perdre. » Prendre et garder, ou ne rendre que le moins possible : Maurice, on le voit, était de la race des gros mangeurs, et dans la politique de ce temps-là où la force était tout, et où le droit, de chaque côté, ne venait qu’en auxiliaire à la suite, ce n’était pas le plus sot rôle.
Ses talents, son intelligence, sa spécialité de courage et d’habileté, on venait de les voir à l’œuvre par un de ces soleils qui ne laissent rien dans l’ombre, et la suite des épreuves, même en des circonstances moins heureuses, ne fera que les confirmer. […] Ce qu’il eut à souffrir durant cette longue captivité, que rien ne trompait ni ne consolait, et qui dans la suite ne fit que changer de cadre et de barreaux, nul ne le sait : il contenait stoïquement ses impressions.
Mémoires de Malouet (suite et fin.) […] Souvent consulté par la Cour, il sait mieux que personne à quoi s’en tenir sur cette fluctuation d’idées à laquelle elle s’abandonne, sur cette suite de projets et de contre-projets éphémères.
Sa vie et sa correspondance (suite) Mardi 4 mai 1869 Il me reste à indiquer des portions de correspondance qui offrent des tons un peu plus variés, à montrer pourtant jusqu’à la fin la note fondamentale, et aussi à recueillir les principaux hommages qui n’ont pas manqué de son vivant à ce tendre et sympathique génie. […] Moi je ne peux pas même me coucher, il faut chercher… souvent pour le jour même, afin que moi seule je sache que c’est l’abîme », En lui rappelant les premiers mots d’une ancienne romance : « (Le 19 avril 1856)… Tu sais la suite dont les mots m’échappent, mais qui devaient dire : Nous pleurerons toujours, nous pardonnerons, et nous tremblerons toujours. — Nous sommes nées peupliers… » « (Mercredi 27 novembre 1850)… Je reste à coudre près de lui (mon mari), car je maintiens tout ce que je peux d’un sort si délabré qui ne touche personne… Dieu et toi exceptés, je le sais bien, va !
La Bruyère même eût été embarrassé de le définir exactement… (Et plus loin, après les entretiens d’Erfurt) : Je crus avoir jeté de la poudre aux yeux de mon rival de gloire et de puissance ; la suite me prouva qu’il avait été aussi fin que moi. » Napoléon, obligé de juger lui-même sa campagne de 1812 et de se condamner, se souvient à propos d’un beau mot de Montesquieu : « Les grandes entreprises lointaines périssent par la grandeur même des préparatifs qu’on fait pour en assurer la réussite. » Un trait fort juste sur Napoléon et qu’ont trop oublié ses détracteurs aussi bien que ses panégyristes, c’est que cette volonté de fer était souvent bien mobile comme celle de tous les joueurs passionnés, et qu’elle remettait souvent ses résolutions ultérieures les plus graves aux chances les plus fortuites. […] L’empereur Nicolas le rassura ; mais la suite répondit peu à cette espérance politique trop confiante.
» Arthur, qui n’est pas un ouvrage composé, ni qui sente le talent de profession, Arthur, qui n’est guère peut-être qu’une suite de débris, de soupirs, de souvenirs et d’espérances, mais où le souffle est le même d’un bout à l’autre, et où l’esprit, vrai parfum, unit tout, sera, nous le croyons, une lecture propice et saine, et reposante, à bien des âmes fatiguées, à bien des palais échauffés, un correctif, au moins d’un moment, à tant de talents plus brillants que sincères, à tant d’enthousiasmes dont la flamme est moins au cœur qu’au front ; Arthur, si l’amitié et trop de conformité intime ne nous abusent, Arthur vivra et conservera le nom de son auteur, qui n’a plus à se repentir littérairement de ses écarts, de sa venue hâtive, de ses plaisirs distrayants et de ses faiblesses paresseuses, puisque, de tant d’imperfections éparses, il lui a été donné un jour (ô nature douée avec grâce !) […] Il y épanchait en paroles brisées et sans suite ses tristesses, ses défaillances, ses mélanges perpétuels et ses amalgames de religion, d’amour et de poésie, ses citations et réminiscences de Hugo, de De Vigny et d’autres encore : la femme, la Dalila y reparaissait jusqu’à la fin.
Sans remonter jusqu’au moyen âge, jusqu’à l’époque chevaleresque où fleurissait bien brillamment, sous une suite de vaillants comtes, la tige de l’antique maison souveraine de ce pays, mais où, sauf plus ample information, la trace littéraire est moins évidente ; sans se reporter tout à fait jusqu’au temps du bon Froissart, qui se louait très-fort pourtant de leur munificence : Amé, le comte de Savoie27, ………….. […] Il n’y eut jamais interruption bien longue dans cette suite littéraire notable ; et Ducis se vantait tout haut à Versailles de son sang allobroge, quand déjà, de par delà les monts, la voix de Joseph de Maistre allait éclater29.