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2102. (1897) Aspects pp. -215

À la suite d’une querelle sanglante avec son mauvais génie, Verlaine est mis en prison. […] Ainsi de suite… Un gentilhomme polonais, M.  […] Nous le jugerons, selon nos tendances et nos besoins intellectuels, sans avoir cure de ménagements politiques ni d’embrigadement à la suite d’une Influence. […] Puis il ajoute : « Je sais qu’on veut à la Musique limiter le mystère, quand l’écrit y prétend. » Et plus loin : « Les mots d’eux-mêmes s’exaltent36 à mainte facette produite la plus rare ou valant pour l’esprit, centre du suspens vibratoire, qui les perçoit indépendamment de la suite ordinaire, projetés comme en parois de grotte tant que dure la mobilité. » Ces phrases nébuleuses signifient, si je ne me trompe : iº Que le rôle des mots consiste à voiler la pensée. 2º Que la littérature a le droit d’empiéter sur le domaine de la musique. 3º Que les mots, par suite d’un don spécial, peuvent émouvoir l’esprit par leur seule sonorité sans qu’il y ait lieu de s’occuper de leur agencement grammatical.

2103. (1892) Les idées morales du temps présent (3e éd.)

Et l’auteur, comme il le note plus loin, avec beaucoup de clairvoyance, prévient de s’y abandonner : « De toute cette suite de réflexions naît une humeur un peu mélancolique, l’air d’un homme qui vit avec un seul grand chagrin et qui, dès lors, dédaigne le reste, petites douleurs et petits plaisirs. » Ne reconnaissez-vous pas là l’Ecclésiaste et son refrain désolé ou, plus près de nous, ce délicieux Jacques de Comme il vous plaira, dont la tristesse déjà rappelée était faite « de l’essence de trop de choses » ? […] La théorie de l’hérédité le frappa : il pensa qu’on pouvait l’utiliser en littérature, et il conçut son histoire des Rougon-Macquart — c’est-à-dire qu’il se mit à étudier, comme il l’expose dans la préface de la Fortune des Rougon, « la lente succession des accidents nerveux et sanguins qui se déclarent dans une race, à la suite d’une première lésion organique, et qui déterminent, selon les milieux, chez chacun des individus de cette race, les sentiments, les désirs, les passions, toutes les manifestations humaines, naturelles et instinctives, dont les produits prennent les noms convenus de vertus et de vices »  Ce faisant, M.  […] On pouvait donc croire qu’arrivé fort jeune à une conception générale de la littérature et de la vie dont les grandes lignes semblaient nettement arrêtées, il en conserverait l’unité dans la suite de sa carrière. […] Dans la suite, il s’en est tenu strictement à cette formule : ses préfaces, ses pamphlets, ses brochures, ses pièces s’accordent à poursuivre le but qu’il s’était lui-même assigné.

2104. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre II. La vie de salon. »

Le marquis disait de son père Antoine : « Je n’ai jamais eu l’honneur de toucher la joue de cet homme vénérable… À l’Académie, étant à 200 lieues de lui, son seul souvenir me faisait craindre toute partie de jeunesse qui pouvait avoir des suites un peu dangereuses »  L’autorité paternelle semble presque aussi âpre dans la bourgeoisie et dans le peuple.

2105. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160

Mais il y avait aussi bien des heures pénibles : le berceau était placé la nuit auprès de mon lit ; son moindre mouvement me réveillait ; il fallait lui donner à boire, la coucher à côté de moi, et, si elle ne se taisait pas vite, se lever du lit et marcher pieds nus à travers la chambre en la berçant ; ce qui n’empêchait pas, sitôt le jour venu, d’être au lavoir, au marché, et ainsi de suite, comme je serai demain.

2106. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Troisième partie de Goethe. — Schiller » pp. 313-392

Nous avons visité à sa suite les antiquités romaines et le cratère du Vésuve.

2107. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre » pp. 393-472

Après ces longues promenades, où l’esprit et les pas s’égaraient délicieusement à sa suite, il rentrait à la maison ; quelquefois il s’arrêtait encore un moment à l’église du faubourg ou du village ; puis la conversation reprenait jusqu’au souper, aussi diverse, aussi enjouée et quelquefois aussi étincelante qu’en plein soleil.

2108. (1860) Cours familier de littérature. X « LVe entretien. L’Arioste (1re partie) » pp. 5-80

C’étaient ces heures nonchalantes de l’avant-soirée entre la sieste et la promenade du soir, que nous passions dans la grotte de rocaille à respirer l’air de la mer, à causer sans suite, à rêver tout haut, à jouer de la main avec l’eau courante qui scintillait et chantait dans la rigole de marbre à nos pieds.

2109. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »

Ossian fils de Fingal (suite) X Le deuxième volume commence par un poëme en plusieurs chants, intitulé Temora.

2110. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre V. Jean-Jacques Rousseau »

En revanche, les dépôts que cent cinquante ans de la vie genevoise auront laissés dans une suite de générations, se retrouveront dans Rousseau ; toute cette lignée de bourgeois de Genève qui se termine à lui, le rendra apte à concevoir la liberté politique, l’activité municipale, un peuple de citoyens égaux exerçant réellement la souveraineté et s’administrant par des magistrats élus.

2111. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre sixième »

Chapitre sixième Suite de l’histoire des pertes. — La comédie après Molière. — § I.

2112. (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320

Le bon Rollin y va plus naïvement encore et relève dans le Cantique de la Mer Rouge l’exorde, la suite des pensées, le plan, le style même.

2113. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »

De plus, il oublie, avec Kant, qu’un changement en mieux peut avoir lieu d’un plaisir moindre à un plaisir plus grand, — de l’allegro d’une symphonie de Beethoven à l’adagio, — et ainsi de suite.

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