Ces jeunes écrivains sont donc très intéressants à consulter de ce chef et c’est une excellente initiative qu’ont prise Vildrac et Duhamel de nous renseigner sur ce qu’ils trouvent de bon chez les premiers vers-libristes, et de nous indiquer non seulement comment ils les comprennent, mais ce qu’ils y ajoutent et quelle est pour eux la suite logique du principe. […] Une poésie n’est qu’une suite de métaphores, une suite logique certes, mais il y a plusieurs façons d’être logique.
Cette réconciliation cesse, par une raison contraire à celle qui plaça, dans les sociétés anciennes, les mœurs et les opinions sur deux lignes différentes, et que la suite de cet écrit expliquera. […] Au reste, j’ai besoin de le dire d’avance, il sera prouvé aussi, dans la suite de cet écrit, que les mœurs ne doivent pas rester stationnaires. […] En généralisant cette idée, nous trouverons que les divers peuples continueront de différer entre eux par les mœurs, parce que c’est par les mœurs que doivent se conserver les individualités nationales ; mais qu’ils tendront continuellement à se rapprocher et à se ressembler par les opinions : cette demi-sympathie doit atténuer, par la suite, ce qu’il y a de trop exclusif dans le patriotisme, et multiplier par conséquent les liens de la bienveillance parmi les hommes.
[Avertissement de l'auteur] Il a semblé plus commode et même assez piquant de ranger de suite et de réunir en un même volume les divers portraits de femmes qui étaient disséminés dans les cinq tomes des Critiques et Portraits ; on y a ajouté trois ou quatre articles, avec le soin d’excepter toujours les vivants.
Le Bas et Cochin Deux estampes de la IVe suite des ports de France, peints par Vernet . gravures médiocres, faites en commun par deux habiles gens, dont l’un aime trop l’argent, et l’autre trop le plaisir.
Une plaisanterie, qui eut des suites si fâcheuses, feroit la matiere d’un juste reproche à Boileau, s’il eût pu en prévoir l’effet.
Vaillant fut dans la suite très-sensible à la gloire qu’il s’attira par ce bizarre trait de courage.
Les Satyres capricants aux oreilles aiguisées en pointes, les Panisques à queue de singe, les Aegipans dont le cou est gonflé des glandes qui pendent à celui des chèvres, bondissent à sa suite. […] Une de ses plus célèbres féeries est son aventure avec les pirates tyrrhéniens, chantée par l’Hymne Homérique, et tant d’autres poètes à la suite, — Le jeune dieu, aux cheveux d’azur, un manteau de pourpre à l’épaule, apparaît un jour, sur la pointe d’un promontoire. […] Les Indiens se moquent de son chef sans barbe, à costume de femme, des folles échevelées qui l’escortent, du vieillard ventru qu’on roule à sa suite, des démons à jambes de bouc, qui courent par les rangs, criant : Evohé ! […] Ce fut alors, entre les déesses, une querelle exquise, pareille à celle d’Obéron et de Titania, dans le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, — « La reine a pour page un aimable enfant, volé à un roi indien, le plus charmant captif qu’elle ait jamais possédé, et le jaloux Obéron voudrait faire de l’enfant un cavalier de sa suite, pour courir avec lui dans les forêts sauvages. […] Des Phallophories effrénées entrent à sa suite dans le sanctuaire pollué ; des représentations obscènes et sanglantes, qui miment la « passion » et les amours incestueux du dieu, s’y étalent.
Couronnée, il y a quelques années, par l’Académie, pour son poème la Sœur de charité, elle a recueilli, à la suite, ses pièces diverses, le tout sous le titre général de Caritas (1863) qui se justifie.
Outre ces Eloges, M. de Boze a composé plusieurs savantes Dissertations & une Histoire de l’Empereur Tétricus, établie sur une suite de Médailles.
Il n’en est pas ainsi de sa Comédie de Grégoire, où l’esprit est égayé par de très-bonnes plaisanteries, & qui a été imitée dans la suite par plusieurs Poëtes dramatiques.
Moliere, son contemporain, n’est pas exempt de cette licence dans ses premieres Pieces ; mais il s’en corrigea dans la suite.
Son père, homme de génie, homme de bien, mais sans règle et sans suite dans les habitudes journalières de la vie, ne put guère qu’exciter et secouer la jeune intelligence de son fils sans la diriger. […] L’idée d’avoir un fils poète, dont une belle tragédie serait jouée et applaudie au Théâtre-Français et qui viendrait prendre place à la suite dans le cortège de nos grands classiques, flattait son amour-propre paternel. […] Victor Le Clerc pour son appliqué et patient discours sur la littérature du xive siècle, je me demande ce qu’on eût dit d’une suite de discours d’Ampère sur chaque grand siècle du moyen âge. […] » Ce mot d’heureux augure ne se vérifia point : ue suite de petits contre-temps et je ne sais quelle intrigue de coulisses déjouèrent le succès et fixèrent la destinée de la pièce. […] Les observations de Diez sur la permutation des lettres ne sont pas du tout vaines, et Ampère avait raison d’entrer à sa suite dans cette voie.